CHRONIQUES DE CONCERTS

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ETHS
Avec : The Distance, Witches, ETHS
Date du concert : 19-11-2016  
Lieu : La Batterie - Guyancourt [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://www.labatteriedeguyancourt.fr/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 28 novembre 2016 - Chroniqueur : inglewood - Photographe : inglewood photographie https://www.facebook.com/inglewoodphotographie/  


La vie n'est sûrement pas un long fleuve tranquille pour ETHS. En effet depuis plus de quinze ans le groupe a connu un turnover assez impressionnant. De la formation originale, du moins celle de la période la plus populaire, il ne reste plus que Staif, le guitariste, compositeur et gourou.
Pour beaucoup, le glas a sonné quand la très populaire Candice a abandonné son poste de chanteuse au profit de la belle et gracieuse Rachel en 2012.
Ce qui est une grave erreur et un manque flagrant d'ouverture d'esprit, un défaut bien trop répandu dans notre communauté.

Ce concert à la Batterie était, pour ma part, la quatrième fois que j'entendais Rachel performer et je dois bien avouer que son évolution live est bluffante. A l'aise sur les anciens morceaux comme sur les nouveaux, superbe sur scène, complètement possédée et très envoûtante, elle est vraiment convaincante.

De plus, ETHS a sorti cette année un album intitulé Ankaa qui est, pour moi, une pure merveille, sombre et inquiétante qui en fait un des meilleurs albums death-metalcore français de 2016.

C'est bien beau, mais … cette soirée ?

L'Ă©clectisme fut au rendez-vous, le nombre aussi.
Trois groupes, trois ambiances, The Distance et Witches avaient le rĂ´le de boute-en-train pour une salle de la Batterie qui ne s'est remplie que tardivement.

Au passage, une salle superbe, à l’intérieur comme à l'extérieur, avec un accueil au top, un parking gratos et des lights plus que convenables. Tout ça pour dire qu'il serait bon que les orgas s'intéressent à des lieux un peu en dehors de Paris, tant pis pour le Parisien qui se sent tout perdu une fois le périph passé.

C'est avec pas mal de confiance et de conviction que les gars de The Distance entrent en scène devant une salle, en ce début de soirée, est encore bien vide. Leur prestation n'en est que plus méritante.
Clairement plus rock n' roll que metal, les Parisiens nous ont proposés une musique qui sent bon les 90's. Vachement plaisant et super maîtrisé, j'ai pensé aux Foo Fighters tout du long (c'est un énorme compliment). Performance à signaler, la salle s'est chauffé rapidement aux titres de The Distance et les gars ont réussi à faire plus que convaincre. Une prestation de premier ordre pour un groupe qui sue le rock n 'roll par tous les pores. Les mecs, j'ai kiffé !

Badass women.

A peine le temps de s'en jeter une que retentissent les appels gutturaux de Mme Sybille, la frontwoman des précurseurs français du thrash à chanteuse, Witches.
Formé il y a trente ans, le groupe assène ses riffs comme autant de coups de lame. Vif, puissant et méchamment violent, ouf, c'est du lourd et c'est enthousiasmant!
Clairement influencé par les maîtres SLAYER, la batterie est speed et véloce et les soli sont d'inspiration Hanneman-nienne.
J'ai été soufflé par ce groupe, sa relative fraîcheur et son approche simple et efficace de la musique.

Nihil Sine Causa.

Le public de la Batterie quitte le bar pour se masser devant la scène d’où il ne bougera plus du set. Un public, au passage, assez calme bizarrement.
Samantha retentit et c'est partie pour plus d'une heure d'un show sombre et puissant.

Hyper charismatique, Staif domine son sujet. A la fois inquiétant et proche, il orchestre tout le groupe, lance les samples et harmonise les chœurs avec brio. Un patron.
Quant à Rachel, je ne me lasse pas de vanter son évolution au sein de ETHS. Les chantres du « c'était mieux avant... etc » peuvent aller se rhabiller, Rachel déchire !
Superbe sur scène et agressive à souhait, elle est à l'image du groupe, solide et sans peur, conquérante et séductrice.

Une set-list assez classique et sans faute mixant le passé et le présent du groupe qui en a visiblement comblé les fans venus en nombre. L’événement de la soirée, à mes yeux, fut la présence de Faustine Berardo pour deux titres en duo.
Faustine à coécrit plusieurs titres de Ankaa et est également chanteuse de La Nébuleuse d'Hima. Assister à ces duos fut un moment rare et inquiétant propre à ETHS.

Super concert d'un groupe majeur dans le paysage métal français couronné par une belle rencontre au merch qui m'a permis d'échanger quelques mots avec des membres très proches de leurs fans.






 


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