CHRONIQUES D'ALBUMS




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ORDOG
The grand wall [ 2016 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 49.10 - Style : Death Doom Metal Monolithique
Informations :
Interview :
Contact label : http://mfl-records.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/ordogband https://soundcloud.com/ordogband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 09 janvier 2017 - Chroniqueur : Eniok
 

Ordog est un groupe Finlandais de doom/death metal formé en 2005. Et c'est à peu près tout ce que je sais que Ordog avant de découvrir leur cinquième full-lenght qui est sorti en 2016 : The Grand Wall. Au passage, Ordog c'est le Diable en hongrois.

Avec ce titre, The Grand Wall, vous vous attendez à une musique plutôt monolithique. Le doom/death bien lourd et lent qui vous écrase. Hé bien vous n'avez pas tort... Tout d'abord, jetons un œil à la pochette. Elle est en noir et blanc avec des nuances de gris. Tout le livret tire vers le noir et là où la seule « clarté » est présente majoritairement c'est sur la couverture. On pense voir un bâtiment, l'intérieur ou l'extérieur, représenté en gris/blanc et en son centre se trouve un gros bloc noir. Et en dessous de cette masse noire se trouve un personnage tout noir. Tout ceci sera représentatif de l'album d'Ordog. Je ne pense pas que ça parle de satanisme, de Diable etc... mais nous sommes plutôt dans quelque chose d'introspectif. Tout d'abord, la masse noire rappelle un monolithe, et la personne est là, perdue et seule et semble désespérée. Toute l'image l'oppresse, on a cette idée de renfermement sur lui-même. Ce « grand mur » peut être quelque chose d'insurmontable pour la personne, ou bien la séparation entre la réalité et son monde introspectif.

On s'est un peu attardé sur l'artwork mais je trouvais cela important car, musicalement, rien de très original dans sa globalité. On reste sur un tempo lourd (plutôt mid-tempo sur certains morceaux), un chant un peu classique, pas trop grave non plus, assez death en fait. Des morceaux longs, environ 7-8 minutes avec des riffs qui se répètent. Avec la présence de claviers (pour les nappes surtout), une prod pas exceptionnelle mais très correcte. Bref, une musique pas forcément très originale mais à l'image de son concept. On est replié sur soi-même et on s'écrase dans le pessimisme et la mélancolie. A ce moment-là, on peut se demander où peut être le rapport à Satan, le Diable tout ça. Et si dans ce concept, le Diable n'était tout simplement pas en nous. Par cela, je n'entends pas le Diable comme dans les religions mais plutôt comme allégorie du vice. Pour illustrer ça, j'ai cette citation de Diapsiquir : « Le Diable est partout, moins là où on le peint que dans les yeux d'où on l'ignore » que je trouve très intéressant de mettre en relation avec Ordog, bien que tout cela ne soit peut-être qu'extrapolation. Mais après tout, c'est ce qui rend les albums passionnants !

Mais ce n'est pas tout ! Pour décrire cet aspect monolithique, il suffit d'observer les pistes et les durées de chaque morceau : 6 pistes d'environ 7-8 minutes... On retourne dans l'interprétation mais ça peut faire penser à 6 faces d'un gros bloc (vu que les morceaux sont longs). Donc un immense cube, car ses faces sont toutes identiques en termes de durée et de ressemblance musicale.

Revenons dans quelque chose de plus concret tout de même. Sur Sundered, nous avons un passage au synthé qui peut faire penser à quelque chose de futuriste, ou plutôt SF, au début c'est assez déroutant. Il y a aussi parfois des soli de guitare assez intéressante (par exemple la piste 3).
A noter aussi sur le dernier morceau qui démarre lentement avec des accords de basse très lourds et un chant oscillant entre le clair et le growl mais qui fait assez « solennel », instaurant une bonne ambiance malsaine.
Finalement, Ordog nous présente un album somme toute, assez classique, mais qui cache peut-être des thématiques intéressantes.








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