CHRONIQUES DE CONCERTS

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CHRISTIAN DEATH
Avec : Les Modules Etranges, Varsovie, Christian Death
Date du concert : 30-09-2016  
Lieu : Le ferrailleur - Nantes [ 44 ]  
Affluence : nc  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 08 octobre 2016 - Chroniqueur : Fred.Photography - Photographe : Fred  


Si quelqu’un m’avait dit un jour que Christian Death viendrait faire un concert sur Nantes, je ne l’aurais certainement pas cru. Déjà, pour une bonne raison, c’est que le groupe ne passe tout bonnement que très rarement par la France, on ne doit compter qu’une dizaine de Dates sur les quinze dernières années et surtout des passages limités à des salles Parisiennes. Et puis, on peut aussi être surpris que le groupe, enfin groupe, surtout le couple Valor Kand, Maitri, continue de sortir de nouveau album et on peut, dans les cas, les admirer pour leur volonté de fer de vouloir faire continuer de vivre un projet qui existe depuis maintenant presque 40 ans, alors que leurs années de gloire sont maintenant révolues depuis bien longtemps.

Le dernier passage en France était une date unique pour fêter les 30 ans de la sortie de Catastrophe Ballet, album majeur de la formation et de la scène goth en général s’il en est. Et c’est donc la sortie d’un nouvel album, The roots of all evilution, (oui, oui, le titre est assez pourri, mais Valor n’est pas non plus le roi du bon goût) qui donne l’occasion à Christian Death de revenir par chez nous pour quelques dates, avec donc, entre autre, ce passage au ferrailleur. Et sans vouloir revenir sur la polémique qui entoure le groupe, ce concert est, quoi qu’on veuille bien en dire, un véritable événement que je n’aurais raté pour rien au monde.
Chacun à son idée sur ce groupe. Pour ma part, Christian Death sans son créateur principal, Rozz Wiliams, n’est plus Christin Death et Valor n’aurait jamais du garder le nom ou prendre celui de « The Sin and Sacrifice of Christian Death » comme il avait été prévu au départ.

Début de soirée plutôt calme avec Les Modules Etranges. Le groupe Nantais, malgré un set bien ficelé, peine à motiver la salle encore un peu vide en ce début de soirée. Ils font partie de ces artisans de la scène dark qui malgré les difficultés pour exister et continuer (le groupe s’était séparé en 2013) délivre une musique classieuse, avec sa propre identité et qui ne cherche à aucun moment à surfer sur les modes. A mi-chemin entre les cures et Cocteau twins, Siouxsie n’est jamais non plus très loin, les modules étranges réussiront à installer l’ambiance sombre nécessaire à la réussite de cette soirée avec un petit florilège de leurs meilleurs morceaux : Surgery girl, Mental pop-up, entre autres.

Une longévité de presque dix ans et quelques albums au compteur, je n’avais jamais eu l’occasion de le voir en concert. Voilà qui est chose enfin faite.
Visiblement, la personne chargé de mettre la musique entre les différentes parties aime beaucoup Him. A moins que ce ne soit le seul disque qu’il a pensé à ramener puisqu’on y aura le droit toute la soirée. Je veux bien que la scène goth n’est pas aussi touffue que la scène metal, mais il existe quand même d’autre truc sympa à écouter entre deux concerts.

Après la cold wave des modules Etranges, on passe à un tout autre style avec du post punk, un post-punk qui vire sur le rock, chargée d’une belle énergie électrique. A l’instar des nantais, Varsovie écume les salles françaises depuis quelques années, avec une formation en 2005 et quelques albums au compteur dont le dernier : L’heure de la trajectoire, sorti en 2014, qui s’est fait remarquer par sa finesse d’écriture et un indéniable talent pour composer des mélodies puissantes et évocatrices.

C’est la prestation habitée de Grégory Cathérina qui donne tout son sel au set de Varsovie, qui remporte haut la main le titre de Joy Division Français.
Encore une petite dose de Him et c’est enfin autour des américains de monter sur scène, drapé de blanc pour l’occasion. On va enfin pouvoir crier à Valor que c’est un escroc et que le vrai Christian Death, c’est Rozz… Oh ! Tiens Maitri… grrr Nichons… Qu’est ce que je disais déjà ! Ah oui, Christian Death, c’est vachement bien ! La formation est limitée à sa plus stricte expression avec 3 membres : Valor, Maitri à la basse et un nouveau batteur : Jason Frantz. On est loin du line-up à 5 membres des débuts du groupe.

A part quelques soucis de sons par moment, Valor et sa bande offre une bonne prestation tout en sobriété, alternant les nouveaux morceaux dont « This Cross » et « Illuminazi », très death rock qui a sont petit succès auprès du public et les anciens titres, sans s’arrêter sur un album en particulier »Ashes », »the drowning », « weave my spell ». Tout en sobriété, mais c’est se qu’on attendre d’un groupe comme Christian Death, groupe qui arrive à crée une intimité avec son public, intimité facile à mettre en place par la taille de la salle.

Valor se montre très sympathique en allant se faire prendre en photo et discuter en fin de set et d’ensuite faire une séance de dédicace au stand merchandising. Christian Death soigne vraiment ses fans, ce qui me surprend de la part du bonhomme, bien plus accessible que je ne le pensais.

Une soirée goth réussite avec une bonne représentation des différents styles de cette scène. Un grand merci aux groupes et à la Ferraille production pour l’organisation.


Setlist Christian Death
Ashes
Wretched Mankind
Tales of Innocence
Penetence forevermore
The Drowning
Forgiven
This Cross
Four Horsemen
Weave my Spell
Illuminazi
Dissention of Faith






 


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