CHRONIQUES DE CONCERTS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


NASHVILLE PUSSY
Avec : Nashville pussy, y.blues
Date du concert : 03-11-2018  
Lieu : CCO-Villeurbanne - Lyon [ 69 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur :  
Interview :  
   
Date de la chronique : 05 novembre 2018 - Chroniqueur : Black.Roger - Photographe : Black.Roger http://black-roger.tumblr.com/  


Sex, fun & rock n’roll, ce vieil adage n’a pas pris une ride avec la venue des rockers invétérés de NASHVILLE PUSSY Samedi dernier 03 Novembre au CCO de Lyon-Villeurbanne.. Et afin d’effectuer une certaine entrée en matière décalée, ce sont les Grenoblois de Y.BLUES qui ont fait le job. Affiche proposée par Médiatone-Lyon qui a attiré beaucoup de monde, il fallait s’y attendre !

Ouverture des portes à 20heures et c’est Y.BLUES qui monte sur scène dès 20heures 30 pour une petite demi-heure de « Jack Blues Metal », c’est inscrit sur la grosse caisse de la batterie…
Mais d’où sort cet ovni musical ? De l’Isère apparemment, mais l’on pourrait dire du Mississippi, sauf qu’ici un certain blues acoustique se décline en metal plombé par un duo basse/batterie de choc, aargh ! Yaba, Marmotte et Sereb, influencés entre autre par le blues d’un Robert Johnson, le grand Jimi Hendrix, la NWOBHM de Maiden et le metal barré de Meshuggah, nous propose tout simplement des compositions originales, on n’avait pas encore tout vu (tout entendu), et ce trio imprévisible a tout bousculé dans nos idées reçues.
Alors, c’est bon ou pas bon « That Is the question ? ». En tous cas le public lui, a apprécié en manifestant bruyamment surtout qu’en seconde partie du set un chanteur est venu poser sa voix adéquate et a terminé le show avec le fédérateur « aces of spades » de Motörhead, vous m’avez compris. C’était donc bien bon pour répondre à la question.
Pour aller plus loin avec eux, je vous recommande l’écoute de leurs deux albums, « the arrival » (2013) et « belong to the barrel » (2017).

Au secours, Blaine, Ruyter, Bonnie et Ben arrivent sur la grande scène du CCO ce soir et nous allons prendre notre dose de rock n’roll sale et « couillu », enjoy ! Avec sous leur bras un nouveau « méfait », le septième, intitulé « pleased to eat you », ils ne font toujours pas dans la dentelle c’est certain. Et ce soir nous allons donc déguster le « Nashville Pussy Nouveau », mais pas que !
Plus de 20 ans que ça dure avec eux, ces filles et fils du hard-rock qui ont cuisiné à leur sauce un rock/metal « no limits » inspiré au départ par un certain hard-rock/ heavy-metal et épicé par AC/DC, Motôrhead, Lynyrd Skynyrd, et ZZ Top entre autres. Alors ce soir le groupe se lâche (qui a dit comme d’habitude ?), et attention, chaud devant, nous allons en prendre plein les dents avec tous les « potêts » dans le rouge.
On commence donc avec « kicked in the teeth » (sic) suivi de « piece of ass », « wrong side of a gun » etc…(regardez la set-list en photo), et ça fait mal ou bien, c’est selon votre état d’esprit. Nashville Pussy ne s’est donc pas essoufflé depuis toutes ces années « on the road », non, un nouvel opus ravageur des « live » destructeurs où l’on retrouve, comme là ce soir, une Ruyter intenable avec ses riffs lame de rasoir, un Blaine à la voix toujours nasillarde, une Bonnie dont la présence est de plus en plus affirmée et un jeune Ben qui martyrise ses fûts de façon incroyable.
Ce batteur nous offrira d’ailleurs un solo pourfendeur de neurones, Blane boira dans son chapeau (contenu alcoolisé…) et après de copieux rappels, Ruyter nous crachera au visage son « Jack » et arrachera les cordes de sa guitare pour les lancer dans le public. Dingue, final de dingue tout simplement et vous savez quoi ? Et bien nous avons aimé tous autant que nous étions je suppose, je ne vous fais pas un dessin.

Ne me reste qu’à remercier encore une fois Médiatone-Lyon pour son « à propos » en organisant cette soirée. Et bien entendu il convient de remercier également les deux formations « rock » de ce soir qui ont enflammé le CCO.






 


Aller en haut