Line-up :

Masha Arkhipova : chant féminin
Alexei Agafonov - voix (titres 3, 4, 9)
Sergei - guitares
Ruslan - basse
Vlad - batterie

Arkona, c’est d’abord une forteresse de l’actuelle Allemagne détruite par les Danois en 1138, dernier temple païen des peuples slaves occidentaux avant leur christianisation. Comme mise en contexte, ça se pose.
« Vozrozhdenie » avec son Pagan Metal direct et punchy n’en trahit pas l’esprit. Le premier album du groupe (2004), réédité cette année, montre des choses intéressantes : de l’intro de « Kolyada » à « Vozrozhdenie », chaque piste apporte un ton et une couleur différente : folk, heavy épique…. L’alternance des voix n’y est pas pour rien, et donne une indéniable patate aux compositions.

Le hic…c’est que dès la sixième piste, on s’ennuie un peu, à vrai dire. Pas que les morceaux soient mal fichus, mais « Rus » ou « Brate Slavjane » donnent du groupe l’impression de se répéter. Même si le rythme (très réussi) de « Solncevorot » parvient à capturer l’attention, l’introduction de « Pod Mechami » donne une énervante impression de remplissage.

Pourtant, Masha Arkhipova et ses compères maîtrisent l’art, qu’illustre « Zalozhny », entêtante et efficace de la mélodie accrocheuse. Et chantent tout leur amour des traditions immémoriales des peuples slaves. Mais trop, c’est un (tout petit) peu plus que juste assez. Et on éjecte le disque du lecteur (pardon, on referme le fichier) avec la moue du gourmand qui a sifflé toute la bonbonne de crème Chantilly. Bref, c’est bon, mais point trop n’en faut.
With love, Caïus.Julius

Tracklist :

1. Koljada
2. Maslenica
3. K Domu Svaroga
4. Čёrnыe voronы
5. Vozroždenie
6. Rus'
7. Brate Slavjane
8. Solncevorot
9. Pod mečami
10. Po zverinыm tropam
11. Založnыj
12. Zov Predkov