CHRONIQUES D'ALBUMS




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WHITESNAKE
Live...in the still of the night [ 2006 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 120.00 - Style : Hard rock
Informations :DVD
Interview :
Contact label : http://www.afm-records.de
Contact groupe : http://whitesnake.com/new/index10.html
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 16 février 2006 - Chroniqueur : SAVINI
 

Le Serpent Blanc s’est reformé pour notre plus grand plaisir en 2003. David Coverdale avait décidé d’arrêter les frais avec Whitesnake en 97, après le très bon (et bluesy) « Restless Heart ». S’en ait suivi un album solo (« Into the Light » en 2000) plaisant mais plus orienté AOR. Et ensuite plus aucune nouvelle de Mr. Coverdale…
Jusqu’à l’annonce de cette réunion de Whitesnake en 2003, avec un nouveau line-up de tueurs. Jugez plutôt : le grand Tommy Aldridge à la batterie (fidèle acolyte de Coverdale, qui a tâté du fût chez Ozzy Osbourne et Gary Moore), l’excellent Marco Mendoza (à ne pas confondre avec Mark Mendoza, le gorille bassiste de Twisted Sister !) à la basse qui a notamment joué avec Thin Lizzy et Ted Nugent, le virtuose Reb Beach à la guitare (qui a commencé dans Winger et qui a ensuite traîné ses guêtres du côté d’Alice Cooper) et ce gros poseur mais surtout exceptionnel guitariste qu’est Doug Aldrich (ex-Bad Moon Rising et Dio). Rien que ça (sans oublier le clavier, Timothy Drury, qui a collaboré entre autres avec Don Henley et Sheryl Crow) !

Et ce DVD capture le concert que donne Whitesnake à Londres le 20 octobre 2004, au mythique Hammersmith Apollo (plus connu auparavant sous le nom de l’Hammersmith Odéon). L’Angleterre étant la patrie de David Coverdale, Whitesnake jouait en quelque sorte « à domicile ». Et ça se sent, vu le nombre de refrains repris en chœur par toute la salle ! Ses fans sont d’ailleurs tellement dédiés au groupe que Coverdale peut tout se permettre avec eux… Je pense particulièrement à ce savoureux passage où, entre deux morceaux, David recueille une rose lui venant d’une femme des premiers rangs. Une rose avec laquelle il y a le mot suivant : « Merci pour ta musique et ta voix. » Et Coverdale se permet de répondre à cette fan : « et merci pour tes nichons ! Ils m’inspirent ! » Ah la classe anglaise !...
Mais la bonne ambiance du public ne serait rien si ce show n’avait pas été aussi bien filmé. Le réalisateur Hamish Hamilton (qui a notamment bossé avec les Rolling Stones, U2, Peter Gabriel et récemment avec Mötley Crüe, c’est lui qui a réalisé leur monumental DVD « Carnival of Sins » !) avait mis les petits plats dans les grands : ce concert était filmé par 26 caméras !!! Au final le montage est très bien effectué puisqu’on n’assiste pas à une surabondance de plans cut. Le montage est fluide, les musiciens et le public très bien filmés, et bien entendu l’image est de très bonne qualité. Idem pour le son, on entend distinctement chaque instrument.

Au niveau du concert en lui-même, on sent les musiciens vraiment au top. Aldridge est toujours aussi visuel derrière une batterie (avec toujours sa touffe capillaire imposante qui headbangue dans tous les sens !). Son solo est d’ailleurs très impressionnant (il termine en cognant carrément ses fûts avec ses mains !) mais pour le coup, le montage est malheureusement trop épileptique. Et les deux gratteux se partagent plutôt bien le travail : les solos techniques sont effectués par Reb Beach et ceux plus rock et bluesy (même s’il « shredde » aussi pas mal !) par Doug Aldrich. Mais c’est quand même ce dernier qui a la part belle…Quant à Coverdale, il est impérial ! Malgré sa cinquantaine, il affiche une forme physique et vocale insolentes !!
Et que dire de la set-list ?! Ce concert d’1 heure 45 commence ni plus ni moins par « Burn » de Deep Purple (qui inclut aussi un court extrait de « Stormbringer ») ! Car il faut bien sûr rappeler que Coverdale a commencé sa carrière avec Purple, sur les albums « Burn » (74), « Stormbringer (74) et « Come taste the band » (75). Sinon « Is this love ? » est toujours un tube aussi bandulatoire, et « Ain’t no love in the heart of the city » est toujours aussi sublime ! Cette set-list mixe intelligemment les raretés (« Love ain’t no stranger » ou « Take me with you ») aux classiques (mama mia cet enchaînement final « « Fool for your loving »/ « Her I go again »/ « Still of the night”!).

Et l’agréable sentiment de joie qu’on peut voir sur le visage des musiciens et des fans fait vraiment plaisir à voir (ça change de bon nombre de groupes de Metal actuels qui donnent l’impression de se faire chier sur scène !).
A noter aussi qu’il y a un bonus de 15 minutes (non sous titré) qui montrent de courtes interviews des membres du groupe, la confection de la scène et de la technique censée filmer le concert, des images backstage (où on y aperçoit Jimmy Page, Brian Johnson et John Kalodner) etc…Sympa mais beaucoup trop maigre comme bonus !!!
Bref, ce DVD reste un magnifique produit à recommander à tous les fans de Whitesnake. Maintenant, la question que j’ai envie de poser à Mr. Coverdale : les concerts c’est vachement bien, mais à quand un nouvel album studio du serpent blanc ?!...








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