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OCEAN OF VOID
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Mise en ligne le : 05 octobre 2016  | Intervieweur : ceresdenis | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Alors tout d’abord bonjour. Peux-tu te présenter ainsi que le groupe ?

Bonjour à toi, je suis Floran, chanteur du groupe An Ocean of Void. Ce projet est né en 2010 et depuis ses débuts nous cherchons à créer une musique avec une histoire, faite d’ambiances et de nuances. Du Metal Atmosphérique et Progressif, voilà comment nous avons pour habitude de qualifier notre style. Nous avons à ce jour une démo et un album sorti l’an dernier via le label finlandais Inverse Records.


Comment le groupe s’est créé, son origine ?

Avant même la création du groupe, je connaissais notre batteur Pierre et notre ancien guitariste Benoît. Eux jouaient déjà ensemble dans divers projets, j’avais pour ma part formé un groupe qui n’a jamais passé le stade de la démo. Nous allions souvent aux mêmes concerts, puis nous avons discuté d’un projet commun. Benoît travaillait sur des tas d’idées, on a fait quelques essais guitare-voix et on s’est ensuite mis à chercher des musiciens. Pierre était là dès le début, nous avons rapidement intégré Jean-Luc (basse) puis Julien (guitare) nous a rejoint quelques mois plus tard.


Quelles ont été les grandes étapes de sa vie ?

Je te dirais qu’il y a eu six étapes principales. La première est la création du groupe et de ses premières compositions. Ensuite l’arrivée de Julien a été déterminante car il a injecté un nouveau feeling Pink Floydienaux morceaux. L’enregistrement DIY de notre démo est quelque chose de particulier également,c’était la première fois que le groupe pouvait faire parler de lui avec quelque chose de concret, ce qui nous a permis de commencer à nous produire en live. Nos premiers shows sont justement une autre étape marquante, une nouvelle façon pour nous de faire vivre notre musique et surtout le plaisir que l’on éprouve à la partager. L’enregistrement (toujours en DIY) et la sortie de notre premier album The Great Escape, sans doute l’étape du groupe dont nous sommes le plus fier. Et pour terminer, le départ de notre guitariste Benoît, et notre choix de poursuivre l’aventure à quatre plutôt qu’à cinq.


Peux-tu nous en dire plus sur le choix du nom du groupe ?

Choisir un nom de groupe n’est pas si facile que ça. Il te faut trouver la bonne formule qui plaira à tous les membres et qui en dise long sur ce que tu cherches à représenter. Nous avons trouvé An Ocean ofVoid après une longue réflexion. Nous cherchions un patronyme qui puisse évoquer la dualité présente dans notre musique, quelque chose de mouvant aussi. L’Océan collait bien à ça justement : parfois calme et tranquille, parfois totalement déchaîné... À l’image de notre musique. Nous y avons ajouté le Vide pour appuyer le côté nuancé présent là aussi dans nos compositions. Un Océan n’est pas vraiment vide par définition et pourtant on peut le percevoir comme tel si on change de perspective et qu’on prend un point de vue plus métaphorique.


Comment s’est passé le processus de composition de l’album ?

En ce qui concerne la composition de l’album, nous avons fonctionné de deux manières différentes, qui résultent du moment où nous avons écrit les titres. Aux débuts du groupe, l’un de nous apportait la structure quasi-complète d’un morceau et les autres y appliquaient leur touche pour l’arranger. Avec le temps, notre méthode a changé pour devenir un travail de groupe à part entière : un riff sortait pendant une répète, on le travaillait tous ensemble pour obtenir quelque chose de plus diversifié et complet, moins prévisible aussi. C’est quelque chose de plus long mais plus gratifiant aussi.Du coup ces deux méthodes ont été utilisées sur The Great Escape.


Qui a composé et comment s’est passé l’enregistrement ?

Les titres ‘BehindRedClouds’, ‘A Faded Light’ et ‘Enigma’ ont été principalement composés par Benoît. Le reste c’est nous tous ensemble. Concernant l’enregistrement, nous avons choisi de faire tout nous-mêmes. Tout a été enregistré, mixé et masterisé dans notre home-studio, hormis la captation de la batterie. Pour ça, nous avions besoin d’une pièce avec une acoustique particulière, nous avons donc utilisé les studios Berduquetà côté de Bordeaux.


Quels sont pour vous les références musicales que nous pouvons retrouver dans l’album ?

Beaucoup de références j’imagine… Certaines plus évidentes que d’autres, mais si je dois t’en citer que quelques-unes, ce serait sans doute Pink Floyd, Ghost Brigade, et RussianCircles.


Quels sont les différents thèmes exprimés dans l’album ?

Chaque morceau de l’album suit la trame d’une histoire, celle d’une personne qui vit ses derniers instants et qui semble se remémorer des moments de sa vie. On le suit alors qu’il erre dans un ‘monde’ dévasté qui n’est en fait qu’une projection altérée par sa conscience, jusqu’au dernier morceau où l’on s’aperçoit que tout ce que nous venons de vivre à travers l’album n’a duré en réalité que quelques secondes, et qu’à l’issue de celui-ci nous vivons la fin de notre protagoniste.


Nous sentons des émotions très fortes lors de l’écoute. Quelles sont-elles ?

La recherche des émotions est quelque chose de primordial lorsque nous composons. Sur l’album, nous voulions utiliser un spectre assez large, du coup il n’est pas rare de passer de la mélancolie à la colère, de la peur à la surprise, sans oublier quelques moments de joie.


Un premier bilan suite à la sortie de l’album ?

En termes de retours, l’album a reçu un bon accueil. La majorité des chroniques louent notre recherche d’originalité et notre démarche singulière (notamment en terme de production, nous ne sonnons pas vraiment comme un groupe de Metal). Après nous avons reçu quelques retours moins bons… Ça fait partie du jeu et on essaie de prendre note de ce qui plaît et qui plaît le moins. Mais globalement, les retours sont positifs et ça nous pousse à poursuivre dans cette voie.


Côté concert, des dates de prévues ?

Oui nous avons plusieurs dates prévues d’ici la fin d’année. Nous serons fin octobre dans le sud-est à Grenoble et Fréjus, en décembre on joue à Orléans… Pour 2017 nous avons quelques dates qui restent à confirmer, on travaille là-dessus en ce moment.


Une tournée de prévue prochainement ? France, étranger ?

Ça aussi, c’est quelque chose qui est en projet. Pour l’instant nous n’avons que des dates isolées ou des mini-tournées, mais nous allons faire en sorte de monter une petite tournée en France et pourquoi pas à l’étranger. Peut-être dans le premier semestre 2017. Si tes lecteurs veulent nous faire jouer, qu’ils n’hésitent pas à nous contacter !


Des projets en prévision ?

Effectivement, pas mal de projets. Le premier c’est de jouer un maximum et devant le plus de monde possible. Partager notre musique est vraiment quelque chose de motivant et on aimerait le faire toujours plus. Sinon, nous avons enregistré de nouveaux morceaux il y a quelques semaines, nous avons l’intention de les diffuser sous la forme de vidéos, et éventuellement sortir les morceaux sur un EP, ça reste à définir.


Que peut-on souhaitez à « An Ocean of Void » par la suite ?

De prendre toujours autant de plaisir à jouer ensemble ! Et de donner plein de concerts !


Merci à toi et à An Ocean of Void pour votre disponibilité.

Merci à toi pour cette interview, ainsi qu’aux lecteurs de Pavillon 666 !

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