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EVILGROOVE
Cosmosis [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 46.12 - Style : Heavy Groove Metal
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://
Contact groupe : http://www.facebook.com/evilgroove/?fref=ts http://https://evilgroove.bandcamp.com/releases
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 mars 2017 - Chroniqueur : Creepy
 

Line Up :
Chant : Luca "Frazz" Frazzoni
Guitare : Daniele "Doc" Medici
Basse : Matteo Frazzoni "Mat"
Batterie : Christian "Sepo" Rovatti

En règle générale, lorsque l’on évoque la scène métal italienne, ressortent assez fréquemment certains sous genres. Le Black, le Death mais aussi le Heavy, et c’est ce dernier que nous allons évoquer au cours de cette chronique. Evilgroove est une formation Heavy/Groove Metal qui a débuté en 1997 dans la ville de Bologne en Italie. Initialement nommé Sunburn, il a su en vingt années de formation développer une personnalité sonore atypique et je dirais même en ne faisant que les citer « hypnotique ».

A première vue en voyant la pochette de Cosmosis plusieurs questions viennent à nous. Est-ce un groupe Black ? Prog ? Et oui car les tons en nuances de gris peuvent sembler sombres et mystérieux. Un astre des plus noirs embrumé et accompagné d’une silhouette noire humanoïde accentue ce mystère et se lit facilement au titre de l’Album : « Cosmosis ».

Lorsque l’on lance la tracklist, les premières sonorités sont évocatrices d’influences diverses. Une basse détuné (accordé plus grave), des guitares saturé avec un grain prononcé très Heavy voir Stoner et une voix certes en chant clair mais assez singulière tant sur la technique que sur la performance, mais nous y reviendront.
Evilgroove (qu’on va seulement nommer ainsi et ce même lorsque le groupe se nommait encore Sunburn) est composé de quatre musiciens. Trois proviennent de la formation initiale et le dernier a rejoint les rangs en 2016. Les fondateurs sont : le chanteur « Frazz », le guitariste « Doc » et le bassiste « Matte » sont influencés et ce bien avant la formation en 1997 par beaucoup de groupes américain. De Tool en passant par Pantera ainsi qu’Alice in Chains mais aussi Down ou Black Label Society. Le dernier « Seppo », qu’en a lui a permis au groupe de sortir de son train train de concert et de concrétiser la production d’un album. En effet pendant longtemps le groupe n’a produit que des tributes (notamment un pour la mort de Dimebag Darell réalisé en 2012) ou des titres pour des compiles italiennes.

C’est ainsi qu’en 2016, Evilgroove a décidé de mettre la main à la patte pour confectionner un album autoproduit par les quatre musicos. Le résultat en ressort très groovy grâce à un bourinnage de basse très grave (pouvant rappeler la basse de Reginald Arvizu dans Korn) mais aussi d’une batterie à la fois énergique et jamais répétitive qui entraîne à merveille la guitare saturée d’un mélange de fuzz et d’overdrive sur des riffs efficaces pouvant faire penser à ceux qui connaissent au groupe Dorje. Ce qui ressort de tous les instruments est un style plutôt hybride entre du Heavy et du Groove avec des consonances pour être rattachées à un désir spatiale à travers des reverbs, des flangers et autres effets. La voix du chanteur est quant à elle criblée d’héritage des eighties. Le chant est grave, ne déraille pas et peut monter dans les aigues très rapidement comme dans les premières années de Bruce Dickinson. Cependant Frazz ne cherche pas à être le performeur du groupe et se tient au rend du chanteur légèrement charismatique et reste dans une tonalité grave tout en ayant une diction comme s’il possédait une pomme de terre chaude dans la bouche.
En à peine trois quart d’heure on assiste à l’éveil d’un groupe qui après tant d’années de travail mérite une visibilité digne d’une éruption solaire.

Personnellement j’ai été très content de découvrir ce groupe aussi bien pour son histoire que son univers sonore. La pluralité d’influences me fait à la fois m’extasier sur les riffs et solos de guitare tout en me donnant envie de m’agiter au rythme du duo batterie/basse. Entrez dans la cosmogonie d’Evilgroove et vous saurez peut être enfin la vérité de votre raison d’être.

Tracklist :
1. Turn Your Head
2. Lucusta
3. Space Totem
4. I, The Wicked
5. Kick The Can
6. Physalia
7. Voodoo Dawn
8. SoulRiver
9. What I Mean
10. Cosmosis








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