On ne sait pas grand chose de ce groupe si ce n'est qu'ils nous viennent du département du Nord et qu'ils sévissent sous forme de trio. Le groupe avait sorti un premier EP le 1er septembre 2011 et depuis la vie leur a sourit. En effet, le groupe a multiplié les concerts et c'est ce qui les amenés récemment à ouvrir pour la tournée de AGAINST ME ! On ne pouvait pas leur en souhaiter moins. L'album « V.I.T.R.I.O.L » voit aujourd'hui le jour avec une sévère énergie et une pêche d'enfer.

C'est avec une très grosse production que ce groupe déboule avec ses 11 titres. C'est vraiment du costaud pour servir un propos qui oscille quelque part entre le hardcore et le punk. Le titre d'ouverture est d'ailleurs assez évocateur, « Hardcore ». La messe est dite. 1 minute 54 d'énergie pure, de grosses guitares et une batterie pour le moins intense. Je n'oublie pas non plus la basse qui ronfle furieusement en arrière plan. Bref ! C'est du lourd ! Et la tendance se confirme avec « Bullfight Terror » et son tempo élevé. Là encore une bonne dose d'énergie à l'état pur. On retrouve une tendance côte est des États-Unis mais avec une rage nouvelle. C'est du lourd et franchement appréciable ! On continue sur cette belle lancée avec « AK47 » et son introduction basse batterie lourd dingue à souhait. Même s'il y a un peu plus d'air dans ce titre, il ne faut pas pour autant s'y méprendre le rock n' roll n'est pas loin. Enfin, le rock n' roll sous stéroïdes. « Sex Slave » a été choisi comme single pour illustrer ce disque. Ce choix se justifie simplement par l'énergie qui s'en dégage mais aussi par les aspects mélodieux des guitares. C'est peut-être le morceau le plus proche du rock traditionnel mais toujours avec la fureur de ces musiciens en prime. On continue sur cette belle lancée avec « Donkey Punch » avant que ne se fasse entendre « Astrude » que l'on aurait très bien pu écouter dans un ascenseur. On se doute de l'intérêt de ce titre interlude. Ce n'est que pour mieux relancer la machine infernale avec une nouvelle explosion, « Young Balls » suivie de prêt par « Phlidelphion » et « Beat The Cops » aux allures d'un AC/DC qui aurait bouffé du MOTORHEAD à la sauce RANCID. On se prend une nouvelle gifle avec « DTC » avant la conclusion qui se fait avec « Devil Inside ». Le tempo se ralentit et l'orientation devient forcément plus blues, à la limite de la country. On garde néanmoins une dose suffisante de lourdeur. On croirait presque entendre Nergal avec son projet parallèle ME AND THAT MAN avant que tout ne dégénère à nouveau en fin de piste. N'éteignez pas tout de suite votre platine, vous pourriez rater le petit bonus de fin aux saveurs d'ACID DRINKERS.

Un nouveau groupe français qui nous fait l'honneur de sortir un album de cette trempe, ce serait dommage de rater ça ! A découvrir et à se procurer urgemment !!