CHRONIQUES DE CONCERTS

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METALDAYS-DAY-4
Avec : At the gartes, bury tomorrow, devildriver, gama bomb, electric wizard, nine treasures, septicflesh, overoth, delain, immolation
Date du concert : 28-07-2016  
Lieu : Open air - Tolmin [ Hors-France ]  
Affluence : 12000  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/MetalDaysFestival/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 08 août 2016 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger & blaze.nathan  


Nous somme le jeudi 28 juillet et cette cinquième journée du festival démarre…avec l’orage, alors « no comment » et blaze-nathan se dévoue pour shooter IMMOLATION à 18 heures 20, alors que pour black.roger ce sera DELAIN (les rôles sont inversés dans les goûts mais bon !).

Mais commençons donc par IMMOLATION sur la mainstage en milieu d’après-midi. Encore un combo vétéran d’un death aujourd’hui à Tolmin et ce n’est pas fait pour déplaire au metalleux extrêmes qui ne sont pas découragés par le mauvais temps installé à Tolmin ces derniers jours.
Immolation n’a pas varié d’un iota sa recette du metal de la mort, noir et brutal à souhait. Les new-Yorkais font partie des dieux du death-metal et leurs envois sont irréprochables dans le style. Aujourd’hui en Slovénie le groupe bénéficie d’un bon son et ne renie pas encore une fois son jeu solide, incroyable, intense et puissant dans le genre. Rien à leur reprocher, la partie est encore gagnée en 1 heure d’un set implacable, on aime.

Changement radical de style sur cette mainstage avec l’arrivée à 17 heures 40 des Bataves de DELAIN.
Au menu bien sûr du heavy symphonique avec la chanteuse Charlotte Wessels, et immanquablement tous les yeux du public sont rivés sur elle dès son apparition.
Delain ne manque pas cette année de tourner afin de défendre son nouvel et 5ème opus à paraitre en Août et intitulé « Moonbathers » évidemment. Delain fête par la même occasion ses 10 années d’existence et se révèle assez surprenant en live ici à Tolmin. Bien entendu les fans ultimes sont aux anges car Charlotte virevolte sans cesse vers ses musiciens en déployant les ailes blanches de sa veste, telle un cygne à son envol.
Une heure aussi pour mettre le public du metaldays dans sa poche, pari gagné, il est vrai que ce public semblait déjà conquis d’avance.

Puis vient le moment très attendu de passer à l’heure grecque avec SEPTICFLESH. Les démons grecs d’Athènes passent sur la grande scène @ 19 heures, mais entre parenthèses, j’aurai préféré qu’ils jouent à la nuit tombée avec des éclairages glauques renforçant leur show par un côté visuel inséparables des musiques de ce groupe.
Ce groupe qui hante nos nuits depuis 26 ans maintenant avec des inspirations hors du commun. Ce groupe qui sait à merveille associer une certaine grandeur à la noirceur des abysses et des melodies vicieuses au contenu agressif ;
Cette formation, que dis-je cette entité démoniaque a su et sait toujours nous propulser hors du temps et de l’espace de façon irrémédiable. Alors pour nous ce fut donc encore une fois une heure de folie obscure, dramatique et aveuglante à la fois avec ce metal extrême venu du fond des enfers, énormissime !

Nous étions loin de nous douter du concert événement qui nous attendais à 19 heure 55 sur la seconde scène avec NINE TREASURES ! Nine Treasures, « what is this shit » ? Et bien vous me croirez ou pas, ce groupe nous vient de Chine. Nous savions que le métal, en l’occurrence le folk-metal n’avait pas de frontière, mais là…
Surprise à tous les étages avec un set époustouflant d’énergie où même les gars de la sécu ont été débordés par les slams c’est vous dire ! Ici nous avons du folk-metal mongol avec les instruments classiques d’un groupe de rock auxquels l’on a ajouté des instruments traditionnels, et le résultat est sans appel vu l’affluence énorme et bougeante devant la scène. Des musiciens restant humbles et souriants même devant un tel succès, incroyable, alors vive le folk-metal Mongol, nous espérons les voir au plus vite en Europe, groupe unmanquable en live, c’est sans appel !

La suite sera plus calme sur la mainstage avec à 20 heures trente ELECTRIC WIZARD. Alors, il est « time to die » maintenant comme le titre de leur album de 2014 avec le doom culte des britanniques qui nous enveloppent d’une lourdeur étouffante depuis une vingtaine d’année. Alors sucombez aux arpèges et riffs crasseux sur une rythmique à faire s’écrouler le toit de la grande scène, du metaldays avec le chanteur/ guitariste arborant un t-shirt où est écrit « legalize drugs and murder », tout un programme.
Electric Wizard n’est, et ne sera pas un groupe grand public, c’est un fait, mais comme dit précédemment c’est un groupe culte dans la mouvance doom, alors respect !

Sur la seconde scène le groupe excentrique GAMA BOMLB lance le débat à 21 heures avec son chanteur en bas de pyjama et lunettes de soleil.
Les irlandais pratiquent un speed/thrash ne laissant personne indifférent et, force est de constater que ça marche au vu d’un premier « circle pit » pour le premier titre.
Les musiciens sont donc doués et pratiquent un humour de bon goût. Les vocaux clairs de Byrne ne font donc pas tâche pour ce thrash très, très rapide et dopé aux amphétamines, que demander de plus ? l’ambiance ils connaissent et le public s’en donne à cœur joie.

DEVILDRIVER était un peu attendu au tournant car depuis quelque-temps ses prestations scéniques laissaient un peu à désirer il me semble. Mais là ce soir à 21 heures 45 sur la grande scène ce fut tout autre.
Voici donc un Dez Farfara au mieux de sa forme emmenant son groupe au centre d’un power/thrash metal agité et survitaminé. Et oui, car ils ont à défendre un nouvel album intitulé « trust no one » et ils semblent vouloir mettre le paquet, pas de show en roue libre donc et c’est tant mieux. Alors au menu, groove à go-go, guitares tranchantes et rythmique conduite par « the devil », que demander de plus ? Rien en fait les Américains sont bien de retour en live.

On en aurait oublié à 22 heures trente le metalcore de BURY TOMORROW de passage sur la seconde scène à 22heures 30. Mais rassurez-vous nous y étions.
Que dire de ces jeunes musicos du Royaume-Uni ? Qu’ils font preuve d’une énergie débordante, qu’ils savent jouer vite et bien. Mais en ce qui me concerne je n’ai pas adhéré plus que ça à leur metalcore qui emprunte les voix claires du « feu » emocore. Bref, il y a un sérieux tri à faire dans tous les groupes qui se sont engouffrés dans la brèche ouverte du style, si style il y a bien entendu. Je me remémorais la prestation donnée l’an dernier sur cette même scène par Betraying the Martyrs et là, c’était autre chose !

Allez, on termine la soirée en compagnie des Suédois de AT THE GATES à 22heurs trente sur la mainstage.
Alors, dire que le groupe pionnier du style dit de « Gôteborg » était très attendu ce soir à Tolmin serait un doux euphémisme. Tomas Lindberg avec son éternelle casquette vissée sur la tête va nous propulser avec son line-up de rêve dans les méandres du death-mélodique estampillé Suède naturellement, et ce depuis 26 ans déjà. Réclamé à cor et à cris après son split faisant suite à l’album « slaughter of the soul » de 1995, le groupe était revenu sur scène uniquement. Mais en 2014 « at war reality », l’album du retour n’avait pas fait l’unanimité il est vrai. Reste que At The Gates est toujours une bête de scène même si les nouveaux titres n’ont pas l’impact des anciens, il fallait le dire.
Alors fuck, c’est toujours un plaisir de les revoir en live, on ne s’en lasse pas et c’est tant mieux, merci les gars pour votre longévité très appréciée au final.






 


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