CHRONIQUES DE CONCERTS

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DARK BREATH FEST DAY-1
Avec : No return, carcariass, venin carmin, hysteria, east, bug
Date du concert : 13-10-2018  
Lieu : MJC - Bourg-en-Bresse [ 01 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/DarkIsTheSeason/  
Interview :  
   
Date de la chronique : 18 octobre 2018 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Pavillon666 avait été convié le week-end des 13 et 14 Octobre derniers à participer à la première édition du DARK BREATH FEST à Bourg-En-Bresse dans l’Ain. Né de la volonté de la nouvelle asso « Dark is the Season » associé à la boutique Adipocère, ce festival a pour but de mieux faire connaitre au public bressan la scène Metal et Gothic à l’aide des prestations de 13 formations venant « brûler » les planches de la MJC sur deux journées.
Black.Roger et Der Lehrer de votre webzine préféré se sont donc rendu sur les lieux afin de vous conter par la rubrique et les photos ce week-end pas comme les autres. Voici donc tout d’abord le compte-rendu du Samedi 13 Octobre, bonne lecture !

BUG (par Roger).
Avec un léger retard dû à des ennuis techniques, BUG monte sur scène dès 15heures 20 avec la ferme intention d’ouvrir le festival à l’aide de bon son rockcore (si,si, ça existe) et stoner à l’occasion propulsé avec brio par Jérémy, Luc, Frantz, et Thomas.
Depuis quelques années déjà (2013) le quatuor n’a pas « bugé » et fait parler de lui dans le secteur Rhône-Alpes, et ce soir ils se lâchent pleinement afin de débuter ce premier Dark breath Fest avec un certain professionnalisme, rock tout simplement, bravo les gars vous avez assuré !

EAST (par Roger).
Panachage oblige, c’est EAST de Lyon qui nous propose maintenant sa dérive cold-wave venant de l’Est (pléonasme ?). Le trio manie avec dextérité une certaine nostalgie aux penchants Gothic pourquoi pas ! C’est froid comme un hiver en voie de disparition et chaud comme un beat électro. Après « hula hoop » un nouvel EP arrive incessamment sous peu, alors si vous voulez aller plus loin avec eux, suivez-les ils le méritent. En attendant ils nous ont convaincu aujourd’hui sur la grande scène de la MJC de Bourg-en-Bresse.

HYSTERIA (par Jean)
Il est 17h 30, lorsque les Lyonnais de HYSTERIA entament leur set sur la scène de la MJC de Bourg-en-Bresse devant un public attentif et curieux à la fois, nettement plus nombreux qu'en début d'après-midi. Ce quatuor a derrière lui plus de vingt ans d'expérience, de multiples concerts et festivals, trois albums à son actif, bref un groupe solide au line-up stable. HYSTERIA pratique un black-death metal authentique et sans concession, on a pu les voir en tournée en France, au Sylak Open Air et au défunt RRF, non loin d'ici. Ils ont un lien particulier avec notre département, l'un des leurs y réside, ADIPOCERE, organisateur de l'événement, est domicilié à Bourg.
Sylvain, le chanteur, a la voix qui convient, profonde, puissante et grave, il est efficacement entouré de Jérôme à la guitare, Adrien (nouveau venu) à la basse, et bien entendu Xavier, le batteur de haut niveau que chacun connaît.
Le set comprend des morceaux issus du premier album, d'autres plus récents, tous appréciés par un public qui essaie de « bouger » devant la grande scène, esquisses de pogo, headbanging, de jeunes enfants munis de casques tentent de suivre le rythme sous l'oeil de leurs parents – futurs métalleux ? L'ambiance est là, c'est l'essentiel, les gens aiment ce côté sauvage, à la fois sombre et viril.

Un bref solo de batterie, et la prestation d'HYSTERIA arrive à son terme, sous les applaudissements nourris d'un public ravi. On se souviendra de ces 45 minutes trop vite passées…

VENIIN CARMIN (par Roger).

Après le metal brutal d’Hysteria voici de la dark/new wave avec un trio venu de Lyon, VENIN CARMIN avec Lula, François, Valentine. Comment décrire leur prestation ? C’est un rouge baiser qui vous ensorcèle à l’aide de compositions acidulées sur des tempi prononcés et alourdis par une basse omniprésente (et une bassiste attirante). Deux machines en duo ou duel (c’est comme vous voulez !), un chant pétillant comme du champagne vous emmène dans cet univers gothico/glam/dark à paillettes et ne vous lâche plus ?
Le show fut chaud, l’ambiance torride, que demander de plus, je ne vous fais pas un dessin.


CARCARIASS (par Jean).

Ce groupe originaire de Besançon a déjà une longue histoire derrière lui. Il a vu le jour en 1991, il a connu ensuite une traversée du désert de plusieurs années avant de faire à nouveau parler de lui pour le plus grand plaisir de ses fans, nombreux ici, ce soir. Certains m'ont affirmé avoir parcouru 300 km pour voir et entendre les Bisontins. Le trio francomtois, Raphaël à la basse et au chant, Pascal à la guitare et Bertrand à la batterie, n'ont plus vingt ans, mais jouent avec un enthousiasme communicatif. On est franchement heureux pour ces trois artistes qui donnent tout ce soir, au DBF de Bourg-en-Bresse. N'oublions pas qu'ils jouent dans la cour des grands, qu'ils ont participé au Hellfest 2017 notamment, qu'ils sont proches de LOUDBLAST et BENIGHTED, entre autres. Technique, progressif ou mélodique, voire heavy, instrumental, peu importe les appellations, ainsi CARCARIASS plaît à un large spectre d'amateurs de metal. Et surtout ne leur demandez pas de quoi traitent leurs textes ! Ni politique, ni religion, c'est clair…
Batterie hyperpuissante, voix inimitable, riffs redoutables, comme un rouleau compresseur, c'est cela, CARCARIASS. « Quelle maîtrise, pour leur âge ! », expression entendue au fond de la salle, qui résume bien le spectacle, le cadeau, offert par les Bisontins aux Bressans et aux autres...Et ce qui ne gâte rien, un frontman, Raph, un homme chaleureux et plein d'humour.
Leur prestation inoubliable aura duré 50 minutes. Un rappel ? Non. Dommage.

NO RETURN (par Jean).

A partir de 22 heures et pour plus d'une heure, le groupe de thrash connu depuis près de trente ans dans l'ensemble de l'hexagone et au-delà, à savoir NO RETURN, aura la lourde tâche et l'honneur de retenir dans la salle les spectateurs qui ont tendance, à cette heure tardive, à quitter la MJC. Par ces nombreuses adresses au public, Mick le chanteur charismatique, comme on dit un peu facilement, réussira à tenir les fans de death-thrash en haleine jusqu' à la fin du concert.
Il convient de présenter la formation, fondée en 1989 dans le Val d'Oise, qui a subi de profonds remaniements. Le line-up actuel du quintette comprend Joël Barbosa à la batterie, son frère David à la basse, Alain Clément et Geoffroy Lebon à la guitare, et depuis 2013, Mick au chant. NO RETURN a joué au Hellfest, au Summer Breeze en Allemagne, pays où ils sont produits par Jacob Hansen et où ils ont des amis, tels DEW-SCENTED.Ils ont partagé la scène avec d'autres groupes prestigieux, ARCH ENEMY, CORONER, SEPULTURA, NAPALM DEATH, MOTÖRHEAD etc. Il y a un an, ils ont sorti l'album intitulé « The Curse Within ».
Ce soir, ils interpréteront une douzaine de titres dans une chaude ambiance et en impliquant le public qui tente de déclencher un pogo digne de ce nom. Le set se terminera par une ovation et les remerciements de Mick.
On se donne rendez-vous demain, dimanche 14 octobre à 14h 30.
La deuxième journée du DBF 1 s'annonce sous les meilleurs auspices.

SET-LISTS DES GROUPES EN PHOTO






 


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