CHRONIQUES DE CONCERTS |
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BETIZ'FEST Avec : Mon Onc'Serge, Andreas et Nicolas, Burning Lady, Los Tres Puntos, Les Clache, Lofofora, Guerilla Poubelle, Scottland |
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Date du concert : 12-04-2014 | |||
Lieu : Le Palais des Grottes - Cambrai [ 59 ] | |||
Affluence : NC | |||
Contact organisateur : | |||
Interview : | |||
Date de la chronique : 18 avril 2014 - Chroniqueur : Béné - Photographe : Béné | |||
Deuxième jour à Cambrai après une nuit de sommeil. Je ne sais pas trop ce qui m’attend hormis pour Lofofora, qu’on ne présente plus, et Guerilla Poubelle.
La programmation semble belle est bien être orientée punk à 2 ou 3 exceptions près. Cette soirée débute sur l’Eclipse Edge avec Mon Onc’Serge. Auteur, compositeur et interprète, le québécois nous propose de la chanson française pleine d’humour. Il interagit avec le public tout au long de son set, n’hésitant pas à lancer des vannes totalement osées et décalées à certains. Le public, curieux, est présent et se prend au jeu. Seul sur sa chaise, avec pour unique compagnie sa guitare, Mon Onc’Serge proposera ainsi treize chansons : 1. Les Patates 2. La Maladie du Préjugé 3. Le Joual 4. Les Cochons 5. Chanteur Engagé 6. Hitler Robert 7. Paris Keupon 8. Pourquoi Mononc' Serge Joues Tu du Rock'n'Roll ? 9. Fourrer 10. Saskatchewan 11. L'Âge De Bière 12. Marijuana 13. Destruction La main stage ressemble à un endroit venu d’ailleurs. Toutes sortes d’accessoires l’ont envahie : poupon pendu par le pied, des palmiers, des peluches… Un singe fait alors son entrée et se place à la batterie. Deux personnages débarquent alors sur scène, habillés d’un peignoir blanc et portant un masque blanc ressemblant fortement à celui d’Iron Man. Les masques et peignoirs tombent… Andreas et Nicolas lancent leur show ! Complétement décalés ils commencent le set avec la chanson « Putain ! ». Ils vont interagir avec le public mais aussi avec certains des objets qui inondent la scène : l’ours et le chat en peluche, des cartons de couleurs, un revolver, un portrait de Will Smith. Le public présent chante en cœur avec eux la vingtaine de titres : 1. Putain 2. Wa ouh ! Wa wa ouh ! 3. Toutes les filles qui jouent au foot 4. Salut tout l'monde ! 5. Ours et compagnie 6. Elle change la K7 dans la tête du chat 7. Solo de batterie du singe batteur 8. Le sac poubelle 9. Chaussures de ski 10. Chatroulette 11. Je déteste le sexe 12. Super salope 13. Ma super chérie 14. Je suis narcoleptique 15. Will Smith 16. Je collectionne des canards (Vivants) 17. Myspace.com 18. Les singes du passé 19. Batte de baseball C’est un show plus que festif que nous offrent Andreas et Nicolas, et pour conclure ce set comme il se doit ils font monter une partie du public avec eux sur scène. Sur la petite scène se prépare déjà le groupe suivant, les lillois de Burning Lady. Coup de cœur du samedi, ce groupe de street punk a su me surprendre et j’ai vraiment passé un bon moment. Du dynamisme à revendre, un chant et des instruments maitrisés, des artistes souriants. Le mélange adéquat. Le public s’est réuni en masse pour faire honneur aux lillois. Sophie, la chanteuse, sait comment entrainer le public dans la liesse communicative du groupe, notamment grâce à ses refrains punchy et accrocheurs. Les trois messieurs aux intrus sont biens présents aussi, chacun y allant de sa maitrise pour donner ce son bien punk à l’ancienne. Le groupe ska punk LOS TRES PUNTOS enchaîne sur la Betiz’Arena. Il leur fallait bien ça pour caser tout le monde ! (pas moins de huit personnes). On demeure dans l’ambiance festive déjà bien installée depuis le début de la soirée. Les parisiens savent animer les foules avec leur hispano-ska-punk, teinté des sous du trio de cuivre qui officie en son sein. LES CLACHE succèdent à LOS TRES PUNTOS. Ils vont nous proposer des reprises du célèbre groupe The Clash. Le groupe joue bien, cependant, et ce n’est là que mon avis bien sur, j’ai un peu de mal à adhérer au concept « on ne fait que des reprises »… Mais je mentirais si je disais que ce n’étais pas bien. C’était sympa, un bon moment, et 17 titres : 1. Capitol radio 2. Complete control 3. Career opportunities 4. Clampdown 5. Bankrobber 6. 1977 7. 48 hours 8. Safe european home 9. What’s my name 10. White man in Hammersmith palais 11. Rudie can’t fail 12. Garageland 13. Tommy Gun 14. London’s burning 15. Janie Jones 16. White riot 17. Guns of Brixton Je me dépêche de retourner à la scène principale. Là c’est du lourd qui arrive. Je n’ai jamais pu les voir en concert, donc si vous voulez c’est limite un cadeau ce qui se passe là . LOFOFORA. Ils terminent les balances. Reuno est sur scène. Il est interpellé par un fan qui lui demande de faire une photo. Le frontman lui répond : « Attends je fais le tour ». Et je le vois sortir de l’espace groupes et prendre le temps de faire des photos avec celui qui l’a hélé quelques minutes plus tôt. Sympa Reuno… Je trouve ça cool qu’il prenne le temps, surtout pendant ses balances… LOFOFORA ce n’est pas n’importe quoi, ce n’est pas n’importe qui. Ce groupe est quand même emblématique du metal fusion à la française. C’est un son lourd, une voix, et des textes très bien construits et engagés. Le public se réunit en masse devant la main stage. Ils étaient attendus. Certains ont passé la soirée dehors, et ne sont rentrés que pour LOFO, et ils le disent assez. Nous voilà en route pour 1h15 au moins de pur show. Reuno est bien là , si présent et charismatique, il arpente la scène de long en large, s’adresse au public régulièrement, plaisante, et se donne à fond. Les titres s’enchainent, on reconnait entre autres « Accélère », « Le fond et la forme », « Dur comme fer », « Les gens », « Holiday in France », « L’œuf », « Buvez du cul »… Le groupe nous offrira aussi deux morceaux du prochain album qui est en cours d’enregistrement. Riffs lourds, voix particulière, jeu de scène, musiciens en place et qui excellent….J’ai juste envie de leur dire une chose : MERCI. J’aurais voulu un set plus long…mais bon…à ce moment-là c’est un concert, plus un set… En route donc pour l’Eclipse Edge pour L’avant dernier groupe du jour : GUERILLA POUBELLE. Beaucoup pensaient que la salle se viderait en masse après le passage de LOFOFORA, mais il n’en est rien, les festivaliers sont toujours bien présents. Les Parisiens de GUERILLA POUBELLE arrivent sur scène et démarrent fort. Ils sautent partout, c’est sans cesse en mouvement. Le chanteur donne de la voix et s’adresse aussi au public. Le set passe, les morceaux s’enchaînent. Ils nous offrirons une reprise de Nirvana pour conclure après plusieurs rappels bien mérité. Leur énergie et leur engagement font plaisir à voir. Pour clôturer cette édition du BetiZ’Fest, le groupe SCOTTLAND prend place. C’est un groupe de reprise d’AC/DC. Malgré l’heure tardive il demeure encore du monde pour assister au dernier set. Ils proposeront entre autres « T.N.T. » ou « Down payment blues ». Chacun sait ce qu’il fait et maîtrisent guitare et basse. Même problème que pour LES CLACHE me concernant (cf. le concept des reprises), mais je le concède ils le font bien! Une bonne fin de soirée un peu plus calme pour clôturer le Betiz’Fest. Cette édition 2014 du Betiz’Fest est terminée. Retour à l’hôtel pour le repos du guerrier avant le trajet retour de demain. Des images fusent dans ma tête, des moments et aussi des rencontres, avec les gens de l’organisation et les festivaliers. Les gens du Nord sont hyper accueillants et ça fait bien plaisir… J’y reviendrai c’est certain…et j’ose espérer pour un autre Betiz’Fest plein de surprises… | |||