CHRONIQUES D'ALBUMS




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FRAGORE
Asylum [ 2016 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 41.31 - Style : Thrash/Death
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.murderedmusic.net/
Contact groupe : https://www.facebook.com/fragoreofficial/timeline http://fragore.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 03 juillet 2016 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Les seuls groupes Italiens qui sont arrivés jusqu'à moi se comptent sur les doigts de la main. Maintes et maintes fois mes volontés de découvertes se sont soldées par des échecs, soit par recherches peu ou pas assez poussées dans un style précis, soit par flemme de ma part, je l'avoue.
Cela me rappelle d'ailleurs une anecdote dérangeante que j'ai vécue il y a peu.
Dans un bar de Lille, un concert était organisé autour de la tournée Européenne de deux groupes du pays à la botte, SUBHUMAN et SINPHOBIA. Aux côtés de BLOWDOWN, les deux formations effectuèrent tour à tour un set énergique au son Death, technique pour le premier et groovy pour le second. Tout ceci devant six personnes. Le lendemain, à Reims, même scénario, quatre personnes.
Je ne veux pas ici rentrer dans l'éternel débat du « support your local bands », même si je le soutiens fortement et que ce genre de scénario n'est pas réellement ce que je préfère. En revanche, je pense que ces péripéties font une bonne entrée en matière pour un groupe, lui aussi, de Death à la sauce Italienne.

C'est ainsi que commence cette chronique sur le dernier-né des Giavenisi de FRAGORE, j'ai nommé « Asylum ». Ces presque-Turinois rempilent pour une galette après une période de tournée et d'écriture de deux ans et ce avec le même homme derrière les enceintes : Ettore Rigotti. Le trio a donc choisi de continuer leur collaboration avec le producteur s'occupant aussi des Japonais de BABYMETAL et BLOOD STAIN CHILD pour ne citer qu'eux.
C'est donc avec une pointe de compassion mais sans pour autant mettre de côté l'impartialité subjective que je commence l'écoute des onze titres composant « Asylum ».

L'opus signé chez Murdered Music débute sur une introduction où la patte de sieur Rigotti se sent naturellement. Divers éléments électroniques et samples parsèment cette mise en bouche assez courte mais très bien dosée et amenant « Hidden Truth », le commencement réel de l'effort.
Le Thrash/Death développé par le groupe est de bonne facture rappelant les formations du Big Four qui auraient été dopées aux stéroïdes. Mais malgré cette prise de fortifiants musculaires, le son reste dans l'ensemble répétitif. Cette répétitivité peut s'expliquer par le fait qu'un seul guitariste soit présent au sein de la bande. Cette six-cordes maniée par Davide Nunziante, évoluant aussi au chant, se retrouve assez souvent dans la zone haute des fréquences. Si les rythmes et autres gimmicks ne ressemblent pas forcément, le son redondant de ces aiguës reste en tête et fait croire à l'auditeur qu'il écoute depuis dix bonnes minute maintenant le même titre ou une variation des riffs de celui-ci.
C'est d'ailleurs grâce (ou à cause) de cette hauteur que la basse semble énormément en retrait par rapport au reste du mix. Elle se distingue mais ne s'écoute pas...
Si le groupe se définit comme évoluant dans un Thrash teinté de Death, les clichés de ce dernier genre ne se retrouvent que très peu. La voix grasse de ce même Davide nous le rappelle effectivement, mais cela reste assez limité. « Alone » n'a d'ailleurs rien de Thrash ou de Death et sonne plus comme un Metal Moderne indéfinissable...

Quelques moments de violence sont tout de même bien présents comme nous le montre « Revenge » et son nom évocateur. Ici, tout ce que le groupe nous a dévoilé se retrouve, le Thrash par le côté groovy rapide et le Death par son côté, comme dit plus haut, violent.
Monsieur Nunziante a beau être seul à manier le manche aux six mécaniques, cela ne le prive pas de nous offrir quelques soli efficaces à la manière de celui-ci apparaissant sur « The Cell », clôturant une musique au groove infernal. Mis à part « Thor » et ses blast-beats (que l'on aura attendu tout au long de la galette), c'est sur ces rythmes dansants évoqués un peu plus tôt que l'album referme ses portes, « Children Of Sky » étant la conclusion parfaite grâce à son ambiance aérienne synonyme d'un grand départ.

FRAGORE, oui, mais plutôt Thrash que Death !
Ce second côté ne s'est pas tellement fait voir tout au long de ces quarante-et-une minutes d'écoute. Mis à part quelques blasts, quelques coups de double, et un growl grassouillet rien à signaler dans cet opus qui fut assez long au démarrage pour devenir délicieux en seconde partie. Le groove est incontestablement le point fort des Italiens qui, au travers de ce « Asylum », nous ont fait hocher la tête à la manière de leurs aînés quelques décennies plus tôt pour mieux nous achever avec brio grâce à cette outro instrumentale. Grazie Mille, Fragore !








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