CHRONIQUES D'ALBUMS




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ADAGIO
Life [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 56.08 - Style : Metal progressif
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.adagio-online.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 21 juillet 2017 - Chroniqueur : Mordiggian
 

Il aura fallu six ans à ADAGIO pour accoucher (le terme est tout trouvé) de « Life », projet de grande envergure, kickstarté à environ 150% pour être produit en autonomie dans le studio « Zeta Nemesis » de STEPHAN FORTE. Ce dernier livre un projet ambitieux qu'il décrit comme « le plus abouti, le plus personnel et le plus difficile à écrire de sa carrière », et ce serait mentir que de lui donner tort, tant chaque morceau que compose l'album respire les compositions inspirées à plein nez.

Mais ne nous emballons pas, et parlons d'abord du contexte de création de l'album. Le concept est de créer un album qui fait voyager l'auditeur dans sa propre vie, complexe, qui ne s'écoute pas en musique de fond si l'on souhaite s'y immerger complètement.
Six années, donc, comportant leur lot de changement de line-up, notamment avec l'arrivée de KELLY SUNDOWN CARPENTER au chant, de JELLY CARDARELLI à la batterie et de MAYLINE au violon. S'ajoutent, évidemment, toujours STEPHAN FORTE à la guitare et FRANCK HERMANNY à la basse, ainsi que KEVIN CODFERT au clavier.
Chacun de ces membre participe non seulement à la variété des compositions mais apporte également ses influences ethniques à l'ensemble (l'intro de « Subrahmanya » en est sûrement un des meilleurs exemples).

J'aime (j'adore) discuter la pertinence des artworks, un travail difficile avec ADAGIO, surtout quand on les a connu comme moi avec « Dominate », qui n'est probablement la plus belle des pochettes, il faut bien être franc.
Ici, les années ont fait leur œuvre pour permettre des images de synthèse bien plus belles et la front cover est intéressante, avec cette femme indienne assise avec un œuf dans les mains sur un trône surplombée d'un crâne, mais avec un arbre (symbolisant, probablement, la vie) derrière elle ; arbre que l'on retrouve sur la back cover, superbe. Les nuances de rose/pourpre donnent une belle touche de mystère.

Concernant le fond de l'album, difficile d'être synthétique tant la musique est dense et nécessite de nombreuses écoutes pour percevoir toutes les subtilités qui ont été ajoutées ici et là.
On appréciera les influences nouvelles du groupes comme MESHUGGAH ou PERIPHERY, influences qui ont beaucoup surpris les fans du groupe (il n'y a qu'à voir les commentaires youtube sous le clip de « Darkness Machine ») majoritairement du côté positif. Certaines pistes sont plus progressives que dans les albums précédents, sans perdre de leur coté catchy, mais s'enrichissant de soli bien sentis ou de passages plus mélodiques et calmes.
STEPHAN FORTE a le bon goût de ne jamais tomber dans la démonstration. Bien sûr sa technicité n'est plus à prouver, mais chacune de ses interventions est bien trouvée et participe bien à la dynamique de l'album sans noyer le tout sous la guitare (« The Ladder », par exemple, où la guitare et la clavier se partagent la deuxième partie de la chanson est une bonne preuve).
La voix de K.S. CARPENTER, lors de la sortie de deux morceaux (« Darkness Machine » et « The Ladder »), m'avait parue quelque peu en décalage avec le reste de la composition, mais le reste de l'album m'a fait mentir. En effet, celle-ci est d'une justesse impressionnante et forme, in fine, un ensemble cohérent, en se permettant même parfois de petites variations intéressantes (« I'll possess you », par exemple, est une démonstration de technicité vocale à mon sens).
Le reste des instruments, et surtout le violon et le clavier, ne sont pas en reste et ont une large place dans l'album où leurs interventions sont toujours bienvenues (« Secluded Within Myself », où le clavier donne une véritable aura à la piste).
Enfin, et je ne peux pas croire que cela soit indépendant de leur volonté, le rythme des morceaux suis le rythme de la vie : le début est explosif et atteint son point culminant, avant de redescendre au plus bas (« Trippin Away ») et de finir dans un dernier souffle puissant (« Torn »).

Difficile d'en dire plus sans décortiquer complètement l'album. En revanche une chose est sûre, il faut lui donner sa chance, sans l'écouter à la va-vite. Il ne fait pas partie des albums difficiles d'accès, en revanche il ne dévoile son plein potentiel que si l'écoute est minutieuse.
Le groupe prévoit une tournée pour 2018 et nul doute qu'une set-list basée sur cet album sera du plus bel effet sur scène.

Un très bon album, justifiant largement les six années qu'il aura fallu attendre pour lui permettre d'exister.








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