CHRONIQUES DE CONCERTS

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METALDAYS-JOUR 3
Avec : Volbeat, amorphis, forgotten tomb, saltatio mortis, havok, artillery, valient thorr
Date du concert : 23-07-2014  
Lieu : Open air - Tolmin [ Hors-France ]  
Affluence : 12000  
Contact organisateur : http://www.metaldays.net/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 31 juillet 2014 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com  


Le soleil est revenu pour cette troisième journée du Metaldays, alors profitons en, vive la plage et vive les concerts de ce mercredi 23 Juillet.

On démarre les lives avec sur la mainstage à 17heures20 VALIENT THORR. Tous les « thorriors » sont là (ceux qui suivent le groupe partout). Le gang des barbus « ricains » ravage tout sur son passage dans le monde entier (même à Hawaï) inlassablement avec son speed rock n’roll, heavy-rock, stoner, thrash n’roll etc…
Vus au Hellfest, vus à Grenoble en salle, vus au Sylak Open Air, je ne me lasse pas de leurs prestations dynamiques. Le chanteur/frontman Valient avec ses chaussures de catcheur est intenable sur scène et hors scène, complètement dérangé, semblant venir d’une autre ,planète et derrière lui, ça tabasse sec.
Aujourd’hui le public est trop loin de la grande scène alors Valient ne pourra pas « ramer » parmi l’assistance, alors il le fera sur les planches. Si vous aimez par exemple MUNICIPAL WASTE vous ne serez pas déçus, car Valient Thorr joue dans la même catégorie sur le ring. Cela vous donnera une idée de ces fous furieux du rock, le vrai, celui qui sent la sueur et vous plombe la tête avec du binaire explosif., guitare et basse volent en l’air, c’est fini, quelle claque !

Place maintenant à 18heures30 au thrash old-school avec ARTILLERY, l’un des pionniers du genre au Danemark qui officie depuis plus de 30 ans déjà. Au micro un jeune loup Michael Bastholm Dahl qui est soutenu par les vieux briscards rescapès de la formation. Et cela donne quoi en fait ? Du bon thrash millésimé 80’s agréable à l’écoute mais sans plus. Bons riffs, soli travaillés mais rien de nouveau dans la planète thrash.

Ce qui ne sera pas le cas à 19heures 35 sur la seconde scène avec les jeunes thrashers de Denver, Colorado HAVOK. Alors là ça va faire mal. Trois albums à leur actif et des prestations directes « in your face », cela se présente plutôt bien. Et effectivement la puissance de feu est au rendez-vous, orgie de soli ciselés et de riffs tranchants, tout est fait pour un « headbanging » permanent. Les compositions varient les plaisirs et au final on en prend plein la vue et les oreilles sans se lasser une seule seconde. Un thrash sans compromis donc avec une présence scénique démoniaque, que demander de plus ?


SALTATIO MORTIS, ce nom me disait quelque chose, mais sans plus. Je vais en savoir beaucoup plus là tout de suite à 19heures50 sur la mainstage.
Et la bonne découverte sera au rendez-vous avec ces folk/métalleux Germains assez proches en fait d’In Extremo par exemple. Folk/métal épique donc au menu avec, en plus des classiques guitares, basse et batterie, cornemuses, bignou et vielle à roue, instruments celtiques donc. Si en CD cela reste conventionnel, en live c’est tout autre chose avec une dynamique bien pensée et le choix de titres « bougeants ». De l’énergie donc, des musiciens maniant avec dextérité leurs instruments et un frontman (un peu poseur sur les bords) qui tient la scène sans problème. Alors on ne se prend pas la tête et on apprécie ce moment « folkeux » et thrash en même temps pour le plaisir.

Retour à la seconde scène vers 20heures45 pour voir nos amis transalpins de FORGOTTEN TOMB. Herr Morbid, après 14 ans de pérégrinations au sein de la scène black-metal nous propose son « darkness en stereo ». Si les débuts de ce groupe Italien étaient placés sous le signe d’un black/doom oh combien dépressif et suicidaire, la route ,666 a mené la horde noire vers des chemins plus tortureux, plus variés, plus rock, plus stoner dirons certains en disant que le groupe fait maintenant du désert-rock.
Foutaise que tout cela, la formation a su se renouveller en incorporant à son black dépressif des éléments différents, plus heavy, plus rock peut-être mais Herr Morbid est ses sbires n’ont pas trahi la cause du métal sombre, ils ont évolué tout simplement. Forgotten Tomb fait preuve d’une maitrise technique particulièrement bien dosée et, côté ambiance, si un peu de lumière est venue éclairer leur black, les ambiances de mort sont toujours présentes en filigrane. Avec groove et perfidie le voyage tombal intemporel est d’actualité avec ces musiciens dominant de plus en plus la scène black Européenne. Alors, « depress black », black n’roll ? Rien de tout ça en fait mais autre chose de bien plus approfondit et ce soir nous nous somme laissé tenté sans regret par leur prestation.

Set-List : Todestrieb, Scars, Daylight Obsession, Subway Apathy.

Grand moment je l’espère maintenant avec l’arrivée sur la mainstage à 21heures20 d’AMORPHIS. Amorphis et son style particulier va attirer un public conséquent ce soir. Death, Doom, mélodies mélancoliques attachantes, ambiances parfois glacées, tout est bien accrocheur et travaillé ne laissant personne indifférent même ceux qui n’ont jamais (mis a part leurs débuts) bien apprécié ce groupe à sa juste valeur.
Tomi Joutsen et son micro original mène la danse à l’aide des guitaristes confirmés que sont Esa et Tomi, Jan Rechberger étant revenu derrière les fûts depuis 2003. Lights fabuleux, son au top niveau, ce soir tout est bien orchestré si je puis m’exprimer ainsi. En ce qui concerne la set-list, la nouvelle perle discographique des Finlandais « Circle » sera bien représentée ce soir, flash-back aussi avec les anciens titres « My Kantele » & « Into Hiding », et en fin de set l’incontournable « Black Winter Day ».
Le show a duré 1heure15 mais nous n’avons pas vu le temps passer, c’est le signe d’un très bon concert, Amorphis est remonté dans mon estime et j’ai hautement apprécié cqfd.

Set-list : Shades Of Gray, Narrow Path, Silver Pride, Sky is Mine, My Kantele, Into Hiding, Nightbird’s Song, Vulgar Necrolatry, The Wanderer, You I Need, Hopeless Days, The Smoke, Black Winter Day.

23heures15, c’est noir de monde devant la mainstage pour VOLBEAT. Dire que les Dannois sont très attendus serait un doux euphémisme.
Michael Poulsen et son « brushing » à la Elvis Presley prend pied sur le bord de la scène avec derrière lui un gros décorum à la mesure de la notoriété de ces rockers qui ont le vent du succès favorable en ce moment. Michael, guitare en bandouillère soutenu par Jon, Anders et Rob envoie le rock n’roll ce rock des sixties mâtiné de grosses guitares, de métal pour faire simple. La foule hurle, les bras se lèvent et Michael nous propose sans tarder « Doc Holliday » « Hallelujah Goat » et « Boa (JDM) ». Tout va bien, l’assistance est aux anges, Elvis Presley et Johnny Cash sont en filigrane évidemment. On poursuit avec « Lola Montez », « Sad Man’s Tongue » et « Heaven nor Hell ».
Puis l’imprévu nous tombe dessus, on nous annonce que Michael a des problèmes de voix et stoppe le concert, concert qui n’a duré que 25 minutes environ. La scène est démontée rapidos devant une assistance furieusement enragée car frustrée et qui ne lâche pas les « crash-barrières ». On discute, on discute, les commentaires vont bon train, puis petit a petit tout le monde s’en va…
Nous apprendrons le lendemain matin via facebook que l’organisation du Metaldays offre une entrée gratuite pour le jeudi a tous ceux qui ont été « lésés » involontairement.

Alors, circulez, il n’y a plus rien à voir devant la mainstage, mais ceux qui en ont le courage patienterons jusqu’à 0heure45 pour voir sur la seconde scène POSSESSED. Quant à moi, direction un bon lit douillet car demain jeudi on remet ça, prenons des forces !






 


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