Line-Up :

Philippe « Phil » Grelaud : Chant
Nicolas « Nicklaus » Minier : Guitares
Pascal « Betov » Collobert : Guitares
Didier « Dog » Bouchard : Batterie
Julien Rousseau : Basse

Veste à patchs (ou cuir), jean, basket et Basta ! Ça vous dit quelque chose ? Et oui voilà le retour d’ADX avec ce neuvième album Non Serviam, locution latine signifiant « Je ne servirai pas », il paraît que c’est Satan qui aurait prononcé ces mots pour refuser de servir Dieu… (D’où l’artwork sympathique, très années 80…). Nouvel album donc mais aussi bye bye verycords pour une gestion plus autonome de la production.

Sur des thèmes qui font souvent référence à l’histoire et aux diverses croyances, notre combo de retour depuis 2006 (après un split en 1992) nous livre ici une galette de qualité, avec un son plus lourd et plus moderne. On navigue ici dans un mélange qui alterne entre heavy et power metal, on touche même du doigt parfois quelques pointes thrash. Les deux nouveaux Niklaus Bergen et Julien Rousseau (lui depuis 2014), respectivement à la guitare et la basse apportent indéniablement une touche fraîche et technique à l’ensemble. Le groupe semble avoir trouvé le bon équilibre générationnel et cela s’entend ne serait-ce que par la qualité des compositions aussi bien dans les mélodies et les parties harmonisées. La section rythmique sait aussi changer intelligemment les tempos ce qui rend cet opus varié avec des structures intéressantes. Alors certes ce n’est point une révolution du genre mais ce n’est sûrement pas le but recherché. Ici nous sommes dans l’efficacité et il faut bien avouer que le pari est gagné.

Pour résumer, après plus de trois décennies de carrière, on peut affirmer qu’ ADX porte toujours aussi bien le flambeau du heavy français et que sa flamme n’est pas prête de s’éteindre…



Tracklist :

01. L’aube noire (intro)
02. La mort en face
03. La complainte du demeter
04. B-17 phantom
05. Non serviam
06. Les oubliés
07. L’irlandaise
08. L’énigme sacrée
09. Cosaques
10. La furie
11. Théâtre de sang