CHRONIQUES DE CONCERTS

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JELLO BIAFRA
Avec : JELLO BIAFRA & THE GUANTANAMO SCHOOL OF MEDECINE, THE SPARK
Date du concert : 20-04-2014  
Lieu : Le Fil - Saint-Etienne [ 42 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.le-fil.com  
Interview :  
   
Date de la chronique : 21 avril 2014 - Chroniqueur : Chart - Photographe : Chart https://www.facebook.com/chartlivephotography  


Il y a des musiciens, des chanteurs, des artistes qui, par leur personnalité, leur attitude, leur discours mais surtout par leur travail et leur charisme, ont réussi à transcender les styles musicaux et devenir de véritables légendes. Jello BIAFRA est devenu l’une de ces légendes. Entre le punk et le metal, ce chanteur s’est imposé comme un leader, d’abord avec son groupe DEAD KENNEDYS puis à travers ses nombreux projets et collaborations, SPOKEN WORDS, LARD, REVOLTING COCKS, MELVINS, SEPULTURA… C’est avec son groupe JELLO BIAFRA & THE GUANTANAMO SCHOOL OF MEDECINE qu’il vient nous rendre visite ce soir à Saint-Etienne.

Ce sont les locaux de THE SPARK qui ouvrent cette soirée avec leur punk rock. Le groupe est intéressant mais rate un peu le coche avec le public. Pourtant les gens ici présents sont bien là pour ce style de musique mais apparemment personne ne semble vraiment rentrer dans le show, à moins que cela ne soit que pour mieux se réserver pour la suite. En attendant, le set s’en ressent avec quelques flottements, particulièrement entre les morceaux. Il faut aussi souligner le fait que nous sommes dimanche et qu’une large partie des gens présents semble avoir bien profité du weekend à rallonge pour faire la fête. Il faudra peut-être revoir THE SPARK dans d’autres conditions et dans une salle peut-être plus petite aussi.

Jello BIAFRA a choisit un nom à rallonge pour son groupe mais celui-ci ne manque ni d’humour, ni de provocation. En effet, on s’imagine très bien ce que peut suggérer une école de médecine à Guantanamo, c’est un peu comme passer des vacances au Cambodge dans les années 70/80. C’est tout l’art de notre homme à vrai dire auquel il ajoute une petite touche théâtrale sur scène et ce dès son entrée avec « Brown Lipstick Parade » et sa tenue de magicien. La critique du système américain est présente tout au long du show comme de coutume. Chaque titre est précédé d’un petit discours expliquant le pourquoi du comment des textes. Je ne sais pas quelle en est la portée car personne ne semble vraiment les comprendre mais peu importe, certains auront peut-être saisi certains messages notamment grâce au T.Shirt contre l’exploitation des gaz de schiste qu’arbore le frontman sur « Chemical Warfare ». Si la fosse était restée de marbre pour THE SPARK, il en va d’une toute autre manière pendant ce show. Le public est clairement réveillé par le punk rock du groupe. D’ailleurs, il conviendrait de préciser que les musiciens de Jello BIAFRA sont loin de n’être que de simples punks. D’ailleurs, à ses débuts le combo comptait parmi ses rangs Billy GOULD à la basse avant que celui-ci ne retourne dans FAITH NO MORE en 2009. Tout cela pour dire que les musiciens assurent leurs parties avec énergie et bonne humeur tandis que s’enchaînent les classiques « John Dillinger », « New Feodalism », « Barackstar O’Bummer », « Werewolves of Wall Street ». On retrouve un classique des DEAD KENNEDYS que l’on avait pu entendre la même semaine du côté de Lyon au concert de NAPALM DEATH, à savoir « Nazi Punks Fuck Off ». Puis le groupe nous quitte sur « Pets Eat Their Master » avant de revenir avec un rappel incluant bien évidemment le classique « Holiday in Cambodia » ainsi que « Shock-You-Py ! ».

Le public était survolté pour accueillir notre homme et il était fort appréciable de faire partie de cette fête un dimanche soir. Jello BIAFRA prend de l’âge mais reste toujours aussi énergique, vindicatif convaincu et convaincant. On a vraiment là affaire à un vétéran et une légende n’hésitant pas à slammer et à 55 ans, je connais peu de personnes aussi en forme et à l’aise sur une scène après une aussi longue carrière !







 


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