CHRONIQUES DE CONCERTS

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MERCYLESS
Avec : PERFECTÖ, MORBUS CHRON, NECROWRETCH, MERCYLESS
Date du concert : 29-03-2014  
Lieu : Le Grillen - Colmar [ 68 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.grillen.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 03 avril 2014 - Chroniqueur : Béné - Photographe : Béné https://www.flickr.com/people/duvalbenedicte/  


Première pour moi au GRILLEN à Colmar en ce 29 Mars. Au programme quatre groupe : Perfectö (Fr), Morbus Chron (Sue), Necrowretch (Fr) et Mercyless (Fr).

A l’ouverture des portes, à ma grande surprise, il n’y a pas foule. Mais le parking commence à se remplir tout doucement et, la salle se remplira d’autant plus au fil de la soirée.

Après moultes aventures pour parvenir à entrer, m’y voilà. La soirée débute avec PERFECTÖ. Ils sont trois et une chose est certaine, Motörhead est leur influence majeur. Malgré une affiche relativement death, nos trois alsaciens parviennent à faire bouger la salle. Le son est propre, ça joue bien, très bien même. Jack, au chant, donne le ton et échange avec le public tout au long du set.

Les suédois de MORBUS CHRON leur emboîtent le pas. Deux guitaristes, un bassiste et un batteur débarquent sur scène au son d’une intro un peu énigmatique et commencent à jouer. Savant mélange de death old school, de black metal et de rock progressif.
Débarque alors Robert Andersson le chanteur. Une voix gutturale, glauque dans laquelle on sent une tension, mais voulue. On a même l’impression qu’elle est lointaine, alors que non, il est juste devant moi. Entre l’intro, le chant il est évident qu’il y a un réel désir d’instaurer une ambiance proche du cauchemar, froide…
Les guitaristes ne sont pas en reste et nous offrent de bons riffs, frôlant même par moment une réelle originalité.
Robert Andersson est sans cesse en mouvement, il est présent et absent en même temps. Il quitte la scène en plein morceau et reviens… Il échangera très peu, voir pas du tout, avec le public. Certains ont moyennement apprécié. Personnellement j’ai trouvé son attitude parfaitement adaptée à l’ambiance du set. Set qui se terminera comme il a commencé : sans Robert Andersson.

MORBUS CHRON a été ce soir mon coup de cœur d’un point de vue musical mais aussi au niveau de la performance. C’est sans aucun doute un groupe à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas, et /ou à voir en live pour les initiés.

Fraîchement signés chez Century Media, les Valentinois de Necrowretch arrivent sur scène pour prendre le relais. Les trois comparses, dont le nouveau batteur Ilmar, sont au top de leur forme. Du bon death, à la limite par moment du brutal, fait carrément pogoter le public devant la scène. Vlad, au chant, est littéralement habité, dans sa voix et dans son regard aussi. Pour résumer ça envoie sévère, et ce, même entre les différents morceaux où Vlad s’adresse au public avec la même voix bien éraillée que lorsqu’il joue.

Nul ne doute qu’après de telles performances, la salle du Grillen est chaude bouillante pour accueillir les mulhousiens de MERCYLESS. Max, le chanteur est visiblement très heureux de jouer à domicile, et de présenter avec le groupe leur dernier album « Unholy Black Splendor ».

Après une petite intro, le groupe démarre son set death metal avec Substance of purity. Ils enchaînent ensuite avec une dizaine de titres : Infamy, A message for all those who died, God is dreaming, Without Christ, Abject offerings, Probably impure, Spiral of flowers, I vomit this world, Burned at the stake et Evil Dead.

Après une longue attente de plus de 10 ans, le groupe a envie, ça se sent et ça se transmet. Le public est à fond, mais ce n’est rien comparé aux membres du groupe. Le show est intense, et Max communique avec la salle entre chaque morceau sans pour autant casser le rythme du concert.

Mercyless nous a offert une prestation sans concession, et leur death metal old school secoue. On prend une bonne petite claque qui réveille, une technique sans faille et un son qui fait du bien aux tympans.
Les groupes d’ouverture n’ont pas été en reste et chacun a fourni une prestation de qualité qui ne soulève au final qu’une seule et unique question : on y retourne quand ?






 


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