CHRONIQUES D'ALBUMS




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TENGGER CAVALRY
Die On My Ride [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 39.02 - Style : Folk Metal
Informations :
Interview :
Contact label : https://www.m-theoryaudio.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/tengger0cavalry http://tenggercavalry.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 septembre 2017 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Ah ! TENGGER CAVALRY ! Ce nom respire le folk metal !
Je me souviens de ce jour où, fouinant sur Youtube, je suis tombé sur leur musique mêlant traditions et musiques actuelles. Le choc que je me suis pris quand j’ai vu que cette combinaison marchait incroyablement bien…
Eh bien, les désormais New Yorkais rempilent cette année avec « Die On My Ride », disque qui me fait ressentir des choses totalement contradictoires. Je me sens d’un côté bousculé par un vent de changement, de l’autre je suis englué dans le pareil-au-même.
Tentons d’expliquer ces sentiments. Premièrement, ce vent de changement, je le ressens dans les structures des morceaux que je trouve particulièrement accessibles. Disons que je ne serai pas choqué si certains des titres présents sur la galette venait à être diffusés en radio « tout public », à l’image de « Independance Day » par exemple. Certaines rythmiques sont aussi très basiques : effectivement, la technicité n’a jamais été très présente chez TC, mais je sens comme un relâchement encore plus important.
Du côté de mon engluement, le disque sonne creux, presque sans âme. Il est aussi très lourd à engloutir d’une traite. Le chant de gorge que le groupe traîne comme une signature est extrêmement monotone et donc facilement répétitif. Aucun effort n’est fait dans la déclamation non plus. Mais attention, je ne parle pas du chant d’incantation Bouddhique ainsi que du travail des harmoniques que nous retrouvons entre autres sur « Prayer ». Là, il y a effectivement un savoir-faire qui me fascinera toujours. Comment font-ils pour aller chercher leurs harmoniques ainsi ?
Pour en revenir aux rythmes, je l’ai dit, ils n’ont pas pour vocation d’être complexes car il y a les Morin Khuur et Igil qui se chargent du mélodique. Et c’est presque dommage de les voir faire presque uniquement que des rythmiques bateaux à la Rammstein. Car oui, j’ai parfois l’impression d’entendre la bande à Till Lindemann. J’aurai aimé voir les instruments amplifiés reprendre les gammes Mongoles, ainsi que TC les travailler.
Je n’ai pas parlé de tout ce qui me déplait dans ce « Die On My Ride ». Disons que je préférai d’abord faire une critique générale avant de m’attarder sur un point en particulier.
Le titre « Ashley ». Que fait ce titre sur cet album ? Oui, il est totalement hors-sujet. Tout bonnement hors de propos. Je ne dis pas qu’il est mauvais car non, le refrain arrive à me faire bouger la tête. Mais pourquoi incorporer ici, dans une musique Folk Metal déjà bondée en influences, une balade avec un beat électro ainsi que de l’auto-tune ? Encore une fois, ce n’est pas tant la musique qui me dérange, mais le manque de cohérence. Cette musique est bonne, il faut l’admettre, il y a un travail d’orchestration vraiment poussé notamment sur ce refrain bien planant, mais pourquoi ici ? Pourquoi mettre ce que l’on pourrait associer à une chanson d’amour entre deux titres guerriers ? Sachant que le côté électro que l’on retrouvera d’ailleurs sur « Me Against Me » ne s’immisce pas totalement dans la musique. On le remarque, on le sent, et on ne peut s’empêcher de le voir, comme des grumeaux dans une pâte à crêpes…
« Ashley » coupe l’élan de l’album, le divise en deux, je ne comprends vraiment pas ce choix…
C’est très difficile de se remettre à fond dans l’écoute après cette coupure, sachant que nous retrouvons à peu près ce que nous avons entendu dans la première partie.
Une autre balade se présente à nous quelques temps après, toujours avec pour thème l’amour. Déjà plus cohérente, cela fait tout de même bizarre de se dire que l’on écoute TC et non Simple Plan. Elle ne dure que deux minutes, mais est tout de même plus convaincante que la première !
Et comme conclusion, trois titres bonus qui sont plus démonstratifs du talent de composition du groupe que la plupart des titres de cet album à part peut-être « Burn » qui sonne comme si Rammstein et Twitching Tongues avaient copulé ensemble. Allez comprendre…

En bref, TENGGER CAVALRY essaye de se réinventer, d’expérimenter, d’évoluer. Ce n’est, je pense, pas encore acquis pour l’instant. Il y a de bonnes idées qui changent et qui donnent un nouveau visage au groupe, mais cela sonne faux pour le moment. Le virage est peut-être aussi un peu trop brutal, et un peu maladroit par moments, « Ashley » en est la preuve. Peut-être aussi qu’une track-list moins allongée aurait permis à nos cinq acolytes de se pencher sur une écriture plus poussée et moins expérimentale car avec quatorze titres dont trois bonus, on tourne en rond niveau ambiance.
« Die On My Ride » ne m’aura pas fait tomber amoureux, ni sous le charme d’un folk Metal qui se perd …








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