CHRONIQUES DE CONCERTS

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LITTLE BIG
Avec : Little big, Toby Screamer, Sodoma Gomora, Shaârghot, Anny B
Date du concert : 11-02-2015  
Lieu : Glazart - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.sherep.net/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 14 février 2015 - Chroniqueur : superbenny666 - Photographe : benlivephotos https://www.facebook.com/livephotosmusic  


Soirée "électro punk hip-hop horror indus" au Glazart ... rien que ça !
La tête d'affiche vient de Russie et s'appelle Little Big. Leur premier album, "With Russia From Love", qui vient de sortir, est un condensé d'électro stéréotypé à la sauce russe, avec des mélodies qui restent bien en tête.
Little Big est composé de Ilya Prusikin, Sergey Gokk Makarov, Olympia Ivleva ... mais aussi de leur clown aussi flippant que
celui de la série "American Horror Story".

Arrivé un peu tard, le set de Shaârghot touche à sa fin, à mon grand regret. Du peu que j'ai vu, Shaârghot propose un metal indus
bien heavy avec une prestation singulière, mais je n’ai pas eu le temps de sortir mon appareil : le show était terminé.

Le groupe suivant nous vient de République Tchèque et s’appelle Sodoma Gomora.
Un Dj aux platines, deux Mc’s qui éructent leurs punchlines sur le devant de la scène. Sodoma Gomora est influencé par Insane Clown Posse - d’ailleurs, l’un des chanteurs est habillé d’une cagoule représentant une tête de mort.
Leur rap est défini comme du “horror rap”, et pour avoir écouté avant de voir leur show, leur son m’a bien plu … leur prestation, moins. Les deux chanteurs gesticulaient bien sur la scène, mais cela manquait de communion avec le public ; le son ne dégageait pas beaucoup de puissance non plus. Ils ont joué très tôt l’un de leurs titres phares, “Insane Insane”, ce qui a permis au public de s’emballer tout de même, mais le show est resté malgré tout assez plat. Musicalement, ce qu’ils proposent est bon, et je vous conseille d’écouter leur album.
A noter que les paroles sont le plus souvent dans leur langue natale, et même sans comprendre, cela rend plutôt bien.
Avis donc mitigé sur la prestation scénique, mais le potentiel est là, à suivre …

Le groupe suivant, Toby Screamer, fait de l’électro rock hip-hop vraiment intéressant.
L’entrée en scène de Faustine, la chanteuse, à quatre pattes, permet d’annoncer la couleur sur l’originalité du jeu de scène, le son derrière montant peu à peu. La bassiste est en retrait pour le moment. Le premier morceau part très calmement, mais on sent que l’ambiance monte petit à petit, et tout le monde se lâche.
La chanteuse saute dans tous les sens, la bassiste est sur le devant de la scène, acclamée par l’audience ; et Toby Screamer assure un peu plus en retrait les beats, mais aussi quelques riffs de guitare. Toby Screamer plaît au public qui le lui rend bien.
Les passages rock se mélangent parfaitement aux passages électro, Toby Screamer fera aussi une reprise du fameux titre “Jump Around” de House of Pain. A ce moment là, c’est l’apothéose dans la foule, les mollets de certains vont piquer le lendemain ...
Toby Screamer a tout compris à la scène, avec un gros son de qualité à l’arrière, une bassiste qui en plus d’assurer ses lines, sait s’adresser à la foule, et une chanteuse à la voix atypique qui utilise toute la scène pour s’exprimer. Tout le monde est charmé à la fin de ce super set, mais en a gardé pour nos Russes déjantés de Little Big.

La salle se tasse nettement plus pour notre tête d’affiche du soir : tout le monde veut participer au show.
Les lumières deviennent plus tamisées, le son démarre sur un petit “Kalinka” classique, puis le Dj arrive et la revisite à sa sauce, rien de tel pour chauffer la foule.
Puis Ilya et sa comparse Olympia débarquent dans la foulée pour enchaîner avec “With Russia from Love”, et continuer avec “We will push the Button”, et là, je comprends que la place du 1er rang ne soit peut être pas la meilleure, car oui, les fans sont à fond, ça bouge, ça saute, ça chante à tout va … et cela va durer tout le long du show.
Little Big est une bande de joyeux lurons qui sait mettre de l’ambiance, à la fois avec des melodies qui restent bien en tête, mais aussi pour leur show exceptionnel. Nos chanteurs font sans cesse des aller retour, tapent dans les mains des fans, mais cela ne fait que commencer …
En effet, il manque le clown qui apparaît dans leurs clips. Ilya demande au public s’il doit venir … La réponse est sans équivoque, et le clown
débarque bien remonté pour relancer de plus belle la machine ! Le public répond présent, et il faut être physique pour résister aux vagues de jumps de la foule !
La setlist est vraiment bien proposée : on commence par les morceaux les moins remuants. Puis, arrivent ceux dont tout le monde est capable de chanter le refrain. “Dead unicorn” rencontre un franc succès, tout comme "Life in da trash", ou encore “Russian Hooligans”. Après avoir rafraichi tout le monde en offrant une petite boisson au 1er rang, et pris le temps de se vêtir d’habits kitsch du temps du communisme, il est enfin temps de savourer l’hymne du groupe, “Everyday I’m Drinking”.
Ce morceau joue sur le stéréotype même de la Russie, alcool, matryoshka, bière … “no future, this is Russia bitch!!”. Il y a forcément de l’ironie dans ce morceau, avec ce refrain qui restera en tête pendant des heures. ”Lalalalala-la,lalalalala-la,lalalalala-la…”
C’est ainsi que se finit la soirée, avec une foule conquise, des Russes qui commencent leur tournée française tout feu tout flamme.
On attend impatiemment de nouveaux morceaux, tout en se contentant pour l’instant de l’esthétique de leurs clips.

Setlist:
Intro
Kalinka
We will push the button
Public enemy
Russian Hooligans
Pump It
Freedom
Dead Unicorn
Kind Hard
What A Fucking Day
My Way
Life in da Trash
Everyday I’m Drinking

Un grand merci à Loren de Glazart et l'équipe de Pavillon666 pour l'accréditation de ce concert.






 


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