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Mise en ligne le : 31 mars 2017  | Intervieweur : Laurent | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01 / Bonjour Olof. Peux tu nous parler du dernier album « Maximalize » et nous donner les différences avec le précédent « Massive Addictive » ?

Bien sûr. Au début de l’enregistrement de « Maximalize » nous étions tous d’accord sur l’idée de proposer quelque chose de différent du précédent album. Nous avons tourné quatre ou cinq mois afin de déterminer sur quoi nous allions nous concentrer et au final l’album sonne plus diversifié, plus d’influences diverses se ressentent. L’album est plus ludique je trouve.


02 / Revenons un peu sur cette chanson « That song » qui est à l’origine de quelques controverses et notamment que ce n’est pas, pour certains, une chanson devant figurer sur un album de metal.

Nous étions conscients qu’avec cette chanson nous allions proposer quelque chose de vraiment différent. Mais nous écrivons d’abord pour nous et cette chanson est une expérimentation et nous ne nous sommes pas posés la question d’en faire un single.
C’est plutôt la maison de disque, notre équipe de promotion qui nous a poussé à la sortir en premier. Dès les premiers jours de la mise en place sur les canaux de streaming les scores ont été élevés. Avec son lot de polémiques. Mais c’est une chanson mixant son lot d’influences qui nous caractérise. Je pense que c’est un joli coup ( au sens du poker).
Mais il faut aussi bien écouter les paroles : il s’agit de notre histoire. C’est une chanson écrite avec le coeur.


03 / Comment définirais tu votre musique ?

Fondamentalement, nous sommes, je pense, un groupe de metal (ce sont nos racines) mais nous avons tellement d’influences diverses. Nous ne cherchons pas à être « mainstream », nous jouons juste la musique que nous aimons.


04 / J’ai trouvé qu’il y avait plus de solos de guitare sur le dernier album que sur les précédents. Tu es moins timide ?

Non. Quand je compose une chanson, je pense à la structure du morceau. Je ne ressens pas le besoin de poser des solos de partout. Il est plus important de garder une cohérence au morceau que de me mettre en avant avec un solo. Une bonne chanson n’a pas forcément besoin d’un solo de guitare. Je suis plus un compositeur qu’un joueur de guitare. Pour moi il est plus valorisant de briller en jouant et composant une bonne chanson que de réaliser un solo. Même si ça me plaît aussi.


05 / Comment expliques tu que les pays nordiques regorgent de groupes talentueux ? Est ce que le climat joue pour quelque chose ? ( en hiver la nuit tombe à 15h à Helsinki par ex)

Je pense que tu mets le doigt sur quelque chose dont nous avons parlé il n’y a pas longtemps. Si tu habites une ville comme Rome, Paris, Barcelone, tu passes plus de temps à conduire, draguer, sortir alors qu’à Helsinki il fait très froid et tu n’as pas trop envie de bouger. J’ai passé un nombre d’heures incalculable dans ma chambre à jouer de la guitare. Je pense que c’est une des raisons. Mais le gouvernement suédois aide aussi beaucoup les artistes en mettant à disposition des salles de répétitions.


06 / Vous avez tourné dans des festivals sur de grosses scènes et vous êtes maintenant vous même en tournée sur des scènes plus petites. Quelle est votre préférence ?

Ce sont deux choses très différentes. Evidemment, quand tu joues dans une petite salle comme ce soir, c’est plus intense, plus chaud mais le plus important est de se connecter avec le public. Peu importe la taille de la salle, c’est le point essentiel.


07 / Si tu ne jouais pas dans Amaranthe, dans quel groupe souhaiterais tu officier ?

C’est une bonne question. Je n’ai pas vraiment d’idées......(Après un moment de réflexion) Je dirais METALLICA .
Mais ils ne veulent pas de claviers ! Je peux jouer les parties de guitare ! Je connais leur solos !


08 / Vos clips sont toujours très classe, bien produits, vous faites attention à l’image du groupe,quel serait le show parfait selon vous ?

Evidemment nous souhaiterions plus de lumières, de son, de pyrotechnie mais cela coûte cher et nous sommes aussi limités par la capacité des salles mais nous essayons (et nous progressons à chaque sortie) de proposer le meilleur à notre public. Et encore une fois, le plus important est de se sentir connectés à l’audience. Un show à la RAMMSTEIN ne serait pas pour nous déplaire !


09 / Votre musique est emplie d’énergie positive, êtes vous un seulement un groupe « d’amusement » ou bien avez vous un message à délivrer ?

Définitivement, nous ne sommes pas un groupe politisé. Nous ne parlons pas de dépression, de suicide comme nombre de groupes de metal mais parlons plus de développement personnel, atteindre son but, ne jamais abandonner quand la situation est critique, nous essayons plus de délivrer un message positif. Et je sais que nombre de personnes apprécient cela.


10 / Au tout début du groupe imaginiez vous ce que vous êtes en train de vivre ?

Bien sûr nous avions des souhaits, des espoirs. Nous avons travaillé dur, avons eu de la chance. Nous savons que rien n’est jamais acquis et que nous devons continuer marche par marche. Nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui nous ont aidés et envers nos fans.


11 / Que diriez vous aux personnes ne voulant pas écouter votre album parce que « That song » y figure ?

Il ne faut pas s’arrêter à une chanson. Donnez nous la chance de vous séduire et nous voudrions aussi remercier nos fans français pour leur support. C’est toujours un plaisir de venir jouer ici (troisième fois à Lyon). Venez aux shows et « Rock with us ».


Un grand merci à Olof pour sa gentillesse en espèrant les revoir encore une fois à Lyon (sur une scène plus grande?).

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock


 




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