CHRONIQUES D'ALBUMS




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DRYOM
2 [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 59.00 - Style : Funeral Doom
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.solitude-prod.com/
Contact groupe : https://myspace.com/dryom https://dryom1.bandcamp.com/releases
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 31 octobre 2016 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Cet album m'intrigue. Rien que regarder la cover me donne envie me plonger dedans sans présentation ou introduction. Je vais faire un effort pour vous.
Voici DRYOM (Дрём en cyrillique) et son second album sobrement nommé « 2 ». Que savons-nous sur cette formation ? Et bien pas grand-chose. Le groupe est de Bryansk en Russie, je suppose que c'est un one-man band officiant depuis 2012 et ayant sorti un premier opus (« 1 ») l'année de la création. Sinon, c'est du Funeral Doom signé chez Solitude et puis.. Voilà.
Vous aussi ça vous intrigue ?

Une fois le CD mis dans le lecteur, on embarque pour une heure de musique avec seulement quatre titres. Je vous laisse imaginer la durée de chaque piste...
Je ne peux plus attendre, arrêtons de tergiverser, le CD est prêt à tourner !
Voici « Мёртвый город », premier titre de l'album qui, grâce à une introduction aux sonorités angéliques, nous plonge lentement mais sûrement dans l'écoute. Je vais dire quelque chose qui ne va sûrement pas plaire à beaucoup de monde, mais je le soutiens, la qualité d'enregistrement est dégueulasse. Enfin, dégueulassement bonne. Le son est crade et j'adore le fait que, couplé au Funeral Doom, cela donne un aspect glauque et sincère. Presque encore mieux que du Black produit dans les forêts Suédoises à l'aide d'un radio-cassette bidouillé. Plus sérieusement, DRYOM nous assène une claque monumentale. Que ce soit la voix totalement éraillée, cassée qui nous donne le sentiment que le chanteur est éreinté des péripéties que la vie lui met dans les pattes, la guitare saturée à un point tel qu'elle fait grésiller mes enceintes, la basse percutante et au son métallique ou le kit de batterie si fortement masterisé qu'il en deviendrait presque une arme perforeuse de tympans, tout est parfaitement sincère. Et cette sincérité nous retourne. Jamais je n'avais vu un groupe incorporer de la guimbarde (OUI MESSIEURS!) dans un titre sombre et dépressif, et surtout jamais je n'aurais pu penser que cela marcherait ! Et bien si ! Si. Tout simplement. C'est si inattendu que l'on ne peut que saluer le geste et apprécier.
Sauf que tous les titres comportent de la guimbarde et ce qui semblait si grandiose devient par moments lassant, surtout lorsque les moments où la « harpe juive » résonne ne s'y prêtent que peu... L'écoute en pâlit sévèrement et devient monotone. Heureusement que la composition générale des titres est d'une qualité élevée !
« Метель » arrive à nous garder éveillé avec un riff palm-muté dans un petit temps puis typé Death du plus bel effet sur une batterie d'une lourdeur colossale. Mais nous avons le droit à une petite surprise ici aussi : la guimbarde se fait rejoindre par une flûte, elle aussi très bien incorporée au son. Cela donne lieu à des envolées magnifiques où guimbarde, flûte, guitare, synthé et voix se battent et nous, barbares que nous sommes, regardons ce spectacle avec émerveillement.
« Она » ferme la marche avec son jeu de larsen nous éclatant encore une fois les oreilles. Plus instable que ça, ça n'existe pas. Et c'est toujours et encore parfaitement en accord avec l'ambiance. Plus tard, vers les dix minutes, une sorte de pont vient à nous. Un pont calme, en arpèges, bourré de delay et de réverb mais un pont majestueux qui flatte nos tympans, eux qui ont manqué d'être percés un bon nombre de fois. Puis la violence se refait ressentir jusqu'à la toute fin. Et oui, un larsen est là pour nous dire que c'est bien la fin.

Nos oreilles ne remercient pas DRYOM. Mais, moi, bien sûr que si ! Quatre titres prenants, quatre titres émotionnellement forts, quatre titres hautement récompensés !
Merci à DRYOM, je cours de suite me procurer le premier album !








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