CHRONIQUES DE CONCERTS

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DIRKSCHNEIDER
Avec : Raven, Dirkschneider
Date du concert : 13-12-2017  
Lieu : La Machine du Moulin Rouge - Paris [ 75 ]  
Affluence :  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 17 décembre 2017 - Chroniqueur : KnFR - Photographe :  


C’est à « La Loco » pour les anciens… ou « La Machine du Moulin Rouge » pour la nouvelle génération, que Mr Udo Dirkschneider était sur scène ce Mercredi 13 Décembre dans le cadre de son « Back to The Root Part II » tour… l’occasion de réinterpréter une dernière fois ses grands classiques, du temps ou il officiait dans ACCEPT.

La salle n’affichait pas complet… loin de là, 400/450 personnes, alors que sa capacité est de 800, un concert un mercredi, avec le froid, et la pluie, ça n’arrange pas les affaires.

19h15, c’est l’heure pour RAVEN de monter sur scène, un vieux groupe britannique formé en 1974 (considéré, par certains comme les pionners du NWOBHM) par les frères John et Mark Gallagher, respectivement chanteur/bassiste et guitariste, et officiellement ‘Joe Hasselvander’ à la batterie, mais hier soir, mystère, c’était je pense un batteur de remplacement, jeune, une trentaine d’année assez fin, avec des lunettes, absolument pas le profil de Hasselvander.

Petit set d’une 40taines de minutes, mené tambour battant : All for One, Hung, Drawn & Quartered, Rock Until You Drop, On and On, medley : Break the Chain / It's a Long Way to the Top (If You Wanna Rock 'n' Roll) / Symptom of the Universe, Crash Bang Wallop.

En toute franchise, j’avais l’impression d’assister à un mix entre Anvil & Spinal Tap,
tant ils ne se prennent pas au sérieux sur scène, ils continuent les pitreries comme s’ils avaient encore 20ans (de jouer aux épées avec leur guitare et basse), mais derrière cette simplicité et cette bonne humeur, ce groupe déborde d’énergie (on se demande à quoi ils carburent, pour avoir autant la pêche), des rythmiques très rapide, je rangerai ce groupe dans la catégorie « Speed ou Thrash », et après il faut apprécier -par contre- la voix très aigu de John, certaines personnes du public se sont d’ailleurs repliés au Bar durant une partie de leur prestation, car vocalement c’est assez particulier, même avec les boules Quies, ça vrille un peu les tympans. Le batteur, était par contre assez effacé… ce qui permettait à Mark de ne pas se faire voler la vedette, et d’attirer toutes les attentions sur son jeu de scène, ses solos endiablés, ou ses clowneries.
Le point d’orgue de leur prestation, à bien sur été la courte reprise d’AC/DC, « It’s a long way to the top » beaucoup plus pêchu, et d’un coup toute La Loco c’est réveillé, jusqu'à la fin de leur prestation.

Petit break de 30 minutes, le temps de virer le plateau de Raven, et de finir l’installation de la scène de Dirkschneider, une scène assez minimaliste vus la taille de la salle, et malheureusement pas de pyrotechnique non plus , un large backdrop Dirkschneider en fond, et des toiles camouflages sur les cotés de la scène, et pour la jupe du praticable de Sven. Sa batterie ne sera dévoilé qu’une fois les lumières éteintes. Une impressionnante batterie pour le fils d’Udo, un peu dans le style du kit surdimensionné de Nicko McBrain.

20h30, la salle est plongée dans le noir… les allemands vont arriver.
Les lumières passent aux vert (dans tous les sens du terme), Andrey Smirnov (guitare), Bill Hudson (guitare), Fitty Wienhold (basse), Sven Dirkschneider (batterie) attaquent direct sur «The Beast Inside» (album Death Row)… avant que Mr Udo Dirkschneider ne fasse son entrée par l’arrière gauche de la scène, évidemment habillé de la tête aux pieds en treillis de l’armée. Et c’est parti pour 120 minutes de titres d’ACCEPT (sur lesquels Udo chantait bien entendu).
Des les premières notes, ca commence à pogoter sévère dans le pit, bien content d’être à l’abri avec le matos, dans les coursives, et aussi de surplomber la fosse, pendant les rappels, 1 personne réussira même l’exploit de slamer et de faire le tour complet de la fosse.
Ce soir leur set-list est principalement axée sur les albums « Objection Overruled » (5 titres), Balls to the Wall (4 titres), et Russian Roulette (3 titres).

Le patron sur scène, c’est bien Udo bien campé sur ses 2 jambes, toujours au centre de la scène, c’est lui qui siffle son équipe quand il a besoin d ‘être entouré au milieu de la scène, pour faire un bel alignement de musicos… comme sait aussi très bien le faire Helloween, et ils se courbent tous avec une grand synchronisation, ça fait toujours son effet visuel.

Cette formation est extrêmement efficace, comme un char Panzer, ils déroulent leur longue set-list, n’hésitant pas à remonter presque aux sources avec son album « Breaker » pour le plus grand bonheur du public, rien ne peux plus les arrêter, quand ils sont lancés. Sven avec sa double grosse caisse sait se faire entendre, et donner le tempo, pendant qu’Andrey & Bill font fuser les notes de leur 6-cordes, ou se lancent dans des battles de taping. Fitty à la basse lui se fera plus discret, plus effacé, préférant rester sur son coté gauche, ayant presque le même âge qu’Udo, il se mouvra moins que les 2 jeunes guitaristes.
Au bout d’une heure, nous aurons droit à 6 minutes de répit avec « Amamos La Vida » (avec un ballet de lights assez bien réussi), et sitôt le ‘slow’ terminé, la machine Dirkschneider redémarre gentiment avec ‘Stove Evil’, avant de ré-envoyer la grosse artillerie sur ‘Breaker’ un vieux titre de 1981.

J’adore les solos de guitares, Andrey et Bill excellent en la matière, mais peux être qu’il y en avait trop souvent . Par contre j’aurai aimé avoir un solo de batterie de Sven le fiston d’Udo.
Au bout 90 minutes… c’est déjà l’heure des rappels, mais ils joueront 4 titres… pendant presque 30 minutes. Avec tout d’abord un « Princess of the dawn » de 10 minutes, ou Udo se fera une joie de faire participer et chanter le public, un Metal Heart de presque 7 minutes ou nous aurons droit à un énième solo de guitare de Andrey, et ou le public s’époumonera une nouvelle fois, a coup de « Hoh hoooh hoho-hohooooo », et bien sur un grand final repris en chœur avec son public sur le titre « Balls to the Wall ». Danke Schon Paris, Auf Wiedersehen.

Set List :
The Beast Inside (Death Row)
Aiming High (Russian Roulette)
Bulletproof (Objection Overruled)
Midnight Mover (Metal Heart)
Slaves to Metal (Objection Overruled)
Another Second to Be (Russian Roulette)
Protectors of Terror (Objection Overruled)
London Leatherboys (Balls to the Wall)
Fight It Back (Balls to the Wall)
Can't Stand the Night (breaker)
Amamos la Vida (Objection Overruled)
Stone Evil (Death Row)
Breaker (breaker)
Hard Attack (Predator)
Love Child (Balls to the Wall)
Objection Overruled (Objection Overruled)
X-T-C (Eat the Heat)
Russian Roulette/Wargames (Russian Roulette)
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Princess of the Dawn (Restless and Wild)
Metal Heart (Metal heart)
Fast as a Shark (Restless and Wild)
Balls to the Wall (Balls to the Wall)


Merci à Roger de Base Prod pour l’accréditation accordée à Pavillon666






 


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