CHRONIQUES DE CONCERTS

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NAPALM DEATH
Avec : Napalm death, hammercult, deathawaits
Date du concert : 15-04-2014  
Lieu : CCO-Villeurbanne - LYON [ 69 ]  
Affluence : 250  
Contact organisateur : http://dreamfactorymusicinc.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 17 avril 2014 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com  


Les pères du grindcore NAPALM DEATH sont venus rendre visite aux lyonnais ce mardi 15 Avril pour apporter la bonne parole engagée et enragée de Barney et de ses acolytes.
Tous les inconditionnels du « fucking » métal extrême étaient là bien sûr dès l’ouverture des portes à 19heures.Ils sont venus de Savoie, de la Loire, de l’Isère et même du Jura pour ce concert organisé bien entendu par nos amis de Dream Factory Music Inc. cela va de soi.
Pour ouvrir cette soirée, pour « chauffer » la salle et nous mettre dans l’ambiance, ce sont les bouchers Lyonnais de DEATHAWAITS et les thrashers Israëliens d’HAMMERCULT qui ont été choisis. Alors, que la pluie de décibel nous tombe dessus, nous sommes prêts !

Ce soir c’est une bonne opportunité qui s’offre à nos amis lyonnais d’ouvrir pour le groupe culte du grind/death british, après avoir ouvert il y a peu de temps pour BENIGHTED et LOUDBLAST au Transbordeur de Lyon. L’occasion encore une fois de nous présenter en live les titres du nouvel album « The Abominable ».
Et nous ne serons pas déçus du voyage avec leur brutal-death pimenté de grind et saupoudré de « core » et « gore ». D’ailleurs, l’intro samplée va droit au but de ce côté ensanglanté qui nous est jeté en pâture. Alors, les titres « Abominable », « All Confused » et « Forgot » nous envoient du lourd, du consistant, du saignant (encore). Les riffs nous écorchent la cervelle, les « growls » et les « grunts » font leur boulot et le duo basse-batterie est implacable, que demander de plus ? La chorégraphie scénique est au point maintenant, le son est bon ce soir et le public adhère pleinement à la prestations des lyonnais qui mine de rien, à force de travail et d’énergie déployée, se font une place au soleil du métal extrême frenchie.

(set-list en photo).


Nous restons dans le métal extrême cette fois-ci avec le thrash, peut-être millésimé old-school, mais brutal et hors-norme des Israêliens de HAMMERCULT. Ce soir, le guitariste Aria Aranovitch est remplacé par le guitariste d’ALPHA TIGER, Alexandre Backash, alors « no problem) il va assurer pleinement ses fonctions au sein de la formation (pour toute la tournée actuelle d’ailleurs).
Je savais à quoi m’en tenir quant au set des thrashers fous qui avaient déjà participé l’an dernier à une tournée de SEPULTURA avec bonheur, et j’avais personnellement appréciè leur show l’an dernier au Metaldays en Slovénie. Donc ce soir, pas de suprise nous allons être collés contre les murs du CCO d’entrée de jeu. Bien sûr, ça joue vite, ça joue fort et la guerre thrash est déclarée pour un public aux anges (au diable pardon !). Ceux de Tel-Aviv ont tout comprit au film avec du thrash violent mâtiné de punk, de death, de hardcore et de heavy sous amphétamines, le tout bien mixé pour nous envoyer des soli malsains qui vous découpent les neurones au scalpel. C’est comme si Manowar avait copulé avec Destruction afin d’engendrer un bâtard explosif.
Le groupe est encore jeune (4 ans d’existence) mais a déjà sorti deux albums remarqués, et que dire de ses shows incessants qui donnent la mesure de leur talent dans ce domaine bien relevé du métal extrême. Ce soir leur set a encore une fois ravagé une salle de concert avec des titres variés au demeurant qui mélangent astucieusement tout ce qui fait le charme d’une musique qui « fait du bruit », mais du bruit que l’on aime tout simplement.
(set-list en photo)

Le moment tant attendu de la venue de la bande à Barney et de ses sbires, Mitch, Shane et Dany sur scène est arrivé. Pas de fioritures scéniques, pas de décorum, ici on branche, on joue et on vous met d’entrée une « kecla dans la chetron) où un direct « in your face », c’est comme vous voulez.
Barney, après un simulacre de concentration, les bras en l’air, lâche la bête NAPALM DEATH. Et c’est parti pour un bon moment de folie grind où un public concerné et acquit à la cause du groupe va défoncer le devant de la scène, je ne vous fait pas un dessin. Un concert de Napalm ça se vit, difficile donc de vous raconter tout ce qui se passe lors de ce genre de prestation extrême.
Après 30 années de déflagrations scèniques et verbales, ceux de Birmingham ont toujours la « pêche », c’est incroyable. Le groupe n’a pas prit une ride et a même rajeunit, voyez Barney en éternel ado, et Mitch qui s’est fait couper les cheveux, on dirait un écolier. Mais ne vous fiez pas à ces allures juvéniles, les péres géniteurs du grind/death, grindcore, grind tout court british vont vous mettre une baffe dont vous sous souviendrez longtemps.
En ce qui me concerne, après avoir vu le groupe en live au moins une vingtaine de fois, je suis toujours « électrisé » par leur démarche et n’en ai cure. Alors que dire, que faire, téléphoner à qui, mais que fait la police, que fait le gouvernement ? Rien assurément, alors ce soir Napalm on est avec toi pour vibrer sur tes titres. Des titres du dernier opus en date « Utilitarian » comme « Errors In the Signals » et « Every Day Pox », mais aussi avec des titres classiques comme « Suffer The Children », « Nessesary Evil », « You Suffer » et « Mass Appeal Madness ». Place aussi au très vieux « Scum » et dans les rappels le classique « Nazi Punks Fuck Off » des Dead Kennedys .
Le temps a passé trop vite à mon goût, pas de lassitude donc, mais un régal avec ce plat si consistant du grind délivré par les « maitres » Britishes. On en aurait bien reprit une louche, mais bon ! On se reverra encore et encore pour les prestations implacables des Napalm, quand on aime on ne compte pas. Chronique peut-être non objective je vous l’accorde, mais que voulez-vous on ne se refait pas lorsque l’on est inconditionnel d’un groupe.
(set-list en photo)


Cinq lettres (non pas shit) mais MERCI à Dream Factory pour nous avoir proposé cette excellente affiche. Et merci aux trois groupes qui ont partagé la scène du CCO de Villeurbanne ce mardi, pour le meilleur ou pour le pire, le meilleur assurément ce soir.






 


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