CHRONIQUES DE CONCERTS

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HELLFEST JOUR 2
Avec : HELLFEST JOUR 2
Date du concert : 18-06-2016  
Lieu : Clisson - Clisson [ 44 ]  
Affluence : 60 000  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/replica-promotion-129323440466556/?fref=ts  
Interview :  
   
Date de la chronique : 24 juin 2016 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : blaze-nathan, Black.Roger, Phil (Maulny77)  


Seconde journée de notre périple qui va nous révéler ses bonnes surprises.


LOUDNESS
Je commence la journée de ce samedi 18 juin par un monument du heavy-metal japonais LOUDNESS. Un groupe incroyable né en 1981, un groupe incontournable quoi, de par sa fidélité au style, de par ses 26 albums, et ses tournées, ouch !
Aujourd’hui à Clisson sur la mainstage 01 tout y est, la voix de Minoru, les soli de Akira et une rythmique à toute épreuve. Le heavy des Nippons est toujours aussi magique donc et il était impossible de passer outre à leur prestation. Un régal tout simplement, un mélange au arrières-goûts de Dio et Black Sabbath, pourquoi pas ? « Flash-back » goûteux dans les 80’s, « flash-back » toujours d’actualité dans sa qualité.

AUGUST BURNS RED
Retour vers le futur avec AUGUST BURNS RED qui va démonter la mainstage 2 maintenant avec son métalcore inspiré et agité.
Ceux de pennsylvanie aux states s’appliquent depuis 14 ans maintenant à écraser la concurrence dans le domaine du métalcore qui a vu passer à petite ou grande vitesse des formations « jetables » qui croyaient être originaux.
August Burns Red n’a pas faibli depuis l’an 2002 et nous a abreuvé en 7 albums de compositions techniques et originales mélangeant savamment growls, hurlements, mélodies et vitesse d’exécution, imparable ! Alors mélancolie, brutale progressive, drôle d’étiquette, mais pourquoi pas ! En tous cas leur prestation a fait mouche ce midi au Hellfest, incroyable !

STRIFE
Retour à la warzone pour un groupe qui m’avait « scotché » dans les 90’s, je veux parler de STRIFE. Encore une reformation de groupe hardcore allez-vous me dire, mais rare sont les reformations qui vous accrochent, qui réveillent en vous l’énergie de l’excellence. C’est le cas des californiens qui n’ont rien perdu de leur mordant hardcore, alors leur prestation à la warzone ce samedi après-midi a satisfait hautement jeunes et moins jeunes, c’est sans appel !

GLENN HUGHES
Ayant foulée de nombreuses scènes aux cotés de musiciens de renom, Glenn s'aventure sur la mainstage sous la forme d'un trio. Son hard rock blues et funky délivre une ambiance riche en rythmiques et des guitares énergiques. Le bassiste assurant aussi les vocaux est moins actif que son guitariste qui fait le show et prend la pose autant que possible. Un sympathique groove rock band.

CATTLE DECAPITATION
Le death/grind de CATTLE DECAPITATION originaire de, san-diego, Californie, est venu cet après-midi nous ramoner les conduits auditifs sous la tente Altar et tous les amateurs de métal extrême étaient là évidemment.
Certes en 10 ans le line –up des californiens a bien évolué, mais les envois du groupe arrachent toujours autant et c’est tant mieux. Preuve en est les titres de leur dernier « méfait », « the anthropocene extinction » qui n’ont jamais été aussi bons, les meilleurs ? Peut-être, mais l’ensemble de leur œuvre est incroyablement remarquable. Alors nous avons pris notre dose de brutalité, de violence, mais de violence intelligente en soi, aargh !

ATREYU
J’ai rendez-vous devant la mainstage 2 cet après-midi du samedi 18.06 avec les Californiens ATREYU, groupe inconnu pour moi.
Je vais tout de même voir et écouter ce qu’ils font car le nom de groupe me parlait au départ.
Mais une fois dans la place j’ai trouvé leur métalcore bien formaté US, assez fade, et à part certaines dérives guitaristiques remarquées, l’ensemble ne m’a pas inspiré outre-mesure. Bref ce métalcore à la Trivium en influence avec plus de punch par moments m’a laissé de marbre.

SIXX A.M.
Un super band qui n'est pas vraiment inconnu. Libérés de leurs obligations respectives, le quatuor est bien décidé à marquer les esprits et à convaincre. On retiendra une prestation dynamique, remplie de complicité.

FLESHGOD APOCALYPSE
Allons voir maintenant les Italiens de FLESHGOD APOCALYPSE qui vont nous interpréter leur dernier concerto baroque métallique « king » sur un mode death/black.
Certes ils ne sont pas les seuls à avoir mixé death et musique classique, mais ils le font bien. Ils ont des idées à revendre, un bon concept dans les textes, la dose symphonique ne polluant pas leur brutalité death-technique. Résultat ce groupe transalpin magnifie le genre auquel ils se sont attachés à redonner ses lettres de noblesse. Et en live, une certaine mise en scène, une certaine chrorégraphie de bon aloi fait le reste, c’est excellent.

FOREIGNER
Adoucir le rythme n'est pas chose aisée. Pour autant Foreigner par son rock hard FM emmène l'assistance garnie par des compositions accessibles et connues. La prestation de Kelly Hansen, véritable showman, permet de gagner l'attention des plus sceptiques, il ira jusqu'à prendre une caméra de retransmission télé et filmé le public. Quand la douceur rime avec puissance et dynamisme, un set qui a maintenu l'atmosphère.

SICK OF IT ALL
Virage à 180 ° sur la mainstage après la pause respiratoire, il est temps de laisser place au hardcore US. Inutile de vous confirmer que la formation est réactive dès son entrée sur scène. On est pris par la débauche d'énergie, par l'intensité musicale et de la prestation. Le rouleau compresseur est de sortie, tant le set est puissant, la liesse est de mise, comme l'atteste les sourires qu'arborent les musiciens. Une bonne dose de surintensité qui à réveiller ceux qui souhaitaient se reposer.

ENTOMBED A.D.
Retour à l’Altar pour du death n’roll, mais pas du n’importe quoi, le death des Suédois ENTOMBED A .D.
Alors là, deux écoles s’affrontent, celle des fans des débuts du groupe avec « clandestine » et « left hand path », et celle de ceux préférant la suite avec des mid-temposgroovy plus lourds, mais qui ont généré depuis « wolverine blues » (taxé à sa sortie de death-grunge), un son particulier, le fameux son Entombed reconnaissable entre mille.
Mais ce soir Entombed, outre ses différences, attire beaucoup de monde car le groupe est devenu une certaine « icone » d’un death à la suédoise. Alors avec au départ dans la tête les paroles du titre « wolverine blues » (what u believe), j’ai apprécié le set de larsGöran Petrov et ses acolytes, ça fait du bien par où ça passe comme dirais mon ami le métalleux fou.

JOE SATRIANI
Discutable mais non discuté, le maitre envoie ses titres les plus fédérateurs avec brio. Le show est parfaitement mené et reste de bonne facture. Toutefois Satch peine à obtenir l'adhésion de l'assistance. Trop guitaristique pour l'ensemble du public, peu percutant après ses prédécesseurs hardcoreux, ce set aurait été plus facilement assimilable positionné aux cotés de Foreigner.

DISTURBED
Ils remettent le public dans le groove et l'ambiance, les américains mettent simplement le feu aux planches par un show agité et appliqué. La communion est établie par des ambiances groovy et une prestation ad hoc. Le final est riche en surprises par la venue de Nikki Sixx et DJ Ashba pour une reprise de "Shout at the Devil" - Motley Crue, puis celle de "Baba O'Riley" - The Who avec Glenn Hughes et une cover de "Killing in the Name" - Rage Against The Machine.

WITHIN TEMPTATION
Les néerlandais prennent possession des lieux sans tarder par des rythmiques imposantes et son metal accessible. Le groupe peut profiter des conditions climatiques amenant peu de clarté pour rehausser son set de lights, de pyrotechnies et d'écrans vidéo... comme la évoquée Sharon Den Adel durant sa conférence de presse, Tarja vient partager les voix sur "Paradise (What About Us?)".
Sans jouer à l'économie, délivrant set parfaitement rodé, Within Temptation s'installe à la force du poignet parmi les références metal.

PRIMORDIAL
Comment résister à l’appel de mes cousins Irlandais de PRIMORDIAL ce samedi soir à la nuit tombée ? Voici donc sous la Temple les guerriers du black/pagan de Dublin.
Ces irlandais nous donnent rendez-vous avec les souterrains où repose la mort sur un rythme palpitant et morbide qui vous prend aux tripes tout simplement. Les riffs alambiqués soutiennent des vocaux presque maladifs prônant une certaine mélancolie du néant oh combien sombre, noire comme de l’encre.
Comment résister donc à ce show glacial et torturé dominé par des vocaux rugueux et envoûtants. Primordial nous a insufflé une certaine idée de la mort au travers de ses compositions et ce fut bon, merveilleusement prenant.

TWISTED SISTER
Bien qu'ayant connu les heures de gloires de la formation, je dois avouer que j'étais dubitatif par le comeback du groupe. Ce doute est de courte durée, tant le show est attrayant, la formation sort les standards à fort potentiel communicatif, invite le temps de deux morceaux Phil Campbell, "Shoot 'Em Down" et "Born to Raise Hell" - Motorhead. Le groupe s'inscrit dans la simplicité et la modération, là où il avait pour habitude de sortir la surexposition. Une belle surprise qui confirme le message dissipé par Dee Snider "I Wanna Rock", ce mémorable prestation proposée n'en fait aucun doute, ils sont bien ici pour le Rock.

Il est temps de laisser place à l'hommage dédié à Lemmy.

KORN
Il est évident que je me suis réservé pour KORN en fin de soirée en squattant la barrière deux heures avant le début du show, début du show prévu à 1heure du matin.
En ce qui me concerne j’ai assisté à l’un de leur meilleure prestation (la 4ème pour moi) avec une bonne set-list, bien choisie reprenant beaucoup d’anciens titres comme « right now » en ouverture, puis « here to stay », « somebody someone », « blind » etc…
Le seul « hic » ce fut un certain public bien émmèché qui a pourri les fans et ceux appréciant beaucoup le groupe, dommage ! Mais en ce qui concerne le groupe, pas de problème, il a mérité sa place de tête d’affiche du samedi soir au Hellfest.











 


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