LineUp :

Aryn Jonathan Black - Chant
Alec Caballero Padron - Basse
Christopher Jay Cowart - Guitares
Jon “Charn” Rice - Batterie
Aaron John “AJ” Vincent - Claviers

Deuxième album de nos Texans originaires d’Austin et essai transformé. Si le premier album avait laissé les médias indécis on peut dire sans trop s’avancer que ce « Acid Roulette » risque de mettre tout le monde d’accord. Je pourrais vous détailler la tracklist mais non. Tout simplement parce que chaque piste est de qualité. Difficile en effet de trouver un titre moins bien taillé qu’un autre.

Nous avons ici l’essence même de ce qui a fait la gloire des morceaux planants des groupes comme Led Zeppelin ou Deep Purple. Un genre que nos américains ont su se réapproprier avec brio. Le fait que la technologie soit passée par là depuis, avec une qualité de son à l’avenant, n’enlève rien à la magie du son de l’orgue, des guitares saturées légèrement crades. L’album alterne avec intelligence entre morceaux acides ou bluesy mais sait aussi bien taquiner dans un registre pêchu, plus hard’n’roll ou psychédélique. Avec le chant d’Aryn Jonathan Black très proche de la tessiture de voix de Robert Plant et des tempos variés, vous avez là de quoi faire des étincelles. Alors certes, moult groupes tentent le pari de faire revivre cette période faste des seventies, jouant sur la corde sensible de la nostalgie mais tous n’y arrivent pas avec bonheur…

Malgré ce retour dans le passé, ce dernier opus est de toute fraîcheur et d’une énergie communicative. Si vous êtes adeptes du genre je ne peux que vous invitez à délecter vos cages à miel avec cet excellent « Acid Roulette »…

Tracklist :

1. She Sings I Kill (5:03)
2. Reaper’s Danse (3:41)
3. My Woman In Black (4:11)
4. Acid Roulette (5:49)
5. Winter Side Of Deranged (3:14)
6. Séance (1:06)
7. Twilight Coven (3:50)
8. Survives (4:24)
9. Blind Man’s Shine (4:38)
10. Moon Tension (3:24)
11. Tower Grove (4:13)
12. Might Be Your Man (5:56)
13. Addictions (6:33)