CHRONIQUES DE CONCERTS

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DEAD KENNEDYS
Avec : Patrol Girls, Dead Kennedys
Date du concert : 18-10-2016  
Lieu : Rockhal - Esch-sur-Alzette [ Luxembourg ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 26 octobre 2016 - Chroniqueur : Lex - Photographe : Lex  


Mardi 18 octobre 2016, il est 20h04 lorsque j’arrive paisiblement au club de la Rockhal, peut-être un peu trop paisiblement d’ailleurs, car les Petrol Girls ont déjà débuté leur set. Panique totale (en Doom les trois premiers titres auraient durés environ quarante cinq minutes mais pour du punk rock, il doit me rester quatre minutes trente, une chance que je ne sois pas là pour Napalm Death, période F.E.T.O ou Scum…)

Ce jeune groupe londonien formé en 2013, nous balance un « Post Hardcore » magnifiquement orchestré. Tous les ingrédients du style sont là pour nous clouer littéralement sur place, impressionnant pour un groupe si jeune. Mené par une front-woman déchainée et possédant déjà un charisme certain. Une bonne partie du public est déjà conquise, d’autant plus que le moment des Dead Kennedys arrive… Les punks sont en fête.

Les américains démarrent leur show avec un « Forward to death » enchaînant sur de nombreux classiques du groupe, tels que « Kill the poor », « Too drunk to fuck », « Bleed for me » et j’en passe…
Skip n’est pas là pour nous laisser nous endormir. Débordant d’énergie, de vas et vient de la scène jusqu’au public, il réussit à enchanter et agiter même les plus calmes d’entre nous. La salle est électrisée au point de rendre le service d’ordre un poil tendu mais tout se passe dans la bonne humeur. Skip enchaine les titres qu’il entrecoupe de messages et de taquineries envers le public, comme il en a l’habitude. Tout cela aux côtés d’un East Bay ray et Klaus Flouride, certes plus calmes, mais prenant un plaisir certain à fouler cette scène.
Ils finiront leur set sur deux rappels avec « Bleed for me », « Viva Las vegas », « Holiday in Cambodia », pour clôturer par « Chemical Warfare », la folie s’étant emparée des plus jeunes comme des fans de la première heure.

Les Dead Kennedys n’ont plus rien a prouver, mais nous ont offert un spectacle des plus agité en nous donnant une sacrée bonne leçon de rock’n roll.


Je repars de ce concert nettement moins paisiblement qu’en arrivant, mais ravi de cette superbe soirée.









 


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