CHRONIQUES DE CONCERTS

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ANATHEMA
Avec : Alcest, Anathema
Date du concert : 18-11-2017  
Lieu : Kulturfabrik - Esch-sur-Alzette [ Luxembourg ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 05 décembre 2017 - Chroniqueur : AlexLex - Photographe : LEX  


Alcest
Cheveux au vent, la musique d’Alcest est à l’image de ses musiciens : intense et douce comme leur regard. Neige et ses acolytes ont tout compris, pas besoin d’en faire des tonnes pour faire passer les émotions.
D’une zenitude impressionnante, ils laissent la musique s’écouler de leurs instruments pour qu’elle vous envahisse lentement. C’est ainsi qu’elle vous pénètre, l’air de rien, pour ressortir de chacun de vos pores sous forme de frissons et de cheveux dressés sur la tête.
Je n’ai jamais vu la salle de la Kulturfabrik à Esch-sur-Alzette aussi comble que pour cette première partie. A croire qu’une bonne partie de l’audience s’est déplacée spécialement pour eux, et c’est amplement justifié.
On me dit qu’on est loin de la première prestation de cette tournée à Reims, où le trac avait rendu la performance du groupe un peu timorée. J’ai du mal à le croire. J’ai vu des artistes de haut niveau sur scène, proches de leur public et dont la bonne humeur n’a pas été entamée par deux mois de tournée dans un petit camping-car. Bravo Alcest, vous nous avez bluffés.

Anathema
La foule de la KuFa est éclectique ce soir. Anathema produisait un son metal doom à ses débuts pour ensuite passer au rock progressif et même à un son plus pop rock sur son dernier album The Optimist. Un public de tous bords remplit la salle.

Le temps des albums du début est bien révolu. Un changement de cap s’était opéré avec le troisième opus du groupe, Eternity. L’album The Optimist, qui s’est vu primé ‘Meilleur Album de l’Année’ aux Progressive Music Awards, partage pourtant ses fans.
Depuis l’album dénommé Judgement, Anathema ne joue plus de morceaux doom metal et c’est bien dommage.
Anathema a beau avoir tout une panoplie de technologies sur scène, ce soir ils n’ont pas su reproduire la magie, celle dont ils étaient capables avec une simple batterie, deux guitares et une basse. Peut-être était-ce la fatigue ? Le groupe se produit quasiment tous les soirs à travers l’Europe depuis le 22 septembre.
Notons également que, bien que le son ait été parfaitement équilibré pour Alcest, il laissait quelque peu à désirer pour Anathema, les aigus faisant vibrer les tympans au point d’être désagréable.

L’ouverture du concert se fait sur un San Francisco instrumental épic, avec, en arrière-plan sur écran géant, la diffusion d’images d’une plage vue à travers un pare-brise de voiture (Art-work de l’album A fine Day to Exit).
Suivent des morceaux notamment du dernier album : Can’t let go et Endless Ways. Dany Cavanagh s’adresse à la foule et l’ambiance se détend enfin. Vient ensuite The Optimist.
Le groupe jouera également 4 titres de l’album ‘A fine Day to Exit’, mais c’est The Lost Song III, de l’album Distant Satellites qui semble fédérer la foule. Quelques morceaux d’autres albums seront également joués, séparés par quelques riffs d’ACDC (Hells Bells), des Doors (intro de The End) et même des Commodores/Lionel Richie (Easy).
Le rappel se termine sur l’inévitable Untouchable. Clôture évidente à une soirée, je l’avoue, un peu décevante.
Merci à Fatima de la Kufa pour l'accréditation donnée à Pavillon666.






 


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