INTERVIEWS

pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES INTERVIEWS
>
ATLANTIS CHRONICLES
Chronique liée
Lien du Groupe
Audio / Video
Mise en ligne le : 06 juin 2016  | Intervieweur : riffraph | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
A l’occasion de la sortie du dernier album d’Atlantis Chronicles « Barton’s Odyssey », je me suis entretenu avec Sydney Taieb, le serial drummer du groupe.


Votre deuxième opus Barton’s Odyssey vient de sortir et les critiques sont majoritairement élogieuses et dithyrambiques. Vous attendiez-vous à un tel accueil de la part des médias et des fans ?

Notre premier album a été très bien accueilli par la presse et le public. Pour ce deuxième on a fait, de notre point de vue, mieux à tous les niveaux : morceaux, concept et thématique plus aboutis et personnels, meilleure production, artwork au moins aussi beau que celui du premier album, des vidéos promos et clips léchés… on a vraiment rien laissé au hasard. Je ne peux pas te dire qu’on était certain d’avoir des retours aussi dithyrambiques mais c’était un des objectifs pour cet album ! Alors mission accomplie ?


Il me semble que vous pensez avec une longueur d’avance. Ce deuxième album fait-il parti d’un plan ? Une trilogie sur le même thème ?

A l’issue du premier album nous ne savions pas du tout dans quelle direction nous voulions partir pour le second. C’est Alex qui lançait l’idée générale et Antoine qui a eu l’idée de créer un pont entre les deux albums via Otis Barton. Le duo d’explorateurs a donc été bien exploité et même si à l’heure actuelle nous n’avons pas idée de quoi sera fait le 3eme album je suis presque sûr que ça ne sera pas étroitement lié avec les deux premiers.


Comment se déroule le processus d’écriture des paroles et des compositions ? Est-ce un travail collégial ou il y a-t- il un meneur qui impose sa propre ligne directrice ?

Alex écrit 70% des morceaux. Sur ce squelette je viens poser mes idées et changements qui représentent environ 20% du résultat final. Jérôme ajoute ses solos, Simon ses idées à la basse, nous revoyons le tout ensemble, quelques arrangements çà et là et nous avons les 100%. Pour les lyrics c’est Antoine et moi qui avons écrit sur le premier album. Pour ce deuxième le travail de chacun était plus intense alors je me suis concentré sur la musique et Antoine sur les lyrics. Les textes ont été coécrits avec Guillaume Destot, un ami proche qui connait bien la littérature anglaise. Il nous a beaucoup aidé à créer de belles métaphores et de belles phrases musicales pour éviter le piège du « français qui veut écrire en anglais ».


Quelles sont les différences marquantes selon vous entre votre premier album et le second ? Quels sont les changements majeurs ? J’ai l’impression qu’un soin particulier entre autres a été fait sur les chants, plus variés et mélodiques.

Je crois que tu as mis le doigt dessus ! Le chant a été beaucoup plus soigné sur cet album. Antoine a beaucoup travaillé pour insuffler des lignes mélodiques dans son chant saturé. Viens s’ajouter à ça les quelques lignes de "chant clair" de Jérôme,, une envie qui le démangeait depuis longtemps.
Côté écriture musicale, les nouveautés sur cet album sont : une plus grande homogénéité entre les morceaux, une volonté d’écrire des refrains épiques sur chaque piste, des tempos plus soutenus que sur « Ten Miles Underwater » et plus de relief musical avec plus de son clair, plus de variations. Je ne vais pas te dire que c’est l’album de la maturité mais « Barton’s Odyssey » est beaucoup plus personnel et alambiqué, ça c’est certain.


Parle-moi un peu de votre dernier clip vidéo « Upwelling Part 1 ». Comment cela s’est passé ? A qui avez-vous fait appel et pourquoi ?

L’idée est venue de Simon. Il connaissait les bonnes personnes pour la mise en œuvre technique du clip. A l’origine l’idée était de faire un mapping en projection. Le coup trop élevé et les contraintes techniques nous ont poussés à abandonner ça au profit d’un mapping sur murs de
leds. Bien plus simple à réaliser malgré le fait que tout ceci à demandé de nombreuses semaines de préparation. Le clip du premier album est superbe mais nous ne voulions pas faire un « Thousands Carybdea » 1.2. Pour cet album on partait d’une idée neuve, novatrice autant que possible et ambitieuse bien évidemment ! Le résultat est donc très différent du premier clip et c’est ce que nous voulions. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les boîtes « Real Path » et « Mur de Leds ». L’équipe s’est donnée à fond pour le projet qui n’était vraiment pas simple. Personne n’a travaillé pour l’argent mais plutôt pour le projet dans sa globalité. On a beaucoup de chance de connaitre ces gars !


Bien que vous soyez une formation encore jeune vous avez déjà une solide fan base et même en dehors de l’hexagone (plus de 11000 fans sur Facebook). Comment expliquez-vous ce départ fulgurant ?

C’est à cause de notre grand âge hahah ! Sans blague, on a tous la trentaine et j’ai la sensation qu’on n'aurait pas fait les mêmes choix si on avait 20 ans. Là on a pris notre temps pour faire les choses dans les règles de l’art plutôt que se précipiter et se casser la gueule. On a toujours privilégié le qualitatif, quitte à investir plus. On soigne tout : la musique, les lyrics, le concept, les packagings, la qualité des vidéos, les clips, les concerts, le jeu de scène, le merch... Tout ça reflète l’image du groupe et il n’est pas question de se foutre de la gueule des gens qui dépensent ne serait-ce qu’un seul euro dans notre musique, notre merch ou une place de concert. En plus du fait que ATLANTIS CHRONICLES doit être pour chacun un gage de qualité, on le fait aussi pour nous, pour être fière de proposer de la qualité dans l’ère de l’ultra-consumérisme. On ne prétend pas faire l’unanimité, évidemment, mais on met 100% de notre énergie et de notre cœur pour faire du mieux possible.


Quel regard portez-vous aujourd’hui sur la scène metal en France par rapport à ce qui se fait hors de l’hexagone?

Il y a quelques années je t’aurais dit que la France à métro de retard mais à l’heure actuelle il y a beaucoup de bons groupes en France. La vision d’outsider qu’ont les autres pays de nous pourrait bien jouer en notre faveur. Et quand je dis « notre » je ne parle pas évidemment que d'Atlantis Chronicles. Ne baissez pas les bras les gars, le meilleur est sans doute à venir !


Quels sont vos projets futurs ? Des recherches de dates sans doute pour défendre le petit dernier ? Tourner un maximum ?

Eh bien oui, à court terme c’est évidemment tourner un maximum pour promouvoir cet album. C’est vraiment l’objectif ultime. On ne fait pas d’album pour rester dans notre garage. Cet été on va surement commencer à se pencher sur le 3eme album, dégrossir un peu quelques idées. La suite, seule Poséidon la connaît...


Un dernier mot peut-être pour tous ceux qui vous suivent ? Des personnes que vous aimeriez remercier ?

Merci de garder la scène vivante, c’est grâce à votre présence aux concerts, votre soutien et vos partages sur les réseaux sociaux que nous pouvons continuer à faire ce que nous faisons ! Côté remerciements il y a déjà tout dans le livret de « Barton’s Odyssey », ils sont trop nombreux pour les énumérer ici et très honnêtement j’ai peur d’en oublier !


Mes remerciements à Sydney pour nous avoir accordé un peu de son temps pour répondre à mes questions.

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock

Pavillon 666 - metal rock webzine

 




Aller en haut