CHRONIQUES D'ALBUMS




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END OF GREEN
Void Estate [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 55.35 - Style : Dark metal
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.endofgreen.de/ https://endofgreen.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 septembre 2017 - Chroniqueur : Fred.Photography
 

End of Green, un nom qui, s’il parlera à beaucoup de l’autre côté du Rhin, est quasi inconnu dans nos contrées. La scène goth étant pour ainsi dire complètement inconnue par chez nous, mais continue de se développer et de prospérer chez les natifs de la langue de Goethe. Et si certains sont de véritables perles musicales, d’autres auraient plutôt tendance à prêter à la gaudriole. End of Green fait plutôt partie de cette deuxième catégorie. C’est vrai, quoi ! Comment prendre au sérieux un groupe dont le leader a décidé de prendre le pseudo de Michelle Darkness ! Dans le genre clichesque, on fait difficilement pire ! Imaginez un artiste français qui aurait la même idée : « Il vient nous émouvoir avec ses chansons à vous donner envie de vous tailler les veines, c’est Jean-Michel Obscurité … » Bref, on passe ! Difficile à prendre au sérieux, mais pas ridicule comme certain. Je pense particulièrement à Blutengel, champion hors catégorie dans cette discipline. On va donc aborder cette chronique du dernier End Of Green en essayant de rester le plus objectif possible.

Si le groupe est relativement confidentiel, End of Green n’est cependant pas un perdreau de l’année puisque le combo traîne son inénarrable spleen depuis une vingtaine d’années et compte tout de même neuf albums à son actif et si l’influence la plus évidente du groupe est très certainement Type O Negative, en particulier par certains passages et titres où Michelle Darkness par ses intonations graves et sépulcrales rappelle beaucoup feu Peter Steele. On pourrait aussi penser à Tiamat ou Sentenced, les paroles dépressives d’End of Green étant assez similaires à celles de ces derniers. Il y a aussi un peu de Katatonia dans End of Green, la pochette rappelant beaucoup celles des Suédois, particulièrement de l’époque Viva Emptiness et ainsi que dans certaines atmosphères. On pourrait donc caser le groupe dans la catégorie metal goth, même si, à l’écoute de ce Void Estate, la classification pourrait ne pas être si évidente que cela et je vais essayer d’expliquer pourquoi.

Si tous les éléments communs au gothic/dark, c'est-à-dire une esthétique et des paroles sombres et au metal avec quelques guitares saturées, la manière de produire l’ensemble, l’album étant très homogène, font que le tout paraît très lisse et manque cruellement d’accélération et d’énergie dans les mélodies, on en a même du mal à différencier les instruments, un comble pour une formation qui compte trois guitariste en son sein. J’irai même plus loin en disant que l’on a plus l’impression d’avoir à faire à un album de pop, voir variété dans le sens péjoratif du terme que d’autre chose, un genre de Christophe Maé sous anxiolytique, avec un impression de clairement chercher le passage radio, ce qui n’a rien de déshonorant, mais ne fait pas de ce Void Estate, un album plus passionnant que ça. A part cela, c’est maîtrisé, en particulier au niveau du chant où Michelle Darkness fait une prestation variée et tout à fait honnête. On peut très bien s’en rendre compte dès le premier morceau, « Sending the clown », qui n’est ni une reprise d’un standard popularisé par Barbara Streisand, ni non plus une réinterprétation d’ « envoie les clowns » de Barbelivien, reprise qui aurait pu être très drôle. Globalement, il n’y a rien de honteux, mais ce n’est sûrement pas avec cet album qu’End of green se fera mieux connaître du public rock et métal.

Pour conclure, l’album n’est pas mauvais mais risque d’avoir du mal à trouver son public, trop pop pour certains ou trop metal pour les autres et surtout n'a rien d'original. Quelques refrains sympathiques et une production correcte font de ce Void Estate une expérience pas désagréable, mais qui ne marquera sûrement pas particulièrement les mémoires.

Line-up :
Michelle Darkness - chant
Michael Setzer - Guitare
Oliver Merkle - Guitare
Rainer Hampel - Basse
Matthias Siffermann - Batterie

Tracklist :
01. Send In The Clowns
02. Dark Side Of The Sun
03. The Door
04. Head Down
05. Crossroads
06. The Unseen
07. Dressed In Black Again
08. Mollodrome
09. Worn And Torn
10. City Of Broken Thoughts
11. Like A Stranger








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