CHRONIQUES D'ALBUMS




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ET MORIEMUR
Ex Nihilo In Nihilum [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 59.01 - Style : Doom/Death
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.solitude-prod.com/
Contact groupe : https://www.etmoriemur.com/ https://etmoriemur.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 28 mai 2016 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Faisons un bond dans le passé. Retour en fin 2014 pour la sortie du second album de ET MORIEMUR, j'ai nommé « Ex Nihilo In Nihilum ». Le groupe de Death/Doom Tchèque continue dans sa lancée en nous proposant un nom d'album en Latin, signifiant plus ou moins ceci : « A partir de rien, à rien ». Pessimiste ? Quand on sait que le nom de la formation veut dire « et nous allons mourir »... Préparez-vous à de la noirceur et de la solitude, voici ET MORIEMUR !

J'ai beaucoup d'a priori concernant le Doom si bien que même si je sais éperdument que j'ai fait de très agréables découvertes au sein de ce style année après année, il me reste tout de même de l'appréhension devant ce nom. Peut-être est-ce la noirceur caractéristique ou bien la lenteur ? Ou peut-être la longueur générale de l'album.. Paradoxalement, cette appréhension me repousse autant qu'elle m'attire et je ne peux me dire qu'un style de musique puisse me résister. Ici, le Doom/Death de ET MORIEMUR m'attire plutôt bien. « Sea Of Trees », première musique de l'album, me convainc et je me laisse attirer vers cet univers. Bon, il faut dire que je n'ai pas choisi le plus « Doom » de tous les groupes. En effet, le côté Death se ressent particulièrement bien laissant un peu de côté la lenteur pachydermique inhérent au genre. Les seuls passages de cette trempe sont répartis à travers les morceaux et donnent un contraste assez intéressant, « Dissolving » en est la preuve. Une autre chose me donne envie de continuer l'écoute, cette chose se trouve au niveau des paroles. En effet, le groupe a choisi d'user de plusieurs langues pour ses compositions. Nous retrouvons donc du japonais, de l'anglais, de l'italien, du tchèque, de l'allemand, du russe et pour nos amis chauvins, du français ! Entendre le chanteur s'exprimer dans ces langues peut prêter quelques fois à sourire, mais je vois surtout une démonstration de la palette impressionnante de sonorités vocales. Et il faut dire que ça rajoute de l'exotisme...

Plus l'écoute avance et plus je me découvre une sorte de passion, mon cerveau fait des raccourcis. Je me prends à comparer ET MORIEMUR à BLACK SUN AEON, « Norvegian Mist » ressemblant étrangement à « Song For My Funeral » et à vrai dire j'aime ce que j'entends.
Plus j'avance dans l'écoute et plus ma chronique devient bordélique. Je ne peux définitivement pas me résoudre à faire du précis et concis avec du Doom. Plus sérieusement, la lenteur de la chose qui auparavant me freinait énormément ne me dérange plus tellement. Au contraire, je me prends à décortiquer les orchestrations du groupe, les différentes subtilités qui apparaissent çà et là, les ambiances... « Nihil » est d'ailleurs un réel exemple de musique travaillée, polie et chromée. Les instruments se retrouvant embarqués dans ce titre sont assez inhabituels dans l'univers Metallique. Nous retrouvons donc un xylophone accompagnant le riff principal et un clavecin se mélangeant lui à ce qu'on peut interpréter comme étant un couplet. Cette combinaison est certes peu habituelle, mais si efficace ! Et que dire de l'outro reprenant le saxophone et ajoutant à celui-ci un piano (classique cette fois) et la batterie ? Une vraie puissance se dégage de ce titre...

Mais si vous ne deviez écouter qu'un seul titre, juste un seul, ce serait « Black Mountain » et ses relents d'ambiant qui est une vraie balade à travers ces monts noirs que l'on nous fait visiter majoritairement en russe. A vous d'aller vous balader maintenant.

Est-ce que ce « Ex Nihilo In Nihilum » sera l'album qui me fera aimer le Doom et ce constamment et non périodiquement ? Pas encore. Par contre, ET MORIEMUR a réussi à me donner envie de me plonger encore un peu plus dans ce genre encore trop méconnu à mon goût. Si quelques redondances m'ont fait me sentir quelque peu gêné, le reste des titres m'ont convaincu. Loin d'être un album cliché, « Ex Nihilo In Nihilum » est aussi bien accessible pour les réticents que pour les puristes. Un régal certes, mais dont il ne faut pas abuser.








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