CHRONIQUES DE CONCERTS

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LEYM'FEST 5
Avec : Blazing war machine, oblivion, holophonics, wedingoth, alien encounters
Date du concert : 02-09-2017  
Lieu : Open air - Leyment [ 01 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/LeymFest-AMM-464156850388038/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 04 septembre 2017 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Pour pavillon666, ce fut la première expérience du LEYM’FEST à Leyment dans l’Ain, et ce ne sera pas la dernière je vous l’assure. Cette cinquième édition de ce fest qui a lieu dans l’enceinte d’un ancien casernement en « open’air » avait tout pour séduire tout métalleux qui se respecte ce samedi 2 Septembre. Organisation au top par l’équipe de Christophe GINET, tout ce qu’il faut de stands de restauration et bar, merchandising, etc... Et puis une scène avec un son remarquable qui a vu défiler 5 formations variées. En effet nous avons dégusté les prestations des marseillais de BLAZING WAR MACHINE, des Rhône-Alpins d’OBLIVION, des grenoblois d’HOLOPHONICS, des Lyonnais de WEDINGOTH et ALIEN ENCOUNTERS dans d’excellentes conditions.

Après un léger « retard à l’allumage », c’est donc ALIEN ENCOUNTERS qui a l’honneur et l’avantage d’ouvrir la partie musicale de la soirée. Au menu du rock-metal à tendance progressive. On nous offre des reprises mais surtout des compositions bien personnelles dans une veine orientée « space-rock » à la « Hawkwind » souvenez-vous ou encore Monster Magnet. Bonne idées, bonne maîtrise instrumentale, il n’en fallait pas plus pour séduire un public arrivant progressivement dans l’enceinte du festival bressans.

C’est au tour ensuite d’apprécier (ou pas) le set de WEDINGOTH. Cette formation de metal progressif à chanteuse n’est plus à présenter avec déjà dix années d’existence et trois albums à son actif. Je tiens à souligner les excellents tricotages guitaristiques de Steven fondateur du groupe, et de Cyril à la batterie, sans oublier l’envoi de fortes lignes de basse de Manon. Mais, car il y a un mais, je suis resté quelque peu dubitatif quant au chant de Céline (depuis 2016 dans la formation), encore du travail pour s’intégrer parfaitement aux compositions du groupe il me semble, mais cela n’engage que moi. Ces compositions qui font mouche car inventives, voyageuses, mais aussi puissantes et intransigeantes à certains moments. Une fois formulées ces précisions que je me permets d’apporter, j’ai apprécié leur prestation pour sa qualité intrinsèque, le public a aimé je crois.

HOLOPHONICS en live m’a surpris ce soir. Me souvenant d’un set lointain je n’avais pas remarqué ce groupe dans le bon sens du terme. Et là devant-moi je découvre une machine rock-metal puissante avec par endroits un déluge stoner de bon aloi. Alors, leur puissance de feu procurée par une rythmique très rentre-dedans, une guitare hurlante et un chant écorché m’ont vraiment « bluffé » ce soir. Tantôt rock plombé, tantôt metal ébouriffé, les compositions du groupe possèdent un petit côté innatendu qui n’est pas fait pour nous déplaire. Résultat des courses, leur show bien copieux a satisfait notre appétit, de rock « couillu » et c’est tant mieux !

Les frères Jo et David Amore ont recruté des musiciens issus de la crème rhône-alpine de power heavy-metal afin de nous proposer une formation digne d’intérêt appelée OBLIVION.
Ces vieux renards du heavy-metaaal vont nous offrir une prestation implacable d’efficacité et de savoir- faire. Les gredins semblent se faire plaisir d’autant plus que ce soir leur set est filmé pour un DVD à venir. Nous allons donc en prendre plein la vue et les oreilles avec des compositions taillées pour le live où chaque musicien se lâche sous la houlette d’un frontman intenable à la voix d’or (de metal tout simplement).
Bien sûr, tous les clichès du style se retrouvent sur scène et nous ne pouvons qu’adhérer à leurs envois tant ils sont convaincants même pour ceux qui ne sont pas forcément « heavy », mais plus metal extrême.

Le metal extrême va maintenant vous être servi par le sextette de Marseille BLAZING WAR MACHINE, formation où l’on retrouve entre autres deux ex-Dagoba, Franky Costanza et Izakar. C’est Irina Folie, chanteuse/growleuse/frontwomen qui mène la danse d’un black aux allures symphoniques où le côté indus post-apocalyptique se dessine en fond d’écran.
Et le public qui malgré l’heure tardive et le froid ( mais oui !) est resté pour apprécier ce groupe va pouvoir se défouler (et se réchauffer) à l’aide notamment de « circles-pits » réclamés par Franky debout derrière son énorme kit de batterie.
Leur metal se veut martial soit, mais original en fait avec ces touches de claviers à la Dimmu Borgir. Leur black indus malsain sait se faire apprécier sur scène et semble bien accepté par un public aux goûts pas forcément extrêmes. C’est cela en fait la force de Blazing War Machine qui progressivement s’intègre dans le paysage metal Frenchie, et personne ne pourra dire le contraire. Concert coup de cœur en ce qui me concerne ce soir à Leyment.

Il ne me reste qu’à remercier les organisteurs du Leym’fest, les bénévoles pour leur accueil dans une veine très conviviale. Merci bien entendu aux musiciens ayant foulé la scène et contribué à mettre l’ambiance pour un public qui n’attendais que cela et ne fut pas déçu, au contraire. Alors, nous ne pouvons que dire à l’an prochain pour une sixième édition de ce sympathique festival de metal « à la campagne ».






 


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