LineUp :

Klaus "Heiner" Ullrich - Bass
Thomas "Lubber" Krämer - Drums
Mario Vogel - Vocals
Michael "Opf" Opfermann - Guitars
Frank Heller - Guitars


Vendetta, pour la petite histoire, fait partie de ces formations renaissant de leurs cendres après une disparition sans tambours ni trompettes. Après deux albums en 1987 et 1988, puis la fin de la formation, nos hommes d’outre-rhin ont senti ces vents favorables. Ceux du renouveau du bon vieux thrash old school. Alors pourquoi pas ? Reformation en 2007 pour « Hate » et 2011 « Feed The Extermination ». Des créations, à en croire la presse spécialisée, en demi-teinte quitte à se poser la question : ce revival est-il toujours pertinent ?

A défaut de vous donner une réponse tranchée, je vais simplement vous faire part de mon sentiment sur ce cinquième album intitulé tout bêtement the « 5 th ». Petit clin d’œil bien lourdingue également à la cinquième de Ludwig Van Beethoven - dixit l’artwork - qui après tout colle à l’esprit du combo. Mais pour aller droit au sujet je dois avouer que Vendetta me fait penser à l’enfant caché de leurs compatriotes Kreator. Entre « Fragile » titre à tiroirs de presque 8 minutes et Deadly Sin qui reprend les codes des riffs et refrains thrash sauce germanique nous sommes en plein dans le sujet. Les compositions sont plutôt de qualité comme « Religion is a killer ». Après une intéressante intro acoustique "The Search", on y trouve aussi le titre un peu bizarre et original de « The Prophecy » qui brouille les pistes avec une structure désorganisée et un chant presque parlé. Les autres morceaux sont plus conventionnels. La galette se termine par une balade « Nevermind » pas vraiment intéressante et nécessaire.

Nous sommes loin donc d’un désastre annoncé et même si ce dernier opus n’est pas vecteur de transes et d’insomnies il vous fera passer un bon moment. A vous de voir, enfin d’écouter surtout…

Tracklist :

1. Fragile
2. Let'er Rip
3. Deadly Sin
4. Agency of Liberty
5. The Search
6. The Prophecy
7. Shame on You
8. Religion Is A Killer
9. Nevermind