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Mise en ligne le : 06 décembre 2016  | Intervieweur : ceresdenis | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01 / Bonjour. Merci pour cet accueil au Hard Rock Café de Paris. Alors peux-tu te présenter aux lecteurs de Pavillon 666 ?

Bonjour. Je suis Charly bassiste de Flayed.


02 / Avant d’aborder le sujet principal de ma venue aujourd’hui à savoir la promo de votre nouvel EP, peux-tu retracer rapidement l’historique du groupe ?

Grosso modo Flayed a maintenant 4 ans. On est tous dans le sud de Lyon. On est un sextet avec 2 guitares, un chant, une batterie, une basse et un orgue Hammond qui donne notre particularité au son. On a démarré tranquillement en dépannant le guitariste soliste car ses musicos qui n’ont pas pu assurer les concerts qui étaient déjà engagés. Du coup on est venu à
la rescousse. On se connait tous depuis une bonne quinzaine d’année. On a tous eu des groupe seul ou a deux de notre côté mais là c’était l’occasion de se retrouver. On s’est rendu compte que cela fonctionnait très bien. La réaction du public était très cool et les concerts se sont enchainés directement. Du coup on s’est dit comme les concerts fonctionnent, on va enregistrer un album.


03 / Donc nous voilà en 2014 avec la sortie du premier album.

Oui 2014 notre premier puis le second en 2015 pour finir avec XI Million en 2016. On essaie de garder une fréquence d’une production par an.


04 / Comment se passe l’écriture des morceaux ?

On a l’avantage d’avoir un seul compositeur dans le groupe, notre guitariste soliste. Dans la mesure on a constaté que plus on est nombreux plus on perd du temps, et comme on se connait tous par cœur, on a décidé de le laisser faire complètement avec une pleine confiance.
Cela nous permet d’avoir un rythme resserré entre les sorties d’album et les concerts.


05 / Et l’enregistrement, studio ou home-studio ?

En gros, nous disposons d’un vrai studio d’enregistrement. Notre organiste en possède un car c’est son boulot. Alors il nous permet d’enregistrer et de pouvoir avoir une gestion plus souple sans forcément être tous présent. Après 2-3 mois d’enregistrement pour tous les instruments, c’est HK de Vamacara Studio à Clisson qui s’occupe du mixage et du mastering.
Il s’occupe aussi de tous les visuels que nous avons besoin. On lui fait une complète confiance.
De cette manière on a trouvé un bon équilibre afin d’être déchargé d’une partie de la production et la confier à des personnes compétentes.


06 / Revenons à notre sujet du jour, à savoir la sortie du 3ème EP : « XI MILLION ». Peux-tu nous en dire plus sur l’évolution de votre musique au travers cet opus ?

Alors il y a 5 pièces sur cet EP. Deux morceaux qui viennent de la session d’enregistrement de Monster Man, deux autres titres avec des compositions qui dévoilent notre future direction
et un petit plaisir avec une reprise.


07 / Une reprise des Creedence avec « Fortunate Son », d’où est venue cette idée ?

On s’était toujours juré de ne jamais faire de reprise car on a autre chose à dire. Puis finalement on l’a joué en répétition, on s’est regardé, on avait tous la banane alors on s’est dit pourquoi pas. En plus avec le son de orgue Hammond, on garde notre signature, notre sonorité.
Ça vient vraiment d’un boeuf, d’un plaisir en passant.


08 / Sur « Rollin’ Monkey », le chant est plus bestial par rapport aux autres morceaux. Peux-tu nous l’expliquer ?

Renato notre chanteur vient du milieu métal. Il arrive à faire des choses bien jolies mais quand certains textes ont quelques traits de caractères bien trempés, il en revient à une bonne vieille
braille pour s’exprimer, c’est pas mal. C’est le chant qui s’ajuste au texte et non le contraire.


09 / Au niveau du style musical, comment qualifierais-tu Flayed ?

On part sur une base de rock traditionnel avec des moyens plus modernes. Il y a une demande de ce côté-là. On le voit bien en concert car on retrouve plusieurs générations qui recherchent quelques choses de pêchu sans être métal. On retrouve des influences d’AC/DC, de Deep Purple mais aussi du plus moderne comme les Foo Fighters. C’est surtout avec l’orgue que nous nous démarquons au niveau sonorité.


10 / Donc maintenant le plus important c’est les concerts ? Des dates ?

Hé oui. C’est les concerts ! De ce côté-là aussi on s’est déchargé du booking. Bosser avec un label avec une boite de promo et une distribution, nous permet d’avoir une autre crédibilité et
un autre poids pour les demandes. Pour la fin 2016, il nous reste 2 dates, une à Reims et l’autre à Lille avec le KAOTOXIN FEST qui regroupe la majorité des groupes du label.
On va prendre 2 -3 mois pour finir le stock de morceaux pour l’année et on va partir sur les routes au printemps.


11 / Une région précise ? France ? Europe ?

On ne se limite à rien. Il faut que l’on aille le plus loin possible. De faire le plus de région possible. Il y a des endroits où nous ne sommes jamais allés pour le moment. Plus le temps passe plus nous avons des contacts et nous arrivons à avoir de nouvelles dates. On fait ça à la loyal. On fait un concert, on en récupère deux. En 2016, nous arrivons à 30-35 concerts. Ce qui nous fait un peu plus de 260 dates en 4 ans. L’intérêt il est là ! La route !


12 / Et bien bonne chance à Flayed, au plaisir de se croiser en concert.

Merci pour ton accueil et à Roger de Replica Promotion pour son invitation.

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock


 




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