C'est à La Villette au Trabendo que les Brésiliens d'ANGRA, après 5 ans d'absence dans l'hexagone, ont choisi de venir fêter les 20 ans de leur concept album « Holy land » qui avait marqué l'histoire du groupe et du métal à l'époque grâce à son métal heavy progressif teinté de rythmes Brésiliens.

Certes, du line-up originel il ne reste plus que Rafael Bittencourt et personnellement, après le départ d'André Matos, le charismatique chanteur des débuts, j'avais un peu décroché de leur parcours, en plus avec le transfert de Kiko Loureiro vers MEGADETH ça faisait beaucoup.

Mais j'ai adoré « Holy land » à l'époque et un peu de nostalgie positive ne fait pas de mal en ce moment ! A priori je ne suis pas le seul dans cet état d'esprit, la salle n'affichant certes pas complet mais étant au ¾ pleine.

Etant arrivé tardivement je rate hélas ADX qui ouvrait le bal, apparemment vu le nombre de t-shirts ADX dans la salle, ils étaient venus avec leur fan club !

Le groupe qui suit est une découverte pour moi en la personne des Italiens de HEADLESS. Leur fait d'arme notable est d'avoir hébergé le batteur Scott Rockenfeld après son départ de QUEENSRYCHE entre 2011 et 2014. Ils délivrent un bon son progressif proche du métal Américain comme SHINEDOWN, ce qui n'est pas pour déplaire à ma douce qui m'accompagne ce soir, un set très correct et une découverte sympathique même s'ils n'ont pas réussis à enflammer le Trabendo.

Arrivent enfin les Brésiliens et là l'ambiance monte d'un cran avec « Newborn me » et « Final light » titres tirés de l'album « Secret garden » ainsi que « Waiting silence » de « Temple of shadows » on sent les mecs en forme, ils ont la banane et même si Fabio Lione n'a pas l'organe d'André Matos, il est quand même très en voix et en remplaçant de Kiko, le souriant et charismatique Marcelo Barbosa fait éminemment bien le job.

S'en suivent l'intégralité de « Holy Land » et là le Trabendo est complètement réveillé, il y a même un ou deux slammeurs qui s'enflamment, le public connait les titres par cœur et chante avec plaisir invité à donner de la voix par Rafa, on est de retours en 1996 ! Le percussionniste au tam-tam doit avoir les mains en feu tant il est déchaîné !

Un petit break slow «avec « Bleeding heart » tiré de « Hunters and preys » et on termine en trombe avec « Time », « Rebirth » et en final « Nova era » qui termine un show de très bonne facture d'un groupe qui, au vu du gros changement de line-up, a du mal à continuer d'exister mais s'en sort bien grâce aux premiers albums qui ont su fédérer les fans de la première heure.

A déplorer hélas les lumières encore peu favorables aux photographes, mais bon, on y est habitués malheureusement.

Merci à ACCESS LIVE production et au TRABENDO.