CHRONIQUES DE CONCERTS

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BETIZ'FEST
Avec : General Lee, Colossus, Crowbar, Fake Off, Devildriver, Bukowski, Dagoba
Date du concert : 11-04-2014  
Lieu : Le Palais des Grottes - Cambrai [ 59 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://betizfest.info/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 avril 2014 - Chroniqueur : Béné - Photographe : Béné https://www.flickr.com/photos/duvalbenedicte/  


Arrivée à la bourre à Cambrai (merci les travaux sur l’autoroute), je me speed pour entrer au Palais des Grottes et aller récupérer mon enveloppe presse et me jeter dans l’antre qui accueille l’édition 2014 du Betiz’Fest.

Cette année le festival était divisé en deux partie : les 4 /5 avril donnant la part belle à la pop/variété ; et les 11 et 12 avril. C’est ce deuxième weekend que j’ai eu le plaisir de couvrir, le vendredi étant consacré au métal all styles included et le samedi à une scène plutôt punk-rock-chanson française.

Déjà en arrivant j’ai le sourire. Super accueil et super organisation. Je me précipite dans la salle où deux scènes s’offrent à moi : la main stage ou Betiz’Arena et la seconde scène l’Eclipse Edge.

Sur la Betiz’Arena, le premier groupe a déjà bien entamé son set. GENERAL LEE, originaire de Béthune, a de l’énergie à revendre. Mon seul regret ? Avoir raté le début de leur set ! Le metal/post hardcore du groupe dépote et nous laisse présager une bonne soirée. On oscille entre des mélodies ravageuses et des passages bruts de décoffrage et c’est bon !

On a des moments d’accalmie qui ne durent jamais vraiment puisqu’on sait pertinemment que d’un instant à l’autre ça va décoiffer à nouveau. Une bien jolie découverte me concernant. Si leur objectif était de motiver les troupes pour le reste de la soirée, alors le pari est réussi !
Pis comme je suis sympa je vous donne la setlist :

1. Medusa howls with wolves
2. The witchin hour
3. Drifting
4. The end of bravery
5. Alone with everybody
6. When vultures descend to feed
7. Junon
8. Running with sharp scissors

Je me dirige vers l’Eclipse Edge pour voir le groupe suivant : COLOSSUS. Et là, comment vous dire…sans dire de gros mots…ce n’est pas une claque que j’ai pris…mais une bonne patate en pleine face.

Sans aucun doute COLOSSUS est mon coup de cœur de cette journée. Clair, net et précis. COLOSSUS c’est deux chanteurs qui envoient Jordan et Fabien, deux guitaristes dont la technique est certaine et un bassiste aux lignes bien précises et posées. Un modern death metal que certains avaient déjà pu découvrir avec leurs albums « Fragments » et « Lobotocracy ».

C’est violent mais c’est bon. Le set du groupe défile à une vitesse qui ne laisse pas une seconde de répit, le public s’agite et en redemande. Au final c’est passé bien trop vite ! Une chose est sure, je vais les suivre de près.
Le groupe enchainera huit titres :

1. The beyond chronicles
2. Endless torments
3. Hammer rises
4. The path of retaliation
5. We are the ones called devils
6. Seize my final breath
7. Uninvited guest
8. Worst clone award

Retour sur la main stage pour assister au show de Crowbar. Kirk Windstein et ses acolytes de la Nouvelle-Orléans sont attendus de pied ferme par le public. Avec sa longue barbe et ses riffs accrocheurs, l’ancien guitariste de Down est là.
C’est le genre de personne qui n’a pas besoin de bouger pour en imposer.

Son air patibulaire, son regard noir et sa voix dark plante le décor, c’est glauque, lugubre et obscur. Le reste du groupe suit dans l’attitude, et malgré les années le son de CROWBAR n’a pas pris une ride et est toujours aussi efficace, précis et sans concession.
Le groupe envoie au total quatorze titres :

1. Conquering
2. High rate extinction
3. The lasting dose
4. Burn your world
5. Self-inflicted
6. Vacuum
7. Liquid sky and cold black earth
8. Sever the wicked hand
9. New dawn
10. I am forever
11. All I had (I gave)
12. Planets collide
13. Cemetary angels
14. Let me mourn

Pour succéder à CROWBAR, le groupe FAKE OFF. Originaires du Nord-Pas-De-Calais, ils prennent le relais de CROWBAR et précèdent DEVILDRIVER. La pression ? Possible…Difficile à dire…

Proposant un hardcore aux accents punk le groupe est énergique, bouge et joue de manière précise…Mais je n’ai pas accroché…à aucun moment ils n’ont réussi à m’emmener dans leur univers. Question de goût certainement puisque le public semblait apprécier en majorité.

La soirée continue avec la bombe DEVILDRIVER. J’avais eu l’opportunité de les voir l’été dernier au MOTOCULTOR FESTIVAL à Saint Nolff, et j’étais vraiment contente de pouvoir assister à nouveau à une de leur prestation et qui plus est de pouvoir shooter le groupe et en particulier le frontman Dez Fafara.

Et d’entrée de jeu c’est du lourd, ils sont en forme et leur énergie est communicative.
Le charisme et le chant sans faille de Dez, et la technique et la précision du reste du groupe font de DEVILDRIVER un de ces groupes qu’il est juste excellent de voir en live. Thrash, death, brutal…on passe par tout. Le groupe nous sert un savant mélange de titres sur un plateau et on ne se fait pas prier :

1. Head on to heartache (Let them rot)
2. Hold back the day
3. Not all who wander are lost
4. Before the hangman’s noose
5. Oath of the abyss
6. I could care less
7. The appetite
8. End of the line
9. Dead to rights
10. Clouds over California
11. Ruthless
12. Meet the wretched

Pas le temps de se remettre on enchaine sur l’Eclipse Edge avec les parisiens de Bukowski. Et là c’était mon petit moment de bonheur à moi. Bukowski fait partie de ces quelques groupes que je ne me lasse pas d’écouter.

Vu également au MOTOCULTOR en août 2013, j’attendais leur set avec impatience. Une question cependant me vient à l’esprit : pourquoi Bukowski ne joue pas sur la main stage ? Ils sont des artistes confirmés et je pense que c’est mérité.

Une chose est certaine : ils sont contents d’être là et nous aussi !
Vous l’aurez compris je n’ai pas été déçue, bien au contraire. Dynamisme, bonne humeur, musiciens plus que bons et une voix que j’apprécie beaucoup…bref le combo parfait qui m’a redonné le sourire.
Les parisiens nous ont joué une dizaine de titres :

1. Intro
2. The downtown revenge
3. My name is Kozanowski
4. Hardtimes
5. The midnight son
6. Hazardous creatures
7. Brothers forever
8. Keep your head on
9. Mysanthropia
10. Car crasher

C’est passé trop vite. Je me précipite devant la Betiz’Arena pour le dernier groupe de la soirée, et pas des moindres : DAGOBA. Malgré l’heure tardive, le public est présent et les marseillais mettent tout simplement le feu. Shawter et Franky interpellent le public tout au long du set. Dès les premières notes de « I, reptile » le public se déchaine.

Shawter demande à la salle de se séparer en deux… Wall of death…et c’est un public en furie qui s’exécute. Franky toujours aussi impressionnant de technique et de talent derrière sa batterie. Guitariste et bassiste sont également bien présents et envoient ce qu’il faut quand il faut.

Il est clair que le groupe a tout ce qu’il faut pour devenir un grand du métal international. Ils vont mettre le feu une heure durant au Betiz’Fest, avec quatorze titres :

1. I, reptile
2. The man you’re not
3. The nightfall and its mistakes
4. Black smokers (752° Farenheit)
5. When winter
6. The great wonder
7. The fall of men
8. Degree zero
9. It’s all about time
10. Yes we die
11. Kiss me Kraken
12. Maniak
13. The things within
14. The white guy (And the black ceremony)

Seul bémol : les lumières vertes nous ont rendu aux autres photographes et moi-même la tâche difficile.

La première journée s’achève donc sur ce show plein de punch. Il est temps pour moi de rentrer à l’hôtel et de récupérer un peu pour la journée de demain, car j’ai rendez-vous avec un grand du métal français entre autres : LOFOFORA.


La suite très vite !






 


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