CHRONIQUES DE CONCERTS

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THE BRONX
Avec : The bronx, culture abuse, the reaction
Date du concert : 26-06-2018  
Lieu : Warmaudio - Décines [ 69 ]  
Affluence : 240  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 28 juin 2018 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Il fallait s’y attendre, après leur prestation géante donnée à la Warzone du Hellfest le week-end dernier, la venue des Californiens THE BRONX au Warmaudio de Décines-Lyon a rempli les lieux, ces lieux que l’on pourrait maintenant appeler le « SaunaAudio », et ce, le mardi 26 Juin dernier. Le Warmaudio, Tous en Tong et Avenue Thurel avaient organisé cette petite sauterie rock/punk/hardcore où l’on a pu apprécier en première parte ceux de San-Francisco CULTURE ABUSE et les Savoyards THE REACTION. Bain de foule donc pour un public venu parfois de loin pour ce concert exceptionnel où personne ne fut déçu, c’est évident.

Ceux d’Annecy, THE REACTION démarrent en trombe dès 20 heures 20, on est précis sur le timing ! Au menu, du punk n’roll de garage millésimé en activité depuis plus de 10 ans d’âge. Ces abonnés du Bistro du Tilleul annécien ont déjà un lourd passé, de changement de line-up en reformation, ils reprennent la route du rock pour notre plus grand plaisir et ce soir au Warmaudio ils se sont lâchés à nouveau, merci les gars vous revenez quand vous voulez !

Après une vingtaine de minutes nous passons à la formation suivante en tournée avec la tête d’affiche et partageant le même tour bus. Il s’agit des Californiens (aussi) de CULTURE ABUSE qui nous présentent leur dernier opus en date « bay dream », second album avec aussi singles et EPs en prime, ils ne chôment pas.
Mi-punk, mi-hardcore, mi-grunge, mi-rock alternatif, ce groupe navigue sur l’émotion propre à la côte ouest des « states » style « beach punk ». En live le courant passe bien grâce au charisme du frontman, soutenu il est vrai par des musiciens n’étant pas nés de la dernière pluie rock n’roll.
Avant la fin du set, la scène est envahie par tous ceux qui souhaitent fêter l’anniversaire du chanteur David qui souffle les bougies. Le public est encore bien sage avant l’arrivée du groupe tête d’affiche, préparez-vous ça, va faire mal, cela se sent, cela se ressent durant la pause.

Effectivement dès le premier titre de THE BRONX le punk/hardcore Californien en vogue en ce moment projette tout le monde contre et dessus la scène dans une orgie de slams, bras levés et autres efusions physiques dans la joie et la bonne humeur, dans la sueur aussi. Dress-code au bout d’un moment, tout le monde torse nu, sauf les filles cela va de soi, quoique ?
Alors inutile de vous faire un dessin, la bande à Matt a tout compris au film du punk/hardcore qui groove, un Matt infernal dans ses déplacements scéniques, ses contacts avec et dans le public non-stop.
Depuis 15 ans, The Bronx nous a offert 5 albums et deux dans ses « dérapages » mariachi. Cette formation, après l’hyper agressivité des débuts a mis un peu de mélodie dans son « core » mais a conservé l’urgence du punk en y ajoutant le binaire infernal du rock n’roll pour un groupe défiant toute concurrence actuellement dans le style.
Bien sûr personne ne résiste à leurs compositions, à leur envie de jouer, à leur envie de vous provoquer sans fin comme pour ce Wall of death mortel (pléonasme ?) sur le titre « Knifeman » qui va mettre tout le monde d’accord. Bref, nous avons dégusté dans tous les sens du terme comme je le dis souvent, mais là ce fus vraiment l’orgie au Warm’, incroyable !

Un seul mot de la fin, merci ! Merci aux organisateurs, merci aux groupes, merci au public déchaîné pour l’ambiance et merci aux « tenanciers » du Warm’, on recommence quand ?






 


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