CHRONIQUES D'ALBUMS




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DIARCHY
Here lost we lie [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine Album MP3 - Durée : 34.00 - Style : Stoner
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://
Contact groupe : https://www.facebook.com/diarchyband/ http://diarchy.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 21 juin 2017 - Chroniqueur :
 

Un son qui vire oriental de temps en temps et qui m'évoque la B.O. de Full Metal Jacket, un nom qui fait référence au double pouvoir en place en Inde au début du vingtième siècle. Un artwork très sympa plein de symbolisme (artiste : Anoop Bhat). Le premier album de ce groupe originaire de Bangalore en Inde est vraiment une bonne surprise.

Sans préjugé aucun (j'ai même des amis dans cette partie du monde), je n'imaginais pas que ce groupe de stoner de la plus pure "tradition" pouvait venir d'Inde. Cela le rend d'autant plus intéressant.

Le duo (Prakash Rawat : guitare et chant et Gaurrav Tiwari : batterie) dit s'inspirer, entre autres, de Black Sabbath et j'avoue que sur certains titres, cela s'entend fortement. Un peu trop même : le mimétisme d'Ozzy est trop prononcé à mon goût, d'autant que, sur d'autres titres plus authentiques, la voix de Rawat a ses propres qualités et reflète une personnalité qui a l'air d'avoir du charisme.
Les paroles semblent plutôt engagées et donnent à réflexion sur la société (indienne?) et le désespoir de la nouvelle génération. Oui bon ok, c'est plutôt cliché, mais ce n'est pas grave, la musique de Diarchy n'est pas forte de ses paroles, mais plutôt de ses riffs.
Car Rawat n'est pas seulement doué pour le chant. Chaque chanson se développe autour d'un riff qui est manipulé et remanié avec dextérité, donnant des tournures envoûtantes et parfois surprenantes.

La rythmique et la guitare se marient parfaitement, l'une donnant la réplique à l'autre.
J'ai un truc pour les duos quel que soit le genre de musique et celui-ci n'est pas l'exception à la règle. L'enthousiasme du groupe est communicatif. On sent qu'ils s'amusent et qu'ils sont en symbiose. C'est cool, c'est mélodieux et brut à la fois.
Les morceaux Love (intro) et Wallflower invitent à la relaxation. Gunpowder a des sons proches de celui du sitar (je vous jure que je l'ai pensé avant de savoir qu'ils venaient d'Inde !).

J'ai un petit coup de cœur pour le morceau intitulé Rorschach, en référence à l'antihéros de la BD des années '80 Watchmen (non, ne vous méprenez pas, je ne suis pas super cultivée, j'ai Wikipedia). Ce morceau, qui, avec ses 7:36 minutes est le plus long de l'album, contient énormément de variations de rythme. Comme si vous visitiez un labyrinthe et que vous aviez droit à une surprise à chaque détour.

Bref, vous l'avez compris, j'ai bien aimé. Il fallait au moins ça pour une première chronique, non? Je le recommande à tous les fans de desert / stoner.








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