CHRONIQUES DE CONCERTS

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CARPENTER BRUT
Avec : Carpenter brut, youth code, dan terminus
Date du concert : 13-03-2018  
Lieu : Transbordeur - Lyon [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : http://mediatone-lyon.net/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 15 mars 2018 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


CARPENTER BRUT effectue le lancement de son nouvel opus « leather teeth » avec une tournée évidemment. Et ce mardi 13 Mars c’est le transbordeur de Lyon qui accueille ces maitres de la synthwave, concert proposé par nos amis de Médiatone Lyon et ArtZone Chronicles. En ouverture de cette soirée très attendue, il me semble, nous aurons droit aux prestations de YOUTH CODE et de DAN TERMINUS, soirée prometteuse donc à l’ambiance folle programmée cela ne fait aucun doute !

Dès 20heures, une lumière verte éclaire l’isérois DAN TERMINUS, un homme, des machines, des projections. Au menu du cyber-punk-electro proposé par Dan T. qui vient de sortir en novembre dernier un album 10 titres intitulé « automated refrains ». Ce compositeur vient « tripoter » ses synthés devant nous durant 45 minutes, et pour l’instant le public reste stoïque, attends-t-il la suite ou apprécie-t-il tout ça, nul ne le sait vraiment…

Un public qui va commencer à s’enflammer un peu avec YOUTH CODE de Los Angeles, un homme, des machines et surtout une chanteuse aux évolutions agitées et à la voix punk/arrachée, duo nous offrant de l’EBM/Indus bien senti. Sara Taylor et Ryan George, duo de choc « ricain » donc tourne en Europe actuellement après avoir sorti l’album « commitment to complications » en 2016 et le single « lost at sea » (Chelsea WOLF remix).
Leur son est dit-on « abrasif, discordant et violemment rapide », et effectivement leur punk-hardcore mixé à la techno accroche en live comme ce soir au transbordeur où leur set a fait mouche devant un public bien chaud/bouillant. Mission accomplie pour accueillir maintenant la tête d’affiche de la soirée.

Cette tête d’affiche n’est autre que CARPENTER BRUT qui nous a surpris en sortant il y a seulement 3 semaines un nouvel enregistrement intitulé « leather teeth ». Un Carpenter Brut qui nous abreuve depuis dèjà un moment de synthwave/darksynth, rock électronique pour faire simple. Des compositions qui délirent sur des films inspirés des 80’s, bien glam, bien kitsh, bien décadents comme l’époque citée en référence.
Alors en live ça donne quoi ? C’est rose mais « dirty » à la fois, c’est aussi noir et violent parfois, disco et funky aussi, mais lorgnant vers le metal naissant de l’époque, de ces années 80 où tout était permis (ou presque). Ce soir, dire que Carpenter Brut était très attendu relevait d’un doux euphémisme après un passage très remarqué, au Ninkasi Kao de lyon en 2016. Car avant que les lights entrent en scène le public s’agitait déjà fortement, premières notes, premiers slams, ça va chauffer dur ce soir, et ce fus le cas dès le premier titre éponyme du nouvel opus « leather teeth ».
Alors l’ambiance est là, grosse, palpable avec des lumières partout, des projections sur écran et les trois musiciens en ombre qui distillent une musique puissante, « riffue », électrique et éclectique avec envois de synthés et batterie réglée sur le binaire, on s’y croirait. Mais où en fait ? Et bien dans les 80’s voyons, mais sans le copier/coller revival de l’époque car Carpenter brut met un point d’honneur à créer et « moderniser » tout cela, avec doigté svp. Leur performance scénique a donc fait un « tabac » ce mardi soir dans un Transbordeur plein comme un œuf, on aime, que dis-je, le public a adoré c’est sans appel !

Set-list : leather teeth, division ruine, roller mobster, beware the beast, wake up the president, chew bubblegum and kick ass, turbo killer, paradise warfare, cheerleader effect, meet matt stryker, Monday hunt, inferno galore, sexkiller on the loose, disco zombi Italie, hairspray hurricane, le perv, maniac.

Soirée incroyablement décalée donc pour un public qui a répondu présent au « groove » ambiant dispensé par les trois formations en lice ; merci à eux et merci à Médiatone Lyon et ArtZone Chronicles, on recommence quand ?






 


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