CHRONIQUES DE CONCERTS

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PLACEBO
Avec : The joy formidable, Placebo
Date du concert : 28-11-2016  
Lieu : Zenith - Nantes [ 44 ]  
Affluence : 7500  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 05 décembre 2016 - Chroniqueur : Fred.Photography - Photographe : fred photography  


C’est pour une fête d’anniversaire que nous sommes conviés ce soir au Zenith de Nantes. Le groupe, qui se résume maintenant au duo Brian Molko, Stefan Olsdal, Placebo célèbre les 20 ans de leur existence. C’est aussi une belle manière de célébrer le lien particulier qui les uni à la France et au public Français depuis toutes ces années. Leur succès a été rapide et dès le premier album, ils ont pu s’installer dans le paysage musical européen et faire partie des groupes de rock les plus marquants des années 90. La tournée attire du monde et 4 dates françaises ont été rajouté pour le début de l’année 2017.

C’est aussi un double anniversaire. Le Zenith de Nantes ayant ouvert en décembre 2006 et c’était à l’époque, Placebo, le premier groupe à avoir joué dans la toute nouvelle salle Nantaise et Pavillon666 a eu la chance d’y avoir été convié.

C’est aux gallois de The Joy Formidable qu’est attribué la tâche pas évidente d’ouvrir le bal de ce soir. Si ils ne sont pas aidé par les conditions : grande scène, son pas génial et light show pas top non plus, le trio ne se démonte pas. Ils font preuve d’une belle énergie dans l’exécution de leurs morceaux et communiquent bien avec un public pourtant ni très intéressé, ni très convaincu. Si leur noise rock, à mi chemin entre Garbage et Smashing Pumpkins, n’est pas très original, Ritzy Brian et ses acolytes s’en sortent bien le temps de leur très court set de 5 titres, dont un notable « Y Garreg Ateb » chanté dans leur langue maternelle. Un remerciement au public et à Placebo et ils laissent leur place pour la suite.

Setlist The Joy Formidable :
The Greatest Light Is the Greatest Shade
Whirring
Passerby
Y Garreg Ateb
Maw Maw Song

Alors que la salle se plonge à nouveau dans le noir et que tous le monde retient son souffle, c’est par un hommage sobre à Leonard Cohen, influence importante de Placebo, que commence ce show sur un de morceau du maître « Who by fire », accompagné de deux grands portrait sur chaque côté de la scène.

La salle reste plongée dans le noir et ce sont les premières notes d’ "Every you,every me " qui se font entendre. Commence alors la diffusion du clip de ce titre, accompagné d’anciennes photos du groupe et cela annonce clairement un show tourné vers le souvenir et la nostalgie, le retour idéal pour fêter 20 ans de carrière. Les musiciens prennent place dans l’obscurité et c’est sur un dantesque " Pure morning" que commence vraiment le set.
Présent en 2006 et plutôt déçu par le groupe, en particulier par le manque total de communication avec le public et donnant plutôt l’impression de voir des fonctionnaires faisant leur heures, sans grande passion, ni envie, j’attendais beaucoup de ce Placebo 2016, surtout à l’occasion de leur tournée anniversaire. Et pour le coup, on peut dire que cette fois-ci, ils ont vraiment mis les petits plats dans les grands. Une set list au top, déjà, passant des vieux classiques aux morceaux plus récents. Avec surtout, une belle place donnée au premier album, Placebo en jouera quelques titres dont « Teenage angst », »36 degrees » qu’ils ne font plus ou rarement depuis quelques années. On pourra peut-être regretter le choix de faire les versions lentes de certain de ces standards, qui pour le coup perdent en percussion et en puissance, mais ce n’est pas trop gênant. Et sur la communication, c’est beaucoup mieux, pas l’exubérance non plus, mais cela ne correspondrait pas trop à l’idée que l’on peu se faire du groupe.

Parmi les classiques, on retrouve des titres plus rares comme « Lazarus »qui est une face B du single de « Meds » et une nouveauté »Jesus’son » inédit du dernier best of sorti dans l’année et célébrant aussi l’anniversaire du groupe. Si certains morceaux peuvent manquer »taste in men », »meds », la setlist est bien dosé, avec en particulier l’indispensable version française de « Protect me » qui avait, avec les paroles de Virginie Despentes, été un gros succès lors de sa sortie en 2003. Autre hommage et moment de grâce sur « without you, I’m nothing » avec l’apparition sur l’écran géant d’un portrait de David Bowie, qui avait participé à ce morceau et qui a joué un rôle important dans la médiatisation du groupe à ces débuts.

Un show superbe, bien rôdé (trop ?), où s’entremêle les émotions, nostalgie, mélancolie, joie et où on pouvait surtout voir Brian Molko et Stefan Olsdal heureux d’être ensemble sur scène, soutenu par un zénith conquis. Une nouvelle preuve que les français adorent Placebo. C’es sur l'une de leur reprise, « Running up that hill », que le set se termine magnifiquement après plus de 2 heures. Ça y est, c’est fini, il est temps de rentrer.

Setlist Placebo :
Who by Fire (Leonard Cohen song) (with pictures of Leonard Cohen on screen)
Every You Every Me
("Early cut" video on screen)
Pure Morning
Loud Like Love
Jesus' Son
Soulmates
Special Needs
Lazarus
Too Many Friends
Twenty Years
I Know
Devil in the Details
Space Monkey
Exit Wounds
Protège-moi
Without You I'm Nothing
36 Degrees
Lady of the Flowers
For What It's Worth
Slave to the Wage
Special K
Song to Say Goodbye
The Bitter End
rappel:
Teenage Angst
Nancy Boy
Infra-red
Rappel 2:
Running Up That Hill

Il convient de remercier Emmanuelle Dufour d'Universal pour l'accréditation/pass photo accordée à Pavillon666 webzine.






 


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