A Lyon en cette période encore hivernale, après une soirée deathcore, une autre hardcore, voici du metalcore avec ASKING ALEXANDRIA qui revient sur le devant de la scène et sera accompagné ce Lundi 1er mars au Ninkasi Kao de Lyon par les british de SILENT SCREAMS et les Américains de THE WORD ALIVE.
Sounds Like Hell, organisateur de l’événement a réussi à l’aide de cette affiche à remplir quasiment la salle Lyonnaise, une longue file d’attente se serrant dehors dans la fraicheur du début Mars devant le Kao depuis un bon moment. Ceci attestant de l’engouement d’un certain public pour la venue de la tête d’affiche.

SILENT SCREAMS du Royaume Uni débarque sur scène dès 20 heures devant une assistance déjà survoltée, se pressant contre les « crash-barrières ». Oui car ce soir « crash-barrières » il y a dans cette salle à la grande surprise des photographes qui de ce fait bénéficieront de bonnes conditions de « travail » soit dit en passant.
Ceux de Coventry nous offrent un métalcore énergique avec des breaks simples mais efficaces. Le chanteur nous propose une voie plutôt deathcore qui ne varie pas durant le set. Mais les compositions se suivent …et se ressemblent suivant le même shéma classique dans le style. La chorégraphie scénique bien énergique sauve le tout et cette petite prestation ne sera pas inintéressante au vu du groupe qui va suivre.

Ces suivants sont donc les metalcoreux de Phoenix, Arizona, USA, THE WORD ALIVE. Alors que leur démarche se prétend post-hardcore, moi je dirais qu’ils ont remis au goût du jour un certain émocore avec tout ce que cela comporte de voix claires tristes et angéliques avec tout ce qu’il en découle notamment des voix de « faussets », le chant se révélant carrément faux par moment, aargh !
Certes, quelques breaks soudains avec des musiciens s’envoyant en l’air (en rigolant comme le bassiste) maintiennent à flot leur set qui se voudra décevant, preuve en est le public réclamant à la fin le groupe suivant à grand coups de « Asking, Asking, Asking », no comment !
Set-list en photo

Et voilà donc devant nous ceux d’ASKING ALEXANDRIA, très attendus il me semble, ça crie de partout dès leur entrée en scène notamment dès l’apparition de Danny Worsnop le chanteur initial du groupe qui a fait son retour fin octobre 2016 au sein de la formation pour le pire ou le meilleur. Pour le meilleur assurément rien qu’à voir l’accueil qui lui est réservé ce soir à Lyon.
Danny semble avoir bien évolué au niveau des vocaux après un certain passage à vide à oublier. Asking Alexandria semble avoir retrouvé la « pêche » de ses débuts qui l’avait propulsé en très peu de temps dans les charts. Le professionnalisme en plus actuellement, en délaissant un certain electro au profit d’un certain rock/metal qui lui va bien. Ceci sans renier sa chapelle metalcore qui de toutes façons lui colle à la peau avec une fan-base fidèle qu’il ne doit pas trahir.
Depuis 2008 l’aventure ASKING ALEXANDRIA a été faite de hauts et de bas certes avec des changements dans leur style et changement de frontman. Mais là ce soir au Kao de Lyon nous pouvons affirmer que nos musiciens du Yorkshire ont repris le dessus et nous ont offert un set varié et prenant ne souffrant aucune critique. Alors oui, c’est bien une certaine « renaissance » un certain « sans faute » qui nous ont été offerts ce soir à Lyon.

Set-list : welcome, dear insanity, to the stage, someone-somewhere, run free, the death of me, moving on, the road, a prophecy, not the american average, the final episode (let’s change the channel), a single moment of sincerity.

Merci à Sounds Like Hell Productions pour cette soirée nous montrant une certaine facette d’une scène metalcore souvent décriée, mais sachant se renouveler dans sa diversité.