Que l’on ne le veuille ou non, VENOM a marqué de son empreinte indélébile l’histoire du metal avec la sortie au début des 80’s de la fameuse trilogie composée des albums « welcome to hell » (1981), « black metal » (1982) et « at war with satan » (1984). Heavy-metal sulfureux, thrash metal « crade » ou balbutiements d’un genre nouveau, le black-metal, c’est un peu tout ça en fait.
Et puis ce VENOM originel s’est séparé après certaines luttes « intestines ». Le résultat sera la continuité de VENOM avec le chanteur/bassiste Cronos et la formation d’une autre entité malsaine appelée M.PIRE OF EVIL, formation qui n’a pas eu le succès escompté.

Après ce rappel quelque peu historique on nous annonce la formation en 2015 du groupe VENOM INC et la sortie cette année 2017 de leur premier « méfait » appelé « avé ». C’est cet album qui nous intéresse aujourd’hui. Mais qui se cache derrière VENOM INC ? Et bien nous avons Abaddon et Mantas issus du trio maudit originel auquel s’est greffé le chanteur Tony Dolan aka « the demolition man » qui avait prêté sa voix dans certains enregistrements du VENOM originel, vous me suivez ?

Alors oui, j’ai écouté « avé », oui j’ai pu voir dernièrement VENOM INC en live, et je suis forcé de vous dire que c’est bon. Mais encore, nous retrouvons avec une certaine dose de modernité technique surtout, des compositions qui font mouche avec en arrière-goût ces déviances « sales » et « old-school » que l’on avait savouré autrefois.
De « ave satanas » à « black n’roll » en passant par les incroyables « dein fleisch », « time to die » et « war » nous en prenons plein la « g… » avec en fond d’écran des soupçons de Motörhead parfois, ce qui ne gâte rien à l’affaire. Alors oui, le trio VENOM INC fait mal, très mal et nous sommes comme pris au piège de cette musique, certes « old-school », mais intemporelle très bien composée et exécutée ce qui est le cas ici avec « avé ».

Je ne vous en dirais pas plus, la galette parle d’elle-même, ne vous privez donc pas de l’écoute de ce premier tir de VENOM INC, conseil d’ami, je ne vous le dirai pas deux fois !