CHRONIQUES D'ALBUMS




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LOST IN KIEV
Nuit noire [ 2016 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine Vinyle - Durée : 51.00 - Style : Post-rock
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://www.dunkrecords.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/lostinkiev/ http://lostinkiev.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 novembre 2016 - Chroniqueur : Lex
 

Line-up :

Yoann Vermeulen (batterie/samples)
Maxime Ingrand (Guitare/Synth.)
Jean-Christophe Condette (basse/synth.)
Dimitri Denat (guitare)


Nuit noire… Post-rock, ces 2 termes pourraient paraître très clichés s’ils n’étaient pas associés à Lost In Kiev (groupe que je ne connaissais pas jusque-là… Quelle erreur !).
Ce nom me plait, m’intrigue, me donne envie d’en savoir plus et je vais vite découvrir que l’histoire qui a engendré ce nom s’avère très cocasse. Parfois le destin est une très bonne source d’inspiration. Et je ne suis pas au bout de mes surprises…

Après un premier album « Motions » sorti en 2012 et un split avec Zéro Absolu en 2013, « Nuit noire » est le deuxième opus de ce groupe parisien formé en 2007.
Première bonne surprise : l’artwork réalisé par Yoann, mystérieux et de toute beauté, éveille la curiosité. Deux mains qui se rejoignent ou se séparent dans la nuit. A l’intérieur de la pochette un homme, une femme flottant dans le vide. A l’arrière, les phases d’une éclipse donnent le ton de l’album. Les choses se font et se défont, ainsi va la vie. Une ode à la nuit. Cette nuit qui est synonyme de dualité pour chacun de nous, réconfort et angoisse, quiétude et solitude, rencontre et séparation, l’inconnu, la perte de repères, envoûtante et dérangeante.
L’album raconte une histoire, c’est certain, mais son interprétation est laissée à celui qui l’écoute. Quelle que soit le sens que vous donnerez à cet opus, le groupe Lost in Kiev parviendra à vous transporter dans son univers.
Un album relativement accessible (sans tomber dans l’easy listening), mais tellement rempli d’émotion que j’ai du mal à retranscrire mon ressenti sur papier. Les idées se bousculent et s’entrechoquent, faisant de ma chronique le chaos absolu.
L’album commence par « Narcosis » avec son ambiance atmosphérique, son côté tribal (que l’on retrouvera aussi sur le titre « Celestial »), mêlée à des voix, masculine et féminine, qui reviendront à travers l’album, et qui racontent leur histoire.

Tout au long de cet album, Lost in Kiev nous inonde d’émotions, provoquées par des arpèges, les voix, des passages atmosphériques et la puissance des guitares. On ne s’ennuie jamais. Rien n’est linéaire. Comme dans un labyrinthe, vous ne savez jamais ce qui vous attend au tournant.
Certains titres, comme « Insomnia », ont un rythme plus « rock », avec des montées en puissance qui m’évoquent l’esprit d’un certain « Nameless Disease » du groupe The Old Dead Tree. D’autres, comme « Nuit Noire » ont un style plus «Doom/Sludge » avec des guitares lourdes et lancinantes. Le titre « Mirrors » intègre à lui seul tous ces éléments, avec une ligne de basse remarquablement bien intégrée.
« Catalepsy » commence doucement, comme une sonate de piano, puis suit une voix qui vous invite à la relaxation. La voix, hypnotique, vous indique que dans un instant vous pourrez parler à un être disparu, et là, c’est l’explosion, comme un lâché-prise. Les guitares et la rythmique se déchaînent comme une expression de rage, juste au moment ou vous vous y attendiez le moins.
L’album est riche en variations de puissance et cassures de rythme. On ne s’ennuie jamais, car Lost in Kiev a la capacité de ne pas tomber dans un post rock classique qui peut parfois être monotone.
Pour citer le groupe : « Nuit Noire invoque sous différents aspects, la perte de repères. Qu’il s’agisse d’hypnose, de la mort, des rêves…Lost in Kiev a créé des personnages qui vont se rencontrer, se séparer, et découvrir l’inconnu, en quelque sorte leur propre Nuit Noire. »

Pour moi cet album est remarquable et m’a transporté. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait une telle découverte. Nuit Noire est une énorme claque et un réel coup de cœur.


Tracklist :

1. Narcosis
2. Insomnia
3. Mirrors
4. Nuit noire
5. Somnipathy
6. Catalepsy
7. Resilience
8. Celestial
9. Emersion










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