CHRONIQUES D'ALBUMS




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COMANIAC
Instruction for destruction [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 47.07 - Style : Thrash Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.saol-music.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/comaniacofficial/ https://comaniac.bandcamp.com/releases
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 21 mars 2017 - Chroniqueur : Eniok
 

Comaniac (initialement Company Of Maniacs) est un groupe de thrash metal formé en 2010. Après deux démos, les Suisses sortent en 2015 leur premier album intitulé « Return To The Wasteland » qui fut très bien reçu par la critique. Ils sont de retour en 2017 pour leur second opus : Instruction for Destruction. Leur musique est influencée par le thrash teuton en particulier par Kreator et peut-être Exumer ainsi que par les américains d'Exodus. Nous nous attendons donc à un thrash metal frénétique, qui ne fait pas dans la dentelle. Parlons d'abord de l'artwork qui représente des statues humaines en pierre dont certaines sont détruites. La sculpture centrale semble lire un livre. Peut-être l'illustration du nom de l'album : Instruction pour la lecture et Destruction pour les statues brisées.

Lorsqu'on lance la musique, pas de surprise, nous sommes bien dans du thrash d'inspiration allemande. Rien de bien nouveau sur « Coal » mais c'est bien accrocheur, pour commencer un album c'est plutôt bien parti. Les prochains morceaux restent dans la même veine, avec des choeurs typés « crossover ». Et avec une dédicace pour leur ancien groupe « Suborned » qui donne son nom à la deuxième piste. Vient ensuite « Guarding Of Ruins », qui commencera à être moins violent, avec des espèces de galop de guitare qui donnent un bon rythme à la musique. Puis nous arrivons au milieu de l'album avec « How To End It All », une sorte de « thrash ballad » qui est très agréable et nous permet de souffler un peu sans relâcher la cadence. Mais à partir de ce morceau, les compos du groupe vont évoluer. En effet, « Self Control » sonne plus thrash/groove, à la Overkill voire Sepultura (période post Cavalera). Par la suite, Comaniac nous montre qu'ils maîtrisent tous les types de thrash dont le crossover dans « Heart Of Stone » (avec un martèlement de batterie particulièrement efficace vers la fin).

Comaniac nous sort donc un album tout à fait intéressant, notamment grâce à l'évolution de l'album, qui ne se contente pas d'être du thrash frénétique pendant 45 minutes. Il y en a un peu pour tous les goûts. Le tout surmonté d'un prod correct. Mais l'album n'est pas exempt de défauts. On sent que Comaniac s'amuse à composer le thrash qu'ils aiment faire, mais le problème, c'est que ce changement de « style » au fil de l'album peut décourager les plus pointus des thrasheux. Par exemple, si je vends l'album en disant que c'est « comme Kreator », le début peut plaire à un fan de Kreator mais le reste ne va pas lui convenir. C'est jamais bon de trop s'éparpiller même si je pense qu'il y a une volonté de la part du groupe de faire ce qui lui plait et c'est tout. Mais c'est un album que je conseillerais plus pour découvrir le thrash metal. Il est à la fois abordable (pas trop technique) et ratisse un peu tout dans le thrash.

Points positifs :
- Un album assez diversifié, donc pas redondant.
- Des morceaux accrocheurs et efficaces (notamment le dernier, la piste 5 et 8).

Points négatifs :
- Les structures des morceaux ne sont pas spécialement très originales.








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