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BEYOND THE STYX
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Mise en ligne le : 21 février 2018  | Intervieweur : Maulny77 | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Afin de patienter et de pouvoir parcourir la chronique de "Stiigma", Emile (chant) répond à nos questions portant sur ce deuxième essai.



1 / Bien que nous ayons chroniqué votre premier opus, peux tu nous présenter le groupe ?

Salut à vous Pavillon 666 !
Alors pour faire court, nous sommes toujours un quintet originaire de Tours (bien que désormais au 2/5 sur Le Mans) performant dans un registre Hardcore Metal crossover depuis 2011.


2 / Le hardcore est votre domaine de prédilection, mais quelles sont vos influences ? Quels sont vos attirances musicales ?

Avec la sortie de notre nouvel album, oui on peut dire ça comme ça d’une certaine manière…
N’en déplaise aux puristes.
Niveau influences la question reste toutefois plus délicate puisque nous n’écrivons pas particulièrement un album en partageant tous les mêmes influences sur cette période.
On écoute de tout, de Behemoth à Turnstile, en passant par les incontournables hits des 80’s et sans oublier les grands classiques de la Pop version « shittyfluted ».
Plus sérieusement, nos attirances musicales restent globalement : sombres, incisives, puissantes, groovy et rock n’roll. Un peu dans la vague de groupes tels que : Harm’s Way, Code Orange, Sworn Enemy, Powertrip, Sepultura, Suburban Scum, Terror, Walls of Jericho ou encore Cancer Bats…


3 / "Stiigma" est orthographié avec deux ii, est ce une volonté pour insister sur le caractère du mot ou pour prolonger la prononciation du mot ?

Entre d'autres termes, est ce une formule jouant sur l'intensité ou sur la volupté ?
A l’origine nous avons eu recours aux 2 « ii » pour souligner l’aspect duel de ce 2ème album, tout en s’appropriant par la même occasion la dénomination d’un titre unique en son genre.
Pour répondre à ta question il s’agit donc d’avantage de jouer sur l’intensité du nom.
Un baptême tout en puissance !


4 / Vous vous identifiez comme pratiquant le "ghost" hardcore, vos morceaux s'inspirent de séquences jouant sur des émotions parfois procurant une sensation d'angoisse. Ces transitions entre le dynamisme, la force et l'émouvant en sont elles la définition ?

Anciennent oui… Disons que c’est un terme que nous n’employons plus réellement depuis la sortie de « STIIGMA », bien que les émotions que tu décrives justement nous « possèdent » toujours autant.
J’ai personnellement employé le terme « ghost » à l’origine pour se jouer d’une classification hâtive de « post » Hardcore. Puis avec le temps celle-ci est devenu naturellement comme une référence à notre identité. Le simple fait de ne jamais avoir le sentiment d’être à notre place : « Trop Hardcore » pour certains, « Trop Metal » pour d’autres…
Quoi qu’il en soit ne vous arrêtez pas aux étiquettes. C’est le meilleur moyen d’échapper à une potentielle rencontre.


5 / Quels sont les termes abordés au travers de vos textes ? Doit on traduire un certain constat du monde actuel, comme la paranoïa établie par l'excès de la communication ? Le détournement de la dîme pour les dieux par "Decima" ?

« STIIGMA » aborde différentes problématiques cruciales en cette période obscure de notre histoire, telles que : la course à l’armement, la cause animale, la crise migratoire, le piège médiatique, l’hypocrisie des politiques internationales, la dystopie…
Il s’agit d’un album on ne peut plus engagé. Chaque titre disposant de son propre argumentaire.
En effet, un soupçon de la paranoïa latente de nos êtres est notamment esquissé à traver un titre tel que « Lightmare ». En revanche, « Decima » pour sa part ne fait référence qu’à la valeur de la vie…


6 / Quel est le lien entre votre musique et la science fiction ? Penses tu que l'on approche un nouvel apocalypse ?

Très probablement la dystopie en l’occurrence qui est une thématique particulièrement développée en Science Fiction ces dernières années.
Une nouvelle apocalypse ? Pour moi l’enfer est déjà présent sur Terre.
Mon apocalypse c’est l’individualisme, le plus perfide des despotes.
Il n’y a qu’à s’attarder juste 5 minutes à lire la presse écrite au sujet de ce qui se passe chaque jour dans les zones de conflits ou à ouvrir les yeux ne serait-ce qu’en bas de chez soi.
Pas besoin de voyager. A chacun son degré de sensibilité… On ne peut probablement pas s’apitoyer sur le sort de chaque être vivant, mais contrairement à ce que nous font croire « certains » nous avons tous un rôle à jouer sur un avenir en commun. Avenir que je n’ose même pas imaginer ni même partager.


7 / L'ouvrage est compact, livré par une production excellente. Peux tu nous en dire plus à ce sujet ?

Merci à toi pour ce compliment.
L’artwork a été réalisé par AMMO, un graphiste français ayant déjà performé pour des artistes de renoms tels que : Neurosis, Cult of Luna, Unsane ou encore Marvel & le Hellfest dans un autre registre.
Je suis à l’origine de cette image brusque que représente une avaleuse de sabre.
Contraste de vie et de mort. Sombre parade ordalique sur les rives d’une société à l’agonie.
A chacun d’y entrevoir le début de la fin ou l’aube d’un espoir.


8 / Quel retour es tu en mesure de faire au sujet de "Leviathanima" ? Cet album vous a t il permis d'ouvrir certaines portes ? D'ouvrir pour des formations rêvées ?

Une belle aventure qui nous permet d’être là où nous en sommes désormais aujourd’hui.
Plus forts et plus déterminés que jamais pour bouffer de la route et du live, toujours en quête de nouvelles rencontres et de nouveaux mouvements de foules !
Plus de 50 dates aux 4 coins de la France, étonnamment un peu moins à l’étranger (où les chroniques ont certe été un peu plus sévères il faut le reconnaître.)
Qui nous permis d’effectuer des rencontres humaines et artistiques enrichissantes ainsi que de partager de superbes plateaux tant en Festival qu’en SMAC.
Nasty, Words of Concrete & Sand ayant certainement représenté le plateau le plus fou avec lequel nous ayons eu la chance de nous produire.
Désormais place à l’Europe !


9 / Comment se présente l'actualité de Beyond the styx en terme de scènes à venir ?

Plutôt pas mal du tout, une première salve d’une 20aine de dates françaises pointant le bout de son nez, avec entre autres déjà 3 Festivals à la clef : le Outbreak Fest, le Horizon Fest & le Poet Fest.
Ainsi qu’une future tournée européenne pour la rentrée scolaire 2018-2019 en perspective.
A ce propos, vous pouvez retrouver toutes nos prochaines dates via le lien suivant :

https://www.bandsintown.com/a/2068722-beyond-the-styx?came_from=245


10 / Afin de conclure cet échange, je te laisse les mots de la fin. Qu'as tu à dire de plus à nos lecteurs ?

Merci à vous pour la qualité et la pertinence de votre interview ainsi que pour le soutien que vous portez quotidiennement auprès de la scène extrême et indépendante.
Public, Groupes, Medias… Nous avons tous un rôle à jouer dans la survie de nos scènes locales !
Longue vie à pavillon 666 !
Et au plaisir de se retrouver prochainement en live…

Merci

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock


 




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