CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE REAL MAC KENZIES
Avec : Dirty Fonzy01, The Real mcKenzies02
Date du concert : 08-05-2015  
Lieu : L'Assommoir café-concert - Saint-Etienne [ 42 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/lapattedours42/timeline  
Interview :  
   
Date de la chronique : 19 mai 2015 - Chroniqueur : Franckenstrat - Photographe : Franckenstrat  


De retour à Sainté pour la seconde fois cette semaine, j’arrive à l’Assommoir pour assister à une belle affiche Punk Rock, ce qui me change du Black Metal.

Au programme, les Canadiens « The Real McKenzies » et leur excellent celtic punk festif sont accompagnés des punk rockers albigeois « Dirty Fonzy » qui côté festif ne donnent pas leur part au chien non plus.

C’est dans un Assommoir qui commence déjà à afficher complet que les « Dirty Fonzy » entament leur set.
La température monte au sens propre du terme comme au sens figuré, si bien qu’Angelo Papas demande au patron d’allumer les radiateurs.
Comme c’est le dernier set des Dirty Fonzy sur leur tournée d’une semaine avec les Real McKenzies, Angelo Papas est obligé de jouer en kilt tout en respectant scrupuleusement la tradition « du rien en dessous ».
C’est donc dans cette ambiance chaude comme la braise que les Occitans démarrent leur show pied au plancher et ce soir ce sont des Dirty Fonzy en super forme qui vont faire sauter la baraque.

Avec une set liste chargée à bloc, 21 titres, rien que ça, les Albigeois vont nous faire revisiter un gros échantillonnage de leur discographie déjà composée de 5 albums, 1 split et plusieurs EP.
Leur énergie positive et communicative ponctuée d’un humour grinçant va renforcer la proximité avec un public stéphanois déjà conquis. La salle va petit à petit se transformer en furie et se mettre à danser dans tous les sens.

Voyant le public se déchainer, les Dirty Fonzy à chaque fois en remettent une couche et le show monte en puissance à chaque minute.
Casquette vissée sur la tête, Johnny Guitare sans jamais faillir à sa réputation d’excellent gratteux balance ses riffs à la Chuck Berry déversant dans ’Assommoir une véritable ambiance de pur rock’n roll.

Angelo Papas casquette inversée comme d’hab donne de la voix assurant sa place de chanteur et de vrai frontman, bien que Dirty Fonzy se soit toujours défendu de verser dans le leader.
Il alterne entre fender télécaster et guitare électro acoustique et les vieux hymnes s’enchainent les uns derrières les autres à la vitesse de la lumière.

Rookie à la basse déploie toujours la même énergie. Il bouge sans cesse, il chante, il est présent sur les chœurs et le tout avec une fougue d’enfer.
Nous sommes juste surpris de voir Dirty Midier faire juste quelques apparitions sur la scène, tantôt à l’harmo ou la trompette. Mais bon, c’est un choix de sa part. Du coup, il est beaucoup plus présent pour le groupe et endosse plusieurs casquettes. Il filme, il est technicien de plateau, il fait du son etc. Midier, j’adore, car c’est vraiment le touche à tout du groupe.

Le grand absent sur la tournée, c’est Dadé à la batterie qui a des obligations avec son autre groupe, les Billy Hornett. Toutefois, les Dirty Fonzy n’y perdent pas au change car ils se sont dégoté un jeune batteur du tonnerre qui s’éclate comme un fou et dont c’est l’anniversaire tous les soirs si l’on fait référence aux anecdotes d’Angelo Papas.
En tout cas, vu son jeune âge et le niveau qu’il possède déjà, s’il continue dans la même trame, il risque d’aller loin.

En tout cas l’ambiance est là et Dirty Fonzy donne le meilleur de lui-même en envoyant une sauce incroyable devant un public nombreux et totalement conquis. C’est la grande classe à la sauce albigeoise. On se sera revisité comme il faut les deux premiers albums, ainsi que le dernier qui est bien dans la veine du premier.
C’était absolument génial, merci les gars, vous revenez quand vous voulez, mais vite ce serait encore mieux.

Les Real McKenzies sont à Vancouver, ce que les Dropkick Murphys sont à Boston.

Kilt à la taille, le réservoir rempli de bière, les six compères font leur entrée sur scène dans un Assommoir over blindé où l’on ne peut strictement plus rien rentrer, même pas une feuille de papier à cigarette.

C’est dans une moiteur et une chaleur complètement suffocantes que les Real McKenzies débutent un set qui comme d’habitude va s’avérer complètement dément. Pour une musique qui bouge, c’est vraiment une musique qui bouge et la salle est complètement sans dessus dessous dès les premiers titres, c’est vraiment de la folie. Ce groupe a le don de tout emmener avec lui et de mettre un souk pas possible dans toutes les salles où il joue.

Armés comme d’habitude d’une pêche pas possible, les Real McKenzies vont nous envoyer la totale issue de leur tout dernier album « Rats in the Burlap » qui est quand même déjà le dixième opus qu’ils trimbalent dans leur musette depuis leur formation en 1992.

Les Canadiens vont nous sortir la totale pendant un set de plus d’une heure où l’on va revisiter également pas mal d’anciens albums. Paul McKenzie s’éclate comme un petit fou sur scène et avec le public qu’il asperge d’eau, puis de bière avec son éternel humour bon enfant et ses plaisanteries faciles mais subtiles qui font toujours marrer.
Les autres musiciens ne sont pas en reste et mouillent le maillot à fond tout en s’éclatant eux aussi avec le public qui est aux anges et qui est à fond. Il y a longtemps que je n’avais pas vu autant de sueur dans un pit réduit à un mouchoir de poche.

Pour ma part, c’est quasi impossible de prendre des photos. Je suis écrasé, broyé. Alors tant pis, fini le fignolage, j’y vais à la sauvage, je tire les photos grand flash du fond de l’Assommoir, pas le choix…

Quelle soirée mes amis, quelle soirée !! Pour finir leur set, les Real McKenzies vont nous prendre complètement à contrepied en interprétant trois titres absolument magnifiques « a cappella ». Sur ce, ils se retireront au bar et s’en iront sur les océans de bière pour boire des canons et palabrer en toute simplicité et fraternité avec leur public. J’aurai même l’occasion de saluer Paul (qui n’avait vraiment plus soif) juste avant de partir.

« Mess with the best or die like the rest », many thanks to the incredible Real McKenzies!! Un immense merci aux Dirty Fonzy qui nous ont régalés d’un concert punk rock d’une qualité sans égale.

Un grand merci à La Patte d’Ours pour avoir convié Pavillon 666 à cet événement exceptionnel. J’espère que nous nous reverrons très bientôt.

Et pour finir, merci à l’Assommoir pour son accueil chaleureux et pour avoir accueilli de tels artistes sur ses planches.






 


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