SMOKEHEAD
FROM THE ABYSS


Ça y est, septembre est là, la reprise du taff, la pluie, la grisaille, les vacances sont belles et bien finies. Le soleil et loin très loin, mais vu que je suis sympa, je vous emmène avec moi pour un voyage sur la Riviera a Cannes, pour découvrir SMOKEHEAD.


Cette formation vient nous proposer un rock typé stoner aux influences metal très prononcées. La galette commence avec une intro sur From THE ABYSS tout en légèreté sur environ cinquante secondes. Le titre The DAKOTA FIRE HOLE ne nous laisse pas indifférent, et annonce la couleur, des riffs lourds, les guitares saturées au maximum, nous en mettent plein les oreilles. Un riff simple mais terriblement efficace. C’est explosif. S'ensuit le titre CRAVE plus de treize mille vues pour le clip, ce titre te fait réagir avec ce fameux BANG BANG, un riff bien gras à la Mushroomed, cette piste est un tube en puissance. Faudra patienter jusqu’à la septième piste pour tomber sur RIVIERA, qui est également le nouveau clip de la bande, cette piste commence avec un son typé très bluesy, le chanteur est plus posé niveau vocal, on sent la capacité du groupe à savoir faire autre chose et c’est très bien fait. Le reste de l’album est malgré tout très similaire, de gros riffs, une rythmique qui te fait secouer la tête, musicalement il n’y pas de grosse surprise, la plupart des pistes sont faites sur le riff de base, quelques solos bien construits comme sur HONE ou encore DESIRE sont parfaits. LET ME DOWN sort du lot se rapprochant très fortement de THEORY OF DEADMAN, et est certainement le titre le plus intéressant pour ma part. L’album de quatorze titres prend fin sur une superbe chanson acoustique TO THE ABYSS, cette voix, cette guitare, cette fusion entre les deux m’en on donné la chair de poule, j’ai cru entendre Aaron Lewis (STAIND) par moments.



SMOKEHEAD sortent donc leur premier album avec FROM THE ABYSS, un album qui se révèle bien plus accrocheur que prévu, il faudra certes plus d’une écoute pour apprécier la complexité, le travail et l’effort fournis. L’artwork manque un peu de pêche, on y voit un requin surgir des ABYSS pour croquer SMOKEHEAD, le tout étant une autoproduction, on pouvait s’attendre à un résultat approximatif, mais il n’en est rien, Snapcut les ont accueillis pour enregistrer et le mastering a été assuré par Globe Audio. Les rois de la Riviera cannoise font de la bonne musique, leur public ne doit plus se limiter à la Côte d’azur, ils ont le talent pour s’exporter dans tout l’hexagone et dépasser les frontières.