CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE NOFACE
Avec : La Pieta, The Noface
Date du concert : 16-11-2017  
Lieu : Theatre des Etoiles - Paris [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 novembre 2017 - Chroniqueur : KnFR - Photographe : KnFR  


C’est le groupe français « La Pietà » qui a eu le privilège d’ouvrir pour « The Noface »… et eux aussi portent des masques… chat /diablotin sur scène. Un concert d’une trentaine de minutes, difficile de définir précisément leur style, un mélange d’électro (synthé Moog & b.a.r Ableton), de rock (une télécaster, et parfois une SG), sur une voix slammée qui donne toute cette énergie aux chansons, des paroles assez violentes.
Une ambiance limite gothique règne sur scène, avec beaucoup de fumée (peux être un peu trop, surtout le clavier qui était noyé dans cette dernière), un retro-éclairage avec un néon en forme de croix du Christ modifié. Le public est extrêmement jeune, réactif, et connait par cœur les paroles des 7 chansons de la set-list.
Derrière son masque de chat, la chanteuse est une lionne qui bondit sur scène, qui maltraite son SG, mais qui sait aussi parfois échanger des moments de grandes tendresse avec quelques spectateurs, La chanteuse finira d’ailleurs le concert au milieu de son public, pour leur plus grand bonheur, et qui tire sa révérence en disant « La Pietà n’est pas la pour plaire, mais pour déranger ».

A 21h10, c’est « The Noface » composé des 4 anciens musiciens de « Skip The Use » avec la ravissante ‘Oma Jali’ au chant (pour remplacer Mat Bastard) qui fait son apparition sur scène.
La particularité scénique étant qu’à l’exception de la chanteuse, ils portent tous une cagoule noire orné d’un X blanc (le logo du groupe). Leur look figé, fermé me rappelle le groupe Ghost.
La scène du ‘Théâtre des Etoiles’ est presque trop petit pour Oma, tout comme Samaha des ‘Shaka Ponk’ dont l’influence est plus que flagrante, elle a besoin de place pour s’exprimer, pour se défouler, comme une tigresse qui serait enfermée trop longtemps dans une cage.
Le public est littéralement survolté pendant 1 heure montre en main, les chansons s’enchainent parfaitement, le temps de jouer l’intégralité de leur nouvel album « Chapter One », avec un titre bonus la reprise (version Rock) de Missy Eliott « Get your freak on ». Jay à la basse se démène comme un diable, du fait de la configuration de la scène, c’est dommage que Max le batteur soitt souvent caché derrière son bassiste, surélever la batterie avec une estrade, aurait été une bonne idée, et Yan le guitariste toujours dans l’ombre, car trop sur le coté gauche, ou il n’y avait presque pas de lights. Lio au clavier était par contre visible par tous.
Au bout de presque 45 minutes à s’époumoner, c’est déjà les rappels pour 3 titres avec : Never ever, Mermaid, et Talking to you, toujours le pied au plancher, ce groupe déborde d’énergie.
A la fin du concert, le groupe tombe les masques, ils descendent de la scène, pour aller vers la régie à la rencontre de leur public.
22h10, une très belle soirée, et très belle découverte.







 


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