CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE KILLS
Avec : Fai Baba, The Kills
Date du concert : 29-06-2016  
Lieu : Rockhal - Esch sur Alzette [ Luxembourg ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.rockhal.lu  
Interview :  
   
Date de la chronique : 02 juillet 2016 - Chroniqueur : Lex - Photographe : Lex  


J’arrive tôt à la Rockhal pour ma première séance de photos pour Pavillon666. The Kills passent au Club, une salle de taille moyenne. Le publique arrive peu à peu. L’ambiance est calme et détendue. Parfaite pour la première partie, qui permet d’entrer doucement dans la soirée à venir.

Fai Baba est une première partie originale et langoureuse. Un punk blues suave avec une rythmique originale. Il est pied nu et porte une casquette, et nous donne envie d'être allongé sur une plage déserte pour l'écouter pleinement. Ce que je ne manquerai pas de faire cet été, c'est promis.

Mais c'est tout autre chose quand Alison Mosshart entre en scène avec sa crinière blonde et son air angélique. Et après les berceuse de Fai Baba on ne s'attend pas à la claque que l'on reçoit quand elle se met à chanter. La beat box se met en marche, Jamie Hince démarre le premier rif, et là, Alison Mosshart est comme possédée. L'ange blond dévient démon et la salle entière est immédiatement sous son charme. L'audience se réveille d'un bond.

Le duo n'a rien perdu de sa force, ils reviennent avec un cinquième album, qui pour moi est le plus travaillé et le plus abouti. Les rifs sont plus complexes, les chansons plus mélodieuses et VV et Hotel appliquent à la lettre les paroles du premier titre de cet album : 'Doing it to death', seule la mort les séparera. La complicité sur scène est telle, qu'elle est communicative, et la salle entière est aspirée dans leur intimité.
Ce qui est raffraichissant, c'est que malgré les années, leur enthousiasme sur scène est toujours aussi débordant, comme s'ils jouaient encore sur les petites scènes des bars underground de Londres et de New York.

Le concert commence par quelques classiques, histoire de chauffer la salle et No Wow démarre le spectacle, suivi d'un des titres préférés du publique U.R.A. Fever et c'est très efficace. Quelques regards complices et des sourires ici et là et nous sommes tous conquis. Alison et Jamie ne communiquent pas beaucoup verbalement avec la salle, mais ils n'en ont pas besoin. La générosité de leur musique le fait pour eux.
Après Kissy Kissy, chanson issue de leur premier album Keep on your mean side, ils passent à "some new stuff" (des trucs nouveaux), comme l'annonce Alison. Suivent alors Hard habit to break, Heart of a dog et d'autres nouveautés. Leur énergie est communicative et on ne peut pas s'empêcher de les suivre.

Dans la dernière partie, Alison Mosshart nous fait un solo unplugged et c'est magique. Un instant, elle redevient l'ange blond entré en scène 1h30 plus tôt.

Du rock efficace et minimaliste, sexy à souhait. Je ne peux que vous conseiller d'aller les voir, ça vous fera du bien, c'est certain.






 


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