CHRONIQUES D'ALBUMS




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END OF THE DREAM
Until you break [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 56.10 - Style : Metal Symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://paintedbassrecords.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/endofthedreammusic/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 23 mai 2017 - Chroniqueur : Eniok
 

Un peu de légèreté avec le nouvel album de End Of The Dream : Until You Break.
C'est un jeune groupe néerlandais formé en 2013 qui fait dans le metal symphonique à chanteuse. Dis comme ça, il n'y a rien d'exceptionnel, à croire même que les Pays-Bas n'ont que du metal sympho à offrir entre Epica, Within Temptation, Delain, Stream of Passion etc.... Oui ça fait beaucoup. Mais est-ce que End Of The Dream parvient à se démarquer des autres ? La réponse est non. Malheureusement, le metal symphonique est un genre qui stagne. C'est vraiment dommage quand on connait le potentiel des orchestrations, du chant lyrique et tout. Sans faire quelque chose de violent, il est possible de faire des albums tellement majestueux que tu en pleurerais. Allez, exemple Imperial Circus Dead Decandence, un autre ? Roman So Words. Ces groupes qui viennent te toucher au plus profond de ton âme !
C'est a se demander si c'est si dur que ça de faire un album de sympho tellement il y en a mais en fait, c'est dur de faire un album mémorable. Peut-être que les artistes devraient se concentrer sur des compos et des sonorités originales plutôt que de mettre partout « female-fronted ». Comme si la demoiselle représentait à elle seule le groupe. Moi j'aurais plutôt mis « solo super cool », prenez la piste « Wakeless », le guitariste gère vraiment, ça ressemble presque à du progressif. Mais il faut croire que ce qui intéresse les gens, c'est juste de savoir qu'un femme en corset va chanter en lyrique.
Pourtant, cet album est loin d'être désagréable. Tout d'abord, la pochette a son charme, des couleurs un peu différentes, bref une teinte particulière qui m'a convaincu de m'intéresser à cet album, en espérant être surpris. Sans être exceptionnelle, la voix de Micky Huijsmans fait le taf, c'est loin d'être le meilleur chant que j'ai entendu dans le genre, mais c'est correct. Les guitares sont quand même pas mal, on peut se laisser emporter par certains riffs et soli. La basse est bien présente. La prod et le mixage sont bons (là non plus ça casse pas des briques). Les claviers sont pas mal non plus. Mais voilà. J'ai peut-être perdu ma sensibilité au sympho (ou alors j'ai découvert des groupes vraiment trop au-dessus de la moyenne pour le genre), mais j'ai beaucoup de mal à différencier les morceaux. Surtout que c'est LOOONG. Presque une heure, pourquoi dans le sympho, les albums sont si longs ? Ça aurait duré 35-40 (allez 45) minutes, franchement, ça aurait tout changé ! Ça aussi c'est trop récurrent dans le sympho. Les groupes ont beaucoup de choses à dire, mais ils disent toujours les mêmes choses !
Mais j'insiste tout de même sur les soli, qui, lorsqu'on écoute l'album, nous font relever la tête afin d'être plus attentif.

Bon on s'arrête là, ce que j'en pense, c'est que c'est trop générique, aucune réelle surprise, juste de bons soli et le tout est très propre, très lisse, et encore c'est pas forcément un bon point.

Points positifs :
- Les soli, je me répète un peu.
- La pochette.
- La prod, le mixage.
- La voix...

Points négatifs :
-...bien que très commune.
- Manque global d'originalité.
- Aucune réelle surprise.








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